Mobile : Le Parisien met en place un paywall “à points” sur son application Androïd

L’initiative est présentée comme une première dans le monde. Depuis quelques jours, Le Parisien a mis en place un nouveau type de paywall sur son application mobile pour Androïd (400 000 utilisateurs mensuels revendiqués). Le titre propose à l’utilisateur un système de cagnotte de points. 10 points engrangés donnent le droit de lire un article. L’utilisateur dispose initialement de 40 points par semaine (donc quatre articles gratuits). Pour en gagner davantage, il peut créer un compte, regarder une vidéo publicitaire, acheter un “pack d’articles” (à partir d’un euro les 50 points, puis différents packs proposent des tarifs dégressifs) ou s’abonner. Chaque ouverture de l’application donne également droit à des points supplémentaires.

“C’est une innovation qui vise à fidéliser notre audience et à la rendre plus facilement monétisable, indique à mind-Satellinet Julie Costes, directrice des activités numériques payantes et de la relation clients du Parisien. L’objectif est de proposer des alternatives intelligentes à l’abonnement en conservant le principe du paywall, pour inciter l’internaute à ne pas sortir de l’application.” Le dispositif doit d’ailleurs proposer des alternatives personnalisées en fonction du profil de l’internaute. Le Parisien réfléchit à intégrer de nouvelles actions qui permettent le gain de points, comme le partage sur les réseaux sociaux et la publication de commentaires (validés). L’extension du système à l’application iOS et aux sites web et mobiles est également prévue dans un second temps.

Développé avec Google

Le Parisien développe ce système de paywall à points avec les équipes françaises de Doubleclick for Publishers (DFP), l’adserver de Google. “L’idée est venue lors d’une réunion exploratoire avec les équipes de Google France. Ils y ont trouvé un intérêt, car il permet de montrer des nouveaux usages possibles de DFP”, explique Julie Costes. Google France voudrait ensuite présenter cette initiative à Google au niveau mondial. Le développement du dispositif a pris environ six mois.