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Accueil > Marques & Agences > Achat média > La création de places de marché par les éditeurs : offres, technologies, perspectives

La création de places de marché par les éditeurs : offres, technologies, perspectives

En 2015, le volume d’achat programmatique a augmenté de 61 % sur le marché publicitaire en France. Une croissance suffisante pour pousser de plus en plus d’éditeurs à créer leur propre place de marché programmatique. Un vrai changement de stratégie, alors qu’ils avaient opté pour des approches collectives en créant en 2012 La Place Media et Audience Square. Pourquoi cette internalisation ? Quels prérequis sont nécessaires ? Quels choix technologiques ont été faits et quels sont les premiers résultats ? Quel sort à venir pour les places de marché collectives ? mind-Satellinet a interrogé et étudié Figaro Exchange, M6 Exchange, Webedia Exchange, Prisma Media, Altice Media Publicité et Audience Square pour mieux comprendre cette tendance.

Par . Publié le 17 mars 2016 à 18h41 - Mis à jour le 17 mars 2016 à 18h41
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Une de plus ! Selon nos informations, Altice Media Publicité, la régie du Groupe Altice Media (GAM) qui commercialise L’Express, L’Etudiant… et bientôt Libération, par ailleurs actionnaire d’Audience Square depuis 2012, s’apprête à lancer sa propre place de marché programmatique. Nommée Altice Media Publicité Private Market Place, elle verra le jour début avril et sera dirigée par David Troeira, jusqu’à présent directeur tracking et data mangement d’Altice Media Publicité, promu directeur Ad Ops et programmatique. Il est rattaché à Maude Menant, directrice commerciale du digital. Les éditeurs ont profondément changé leur approche de la publicité programmatique ces derniers mois. Alors qu’en 2012, ils s’étaient réunis pour créer des places de marché communes, La Place Média (avec pour actionnaires TF1, Amaury Médias, Lagardère Publicité, FigaroMedias, rejoints ensuite par France Télévisions Publicité) et Audience Square (à l’initiative de dix groupes médias, parmi lesquels Les Echos, Altice Media, M6, Le Monde et Prisma Media), afin d’y vendre leurs invendus en blind, nombre d’entre eux ont choisi, depuis un an, d’internaliser les inventaires qui présentent le plus de valeur à leurs yeux : first-view, haut de page, etc. 2015 a ainsi vu la naissance de Webedia Exchange, meltyAd- Market et TF1 One Exchange IPTV en mai, Figaro Exchange en juin, Cerise Exchange en novembre, puis M6 Exchange en décembre. Prisma Media a lancé sa propre place de marché mi-mars, avant, donc, Altice Media Publicité Private Market Place en avril.

“””Avec la croissance du marché, il n’est plus imaginable pour Le Figaro de confier à un tiers la commercialisation de tous ses inventaires en programmatique.” Alexis Marcombe, MEDIA.figaro”

Figaro Exchange va passer au full-stack et veut tripler ses revenus programmatiques en 2016 La place de marché privée de la régie MEDIA.figaro a été créée en juin 2015, et est opérationnelle depuis septembre. Elle est dirigée par Alexis Marcombe, directeur général délégué au digital chez MEDIA.figaro, qui était président d’Audience Square de 2012 à juillet 2014. L’équipe programmatique du Figaro compte 19 personnes, dont un directeur des opérations, Manuel Garcia (sa fiche Linkedin), arrivé en mars 2015, un programmatic manager, Edouard Brunet (sa fiche Linkedin), arrivé en février 2015 depuis Audience Square (ASQ), un account manager et un responsable technique. Par ailleurs, “une cinquantaine de personnes dans le groupe travaillent sur la data”, précise Alexis Marcombe. Figaro Exchange revendique une audience de 30 millions de visiteurs uniques mensuels (les inventaires de CCM/Benchmark ont été intégrés en décembre), pour une offre uniquement en haut de page sur l’ensemble des impressions disponibles. S’il ne précise pas les résultats de la place de marché, Alexis Marcombe assure que “les CPM programmatiques moyens sont supérieurs de 45 % à 60 % aux ventes directes, qui sont pourtant parmi les plus chers du marché”. Son objectif est de tripler ses revenus programmatiques en 2016, notamment grâce à la mise en place d’une offre full-stack desktop et mobile, avec AppNexus.

“””Internaliser le programmatique n’est pas un changement de stratégie, mais le sens de l’histoire.” Karine Rielland-Mardirossian, Prisma Media”

Les raisons de cette internalisation

Pourquoi ce changement de stratégie ? Cela tient surtout à la montée en puissance du programmatique dans les achats publicitaires en ligne. Selon l’Observatoire ePub du SRI, le volume d’achat programmatique a en effet augmenté de 61 % en 2015 en France, passant de 263 millions d’euros en 2014 à 423 millions l’an dernier. La part de l’achat programmatique dans le total display progresse aussi, de 27 % en 2014 à 40 % en 2015, et pourrait dépasser les 50 % en 2016. “Compte tenu de la croissance du programmatique, il n’est plus imaginable pour Le Figaro de confier à un tiers la commercialisation de tous ses inventaires en programmatique”, observe ainsi Alexis Marcombe, directeur général délégué en charge du digital de la régie MEDIA.figaro. Sophie Poncin, directrice d’Orange Advertising, qui a lancé sa place de marché programmatique Orange Ad Market fin 2012, partage cet avis : “Comme les annonceurs ont souvent des critères de ciblage très fins, les places de marché privées doivent leur proposer un reach suffisamment important pour ne pas disperser leurs achats entre un trop grand nombre de sites, de façon à garder de la cohérence de marque”. Au-delà de la quantité, la raison est aussi à chercher du côté de la qualité. Selon Karine Rielland-Mardirossian, directrice commerciale digital de Prisma Media, qui doit lancer ce mardi sa propre place de marché programmatique, PrismAdex, “le programmatique a beaucoup évolué. Les achats ont beaucoup gagné en qualité, avec la transparence des URL et les formats premium, par exemple, et les annonceurs sont prêts à mettre le prix qui va avec”. Si bien qu’il est entré en compétition avec certaines ventes directes. “Internaliser le programmatique n’est pas un changement de stratégie, mais le sens de l’histoire”, souligne Karine Rielland-Mardirossian.Sylvain Travers, vice-président chargé du programmatique chez Webedia, avance une raison supplémentaire : “Le programmatique n’apporte de valeur à un éditeur que si l’unicité d’accès à son inventaire est respectée. Cela permet de favoriser la mise en compétition des acheteurs, la montée des enchères et des CPM.” Les marques médias estiment avoir une opportunité dans la revalorisation du contexte en programmatique : “Beaucoup de sujets anxiogènes lui sont associés : sur la visibilité, les impressions frauduleuses… les annonceurs et les agences ont besoin d’être rassurés sur l’environnement où leurs marques sont diffusées. Les places de marché privées répondent à ces nouvelles attentes”, estime Karine Rielland-Mardirossian (Prisma Media).

Webedia Exchange représente déjà près de 30 % du CA publicitaire du groupe Même Webedia, pourtant longtemps concentré sur les opérations spéciales et le brand publishing, s’est résolu à explorer le programmatique, jusqu’à lancer sa propre place de marché privée, en mai 2015 (lire notre dossier dédié). Sous la responsabilité de Sylvain Travers, (sa fiche Linkedin) arrivé en janvier 2015 en provenance d’Audience Square (ASQ), où il était directeur général délégué, Webedia Exchange compte sept personnes, dont un directeur commercial, Bruno Latapie (sa fiche Linkedin), un business développeur, un directeur du marketing programmatique, Geoffrey Fossier, (sa fiche Linkedin) arrivé en avril 2015 d’ASQ, un responsable des opérations et un développeur. Deux recrutements sont prévus en 2016. Côté technologies, Webedia a fait le choix d’AppNexus (display desktop et web mobile), StickyADS.tv (streaming vidéo desktop et mobile), et SmartRTB+ (display mobile applicatif). Fin 2015, le programmatique représentait déjà près de 30 % du chiffre d’affaires publicitaire du groupe (150 millions d’euros au global).

“””Il y a bien un effet de transfert des ventes directes vers le programmatique, mais les deux sont complémentaires.” Thibaud Chevalier, M6 Publicité”

Quelle taille critique ?

Tous les éditeurs peuvent-ils lancer leur propre place de marché ? Selon ceux interrogés par mind-Satellinet, il faut d’abord avoir atteint une taille critique en matière de visiteurs uniques, que nos interlocuteurs situent autour de 15 millions mensuels. En dessous de ce niveau, constituer son offre reste possible, mais “il faut avoir une histoire à raconter, une vraie valeur ajoutée, par exemple en matière de data”, indique Alexis Marcombe (Figaro Exchange). Au-delà de l’audience, la diversité des supports et des contenus a aussi son importance. “Il faut atteindre au moins 30 ou 40 % de reach sur l’audience internet français, avec une dizaine de sites et deux ou trois verticales différentes. Construire une place de marché privée est plus compliqué pour un éditeur qui ne dispose que d’un site, avec une audience spécialisée”, affirme Sylvain Travers (Webedia). Disposer de ressources en effectifs et en compétences pour opérer la place de marché fait bien sûr aussi partie des prérequis. L’équipe programmatique d’Oxygem – acquis par le groupe M6 l’an dernier – constitue par exemple la colonne vertébrale de M6 Exchange, gérée par quatre personnes.

La création de M6 Exchange a été favorisée par l’acquisition d’Oxygem M6 Publicité a lancé M6 Exchange en décembre 2015, après un an de test. Dirigée par Thibaud Chevalier, directeur du développement, du RTB et de la performance chez M6 Publicité, elle compte quatre personnes. “Nous étions de plus en plus sollicités dans les briefs pour un accès direct aux inventaires premium du groupe M6, en particulier les espaces displays IAB et l’inventaire Catch-Up”, justifie Thibaud Chevalier. L’acquisition début 2015 de la société Oxygem Media, qui opérait une grande partie de ses ventes en programmatique, lui a donné les compétences nécessaires pour se lancer. Côté technologies, le choix s’est porté sur Rubicon pour le display. “La relation humaine qui existait déjà entre Oxygem et Rubicon a été déterminante dans le choix”. Pour la vidéo, M6 Exchange a opté pour StickyADS.tv, “très présent au niveau des broadcasters et régies catch-up sur le marché français”.

Les défis : formation et reach

Mais internaliser le programmatique pose de nouveaux défis aux éditeurs. Comme celui de la concurrence que peuvent ressentir les équipes commerciales, qui vendent souvent les mêmes inventaires. “Il y a bien un effet de transfert des ventes directes vers le programmatique, reconnaît Thibaud Chevalier, directeur du développement, du RTB et de la performance chez M6 Publicité, mais avec une maturité différente entre le marché display et celui de la vidéo. La majorité de l’espace publicitaire Catch-Up reste vendue par les équipes commerciales classiques. Les deux modes d’achat, gré à gré et programmatique, sont très complémentaires et répondent à des enjeux différents. Les ventes classiques avec volume garanti répondent aux besoins des annonceurs qui mènent des campagnes de branding et de notoriété et ont besoin d’un fort niveau de couverture et de reach. Le programmatique, de son côté, peut être activé sur de plus petits volumes, plus tactiques.” Même si le programmatique automatise la chaîne de vente, les éditeurs affirment que la valeur ajoutée des commerciaux demeure sur la data, le conseil et la priorisation des ventes. Mais l’un d’eux reconnaît que, si la cohabitation entre ventes classiques et programmatiques se passe aujourd’hui relativement bien, “à mesure que les courbes vont commencer à se croiser, il faudra s’adapter”. L’enjeu de la formation sera donc central. Autre problème : “en dehors des très grands groupes, les éditeurs diminuent leur reach en créant leur propre place de marché”, met en garde Arthur Millet, le directeur général de La Place Media dans une interview récente à mind-Satellinet.

Prisma Media : “PrismAdex”, la dernière née, a fait le choix du full-stack avec Google Prisma Media a officiellement lancé le 16 mars sa propre place de marché programmatique privée, nommée PrismAdex, qui compte 12,7 millions de VU mensuels. Karine Rielland- Mardirossian, sa directrice commerciale digital, raconte comment la régie est montée en compétences : “Il y a un an et demi, nous avons commencé à utiliser la technologie d’Audience Square, AppNexus, pour mettre en place les private deals et aller à la rencontre des trading desks. Audience Square a fourni un fomidable travail d’accompagnement et de formation pour nous accompagner sur ce marché qui était nouveau pour les régies. Mais il est frustrant de ne pas posséder la technologie au coeur de la société. C’est nécessaire pour être opérationnel. D’autant que les investissements programmatiques augmentent vite, il est donc important de récupérer le business de demain”. Le groupe Allemand, qui travaille aujourd’hui avec SmartAdserver, et LiveRail pour la vidéo, migrera vers l’offre full-stack de Google cet été. “Cela nous permettra d’optimiser le yield en arbitrant plus facilement entre les différents modes de monétisation, et de réduire les problèmes de latence, qui peuvent impacter le téléchargement des pages”. Et donc le temps passé sur le site par les utilisateurs. Comment s’est fait le choix de Google Doubleclick AdExchange ? “Chaque régie a ses propres enjeux et sa stratégie, en fonction de ses marques. Nous avions listé plus d’une centaine de points importants tels que le full-stack, le reporting, la granularité de l’offre, les formats accessibles ou le déploiement de la data. Google est celui qui répondait le mieux à nos critères.” L’équipe programmatique comprendra quatre personnes opérationnelles et s’appuiera sur les équipes IT et commerciales. Deux profils ont été recrutés en janvier : Gaël Demessant (sa fiche Linkedin), au poste de directeur programmatique et yield management, en provenance de Promovacances, et Paul Caucheteux (sa fiche Linkedin), responsable programmatique, qui était account manager chez Audience Square jusqu’en décembre. Toutes les URL de l’inventaire seront transparentes pour les acheteurs.

Quel sort pour LPM et ASQ ?

L’internalisation du programmatique par les éditeurs représente-t-il une menace pour les places de marché communes qu’ils ont créées en 2012, La Place Media (LPM) et Audience Square (ASQ) ? Les avis sont partagés. Selon un éditeur, elles n’ont pas vocation à durer dans leur forme actuelle : “Dès leur création, l’accent était porté sur l’aspect projet de ces deux initiatives. Elles avaient vocation à prendre un rôle de laboratoire, favorisant l’apprentissage et la montée en compétences des éditeurs sur le programmatique. Il est naturel que les éditeurs reprennent désormais la main sur la monétisation, avec des degrés d’autonomie différents selon leur taille et leur capacité à s’équiper en technologies et en talents.” De fait, bien que certains éditeurs s’en défendent, leur prise d’autonomie déshabille l’offre de LPM et ASQ. Par exemple, Prisma Media et M6 Exchange se réservent l’offre URL transparente, quand bien même ASQ a lancé en novembre son offre ASQ Brand, justement pour permettre à ses éditeurs d’y proposer autre chose que du blind et du semi-blind. Thibaud Chevalier (M6 Publicité), assure que son groupe “continue d’être partie prenante dans ASQ. Nous avons même renforcé notre présence, avec l’intégration des marques médias d’Oxygem (Cuisine AZ, Passeport Santé, Météo City, Radins. com et Fourchette & Bikini), acquises en 2015. Cela nous a permis de donner plus de volume “monétisable” par ASQ. Mais avec deux niveaux d’offres différenciées : une très premium, avec les URL transparentes et les données de notre DMP, chez M6 Exchange, l’autre plus volumétrique, en semi-blind, où les annonceurs achètent des thématiques (santé, news…), chez ASQ. Les deux sont parfaitement complémentaires”. De même, les acheteurs ne pourront pas acheter la transparence des URL ni les données de Prisma Media chez ASQ. “Il y aura toujours besoin de LPM et ASQ pour les annonceurs qui cherchent des volumes et ne souhaitent pas acheter une marque en particulier”, juge Karine Rielland-Mardirossian (Prisma Media). Le rôle des places de marché communes est donc en train d’évoluer. Le directeur général d’Audience Square, Erwan Le Page, assume sa mission d’accompagnement : “Les éditeurs auront toujours besoin d’un network pour compléter leurs revenus. Mais nous ne faisons pas que vendre une part de leur inventaire : nous sommes aussi une boîte à outils pour les aider à déployer leur stratégie en programmatique”. ASQ a d’ailleurs créé un Club Editeurs, fin 2014, pour les réunir toutes les semaines afin de les sensibiliser aux évolutions du marché, et a mis en place des tableaux de bord pour les accompagner.

Groupe Altice Media lancera début avril son offre intégrée : “Altice Media Publicité Private Market Place” (AMP PMP) La régie du Groupe Altice Media, Altice Media Publicité, lancera début avril sa “Private Market Place” (“AMP PMP”), portée par une équipe de cinq personnes. Elle est dirigée par David Troeira (sa fiche Linkedin), jusqu’à présent directeur tracking et data management d’Altice Media Publicité, promu directeur Ad Ops et programmatique. Il est rattaché à Maude Menant, directrice commerciale du digital. Le pilotage de cette PMP sera opéré par l’ancien pôle “trafic”, réorganisé en pôle AdOps et Yield Management “dans le but de maximiser les revenus de la régie et des espaces publicitaires en opérant un yield holistique”, souligne David Troeira, c’est-à-dire la mise en compétition des campagnes garanties (ventes directes) aux campagnes programmatiques (ventes indirectes). “Un acheteur programmatique pourra choisir le contexte éditorial (sites, thématiques…), l’emplacement, le format (tous les formats opérés par la régie seront disponibles en programmatique), la visibilité et la cible (via la segmentation de notre audience au sein de notre DMP). Plusieurs scénarios seront possibles : first-look (première impression, ndlr), visibilité garantie, total look…”, souligne David Troeira. L’audience sera de 14,8 millions de VU mensuels au démarrage – la présence de l’inventaire de Libération dans l’offre n’est pas encore à l’ordre du jour. “Nous ne sortirons pas d’ASQ, qui restera notre partenaire”, indique David Troeira, qui ne précise pas le chiffre d’affaires programmatique réalisé par la régie en 2015. Ses partenaires technologiques sont AppNexus pour le web dektop et mobile, Smart RTB+ pour l’in-app, et Teads pour la vidéo out-stream. AMP PMP a fait le choix du full-stack, avec AppNexus.
LP Private Market Place, opérée sous marque blanche par La Place Media, déploiera le full-stack en juin Lagardère Publicité, la régie du groupe Lagardère, se dit précurseur en ayant lançé sa place de marché programmatique privée, LP Private Marketplace, dès octobre 2014. Un petit bémol, toutefois : contrairement aux autres places de marché privées de ce dossier, elle est opérée sous marque blanche par La Place Média – dont Lagardère est l’un des actionnaires fondateurs. En effet, La Place Media sollicite ses prestataires technologiques habituels : Rubicon pour le display, StickyADS.tv pour la vidéo et MoPub pour les applications mobiles. Alix Pandrea, directeur général adjoint du pôle digital presse grand public de Lagardère Publicité, également en charge de LP Private Market Place, explique l’offre de deals ID de la régie : “toutes les url de l’ensemble de nos sites – 13 à 15 millions de visiteurs uniques mensuels – y sont transparentes, et les trading desks peuvent acheter tous les types de formats, des bannières aux pré-roll, en passant par les habillages”. La régie du Groupe Lagardère n’a pas constitué d’équipe programmatique, mais “six personnes peuvent être amenées à travailler sur tous les sujets autour du programmatique direct”, explique Alix Pandrea. Notamment Didier Steger, directeur des technologies digitales de Lagardère Publicité, par ailleurs membre du comité de pilotage de La Place Media (sa fiche Linkedin). En outre, tous les commerciaux de la régie ont été formés à la vente en programmatique direct il y a un an et demi. Ceci “pour qu’ils aient une maîtrise et une vision de l’ensemble de la chaîne de valeur”. En 2015, le mode d’achat programmatique a représenté 20 % du chiffre d’affaires global de la régie, dont le montant n’est pas précisé. Et le programmatique direct a représenté 30 % du chiffre d’affaires programmatique. Par ailleurs, lagardère Publicité déploiera une solution full-stack en juin, avec un prestataire qui n’est pas dévoilé.
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