Cookies / Cnil : estimation des pertes potentielles de revenus publicitaires pour les éditeurs

20 % de chiffre d’affaires publicitaire en ligne en moins, c’est le risque évoqué par certains grands éditeurs en ligne si la recommandation de la Cnil du 5 décembre 2013 relative aux cookies et autres traceurs était entièrement mise en oeuvre.

Comme mind l’indiquait le 17 mars dernier, plusieurs dizaines de procédures avec mise en demeure ont été engagées par la Cnil contre des éditeurs en ligne en France depuis un an. Une dizaine d’entre eux sont membres du Geste (il s’agit notamment de L’Express, du Monde, du Figaro et de Lagardère Active). Mais c’est l’ensemble des éditeurs qui s’opposent depuis dix–huit mois à l’interdiction de placer un cookie publicitaire dès la première page vue avant d’avoir recueilli le consentement de l’internaute.

Cette disposition, prévue par la recommandation de la Cnil, est jugée inapplicable par les éditeurs : ils ne maîtrisent pas nécessairement l’ensemble des traceurs sur leurs sites et ils ont besoin d’identifier l’internaute dès la première page vue (lire nos détails).