Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > Comment monétiser un club de eSport Comment monétiser un club de eSport Par . Publié le 01 avril 2016 à 18h23 - Mis à jour le 01 avril 2016 à 18h23 Ressources 1. Quels sont les objectifs que souhaite atteindre meltygroup dans le sport électronique ? Cette thématique monte en puissance, aussi bien dans les médias en ligne que dans les médias traditionnels, en particulier auprès des 18-30 ans, qui forment l’audience naturelle de melty. Et du point de vue publicitaire, on considère que le marché du eSport dépassera celui de la Formule 1 en 2020. L’objectif est atteint, puisque des sondages que nous avons menés montrent que 76 % des audiences de melty connaissent le eSport. Notre ambition est maintenant de devenir un acteur majeur de la discipline en France, en tant qu’entité média et en tant que club. Cela coûte quelques centaines de milliers d’euros par an et par équipe, ce qui place les budgets du eSport devant beaucoup de sports en France. On estime qu’un club avec trois ou quatre équipes de niveau européen coûte 300 000 à 1 million d’euros par an. 2. Comment gère-t-on un club de eSport ? Notre stratégie repose sur trois piliers. Premièrement le club, qui héberge nos quatre équipes – League of Legends, HearthStone, Overwatch, Street Fighter – avec des joueurs professionnels sous contrat. C’est une condition indispensable pour se faire connaître et être crédible, en tant que média, auprès des passionnés. En pratique, les joueurs portent le maillot du melty eSport Club, touchent une prime mensuelle, leurs frais de déplacement et d’inscription aux événements sont financés par nos partenaires, Bouygues Telecom, KFC et Warner. Le deuxième pilier, le média, est alimenté par un rédacteur en chef et quatre freelances, qui traitent l’actualité de nos équipes et de la discipline. Troisièmement, les événements : nous en avons organisé six pour nos partenaires en 2015, et avons participé à une vingtaine de compétitions nationales et internationales, sans compter celles qui se déroulent en ligne. Ces trois piliers s’incarnent dans un espace dédié de 85 mètres carrés, avec canapés, TV, bureau et prises réseaux pour accueillir jusqu’à dix joueurs. C’est un outil indispensable pour quiconque souhaite développer une activité eSport. 3. Hors équipes de joueurs, la création du club a nécessité un budget de 300 000 euros. Quelle est sa monétisation ? Par le sponsoring. Plusieurs marques, dont KFC, Warner et HP Enterprise nous ont financés, et Bouygues Telecom est notre partenaire principal, ce qui lui confère une présence prédominante sur le maillot, sur le site eSport et un espace dédié : la zone “BT 4G”. Cela leur offre une belle visibilité : pour sa première année, le melty eSport Club a compté 5 millions de visites, pour 1 730 contenus. Nous réalisons 375 heures de direct par mois, qui attirent en moyenne 690 spectateurs par jour. Cela peut monter à 2 000 lorsque nous retransmettons nos événements, ou que nous avons les droits de diffusion de compétitions nationales, qui restent encore gratuits. eSportJeux vidéo Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire eSport : le Gouvernement veut légitimer et encadrer la discipline ESPN.com ouvre une rubrique dédiée au eSport Confidentiels L’Equipe veut accélérer sur le eSport eSport : pourquoi les éditeurs doivent s’y intéresser Le marché de l’eSport se développe essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction L’Apig et le SEPM fustigent le discours de Google concernant l’absence de l’AI Mode en France L'IA tient-elle ses promesses dans le marketing et l'achat média ? 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