Accueil > Adtechs & Martechs > Les revenus programmatiques des éditeurs médias français en hausse de 37 % au premier semestre 2021 Les revenus programmatiques des éditeurs médias français en hausse de 37 % au premier semestre 2021 Les éditeurs médias ont partiellement absorbé la crise de 2020 et la vente programmatique a repris sa progression, mais de fortes disparités sont observées selon les acteurs et les formats. Par Paul Roy. Publié le 07 octobre 2021 à 18h11 - Mis à jour le 07 octobre 2021 à 18h34 Ressources L’IAB France a présenté jeudi 7 octobre son baromètre des revenus programmatiques – hors walled gardens, social et search – réalisé en partenariat avec la plateforme d’analyse publicitaire Adomik. Il reprend les données d’une trentaine de régies représentant 70 % de la couverture internet global en France. Il en ressort que sur le premier semestre 2021, les revenus programmatiques sont en hausse de + 37 %. Adomik précise que cette hausse est de seulement 10 points en comparaison avec le premier semestre 2019, avant le début de la crise sanitaire. Une performance à relativiser “La moyenne reflète mal la réalité : il y a de gros écarts entre les éditeurs, avec des variations de revenus qui oscillent de – 30 % à + 100 % par rapport au premier semestre 2020”, indique Jean-François Bernard, chief product officer et cofondateur d’Adomik. Selon lui, il est difficile de déterminer des tendances par typologies d’éditeurs en particulier, les changements technologiques (adserver, SSP, header bidding) et le transfert des investissements du direct vers le programmatique (et inversement) conduisant à ces fortes variations. Adomik note par ailleurs que sur janvier et février 2021, par rapport aux mêmes mois en 2020 (avant le début de la crise sanitaire), la variation est pratiquement nulle. Ce qui montre que le marché est toujours affecté. Côté formats, la vidéo a porté la reprise, avec une hausse de 45 % des revenus sur le semestre. Ce format représente aujourd’hui 24 % des revenus programmatiques du panel retenu. Adomik note une forte augmentation du mode programmatique garanti, dont la part des revenus (en hausse de 50 % sur le trimestre) est passée de 3 à 7 % entre le S1 2019 et le S1 2021. Enfin, Adomik a communiqué quelques chiffres donnant une idée de l’importance du header bidding chez les éditeurs français : aujourd’hui, plus de 25 % des revenus passent par prebid.js, 5 % par Open Bidding de Google, et entre 1 % et 3 % par Amazon TAM, qui est “en forte progression”, selon Jean-François Bernard (retrouvez l’ensemble des baromètres réalisés avec Adomik). Paul Roy AdtechAlliance DigitaleInformation localePQNPublicité programmatique Besoin d’informations complémentaires ? 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