Si la blockchain est parfois abordée par le marché publicitaire en vue d’apporter de la transparence et sécuriser les transactions entre les acheteurs et vendeurs d’espace, elle trouve également des champs d’application côté éditeurs. Certains d’entre eux ont été évoqués lors d’une conférence organisée mardi 6 novembre au salon de l’audiovisuel Satis Screen4All, et peuvent se classer en trois finalités : “permettre la traçabilité du contenu, collaborer de manière transparente et simplifiée, et améliorer la distribution des contenus”, résume Kati Bremme, product manager innovation et R&D chez France Télévisions.
Éric Minoli, vice-président et CTO de Groupe Média TFO, organisation média gouvernementale canadienne qui a développé un prototype blockchain testé en 2018, y voit ainsi “un outil de lutte contre les fake news en authentifiant l’auteur d’un contenu. Ce qui ne garantit pas sa validité pour autant”, ajoute-t-il. De son côté, la start-up iKast édite des “smart contracts” entre les créateurs et les diffuseurs de contenus grâce à la blockchain pour faciliter, optimiser et conditionner le versement des droits d’auteur ; ces derniers peuvent ainsi prendre en compte le nombre de visionnages d’un contenu et être perçus en temps réel. Par ailleurs, ce suivi précis permet d’obtenir des KPI tels que le taux de complétion d’une vidéo ou l’absence d’adblockers sur le terminal, qui peuvent permettre aux éditeurs de certifier la visibilité des impressions publicitaires sur leurs contenus.
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