Une société d’analyse de trafic a confié de façon anonyme au site Digiday que ses clients – certains comptant parmi les plus grands éditeurs américains – ont enregistré entre janvier et mars une baisse de 20 % de leur trafic en provenance de Facebook. Les plus forts reculs ont été enregistrés par les éditeurs qui ont le plus misé sur Instant Articles.
Ce n’est pas tout à fait une surprise, puisque ces articles, destinés à faciliter la lecture sur mobile, s’ouvrent directement sur Facebook. Mais cela inquiète les éditeurs concernés, dans la mesure où ils sont encore contraints dans la monétisation de ces formats : Facebook limite le nombre de publicités affichées et n’autorise pas encore les native ads et les vidéos. « A l’avenir, il faudra acheter du trafic auprès de Facebook pour compenser les moments de creux », s’inquiète un éditeur interrogé.