Brand safety : les éditeurs à la merci des filtres mis en place par les acheteurs ?

Les filtres, ou “listes noires,” mis en places par les agences et annonceurs pour éviter que leurs publicités ne se retrouvent accolées à des contenus violents, racistes, politiques ou pornographiques montrent leurs limites. Plusieurs éditeurs se retrouvent en effet filtrés malgré leurs contenus de qualité et voient leurs CPM et revenus publicitaires décroître.

Adexchanger cite un exemple vendredi 7 décembre : l’ensemble du site de divertissement Ranker a été bloqué par Integral Ad Science (IAS), car considéré comme “à risque”.

Il contient en fait des articles sous forme de listes pouvant utiliser des termes sensibles qui ont augmenté le score de risque de l’ensemble des contenus hébergés sous le même nom de domaine. “Nous ne bloquons pas les domaines entiers mais nous pénalisons les sites à risques : un site qui propose un article pornographique pendant un mois va être très pénalisé”, explique un vice-président d’IAS à Adexchanger.

Pour remédier à ce problème, Ranker a démonétisé tous les contenus qui risquaient de faire monter son score de risque selon les critères des outils mesureurs.