Comment le Financial Times teste le temps de chargement de ses pages

A l’occasion de la refonte de son site, le Financial Times souhaite réduire le temps de chargement de ses pages de plusieurs secondes. Notamment sur mobile. L’enjeu est de retenir le plus de lecteurs possible.

Publicités lourdes, cookies de plus en plus nombreux, design de plus en plus recherché… le temps de chargement des pages sur les sites médias prend souvent plusieurs secondes, notamment sur mobile, et fait parfois fuire les internautes. C’est l’une des préocupations majeures des éditeurs actuellement. Le Financial Times veut profiter de la nouvelle version de son site en préparation pour  diminuer le temps de chargement de ses pages, pour parvenir à moins d’une seconde contre 4 à 5 secondes en moyenne aujourd’hui. 

Mieux saisir l’impact de chaque script ajouté sur la page

“Nous voulons comprendre la relation entre la vitesse de chargement et l’engagement, pour que lorsqu’un partenaire nous demande d’ajouter un script sur la page pour augmenter les revenus de X %, nous puissions comprendre de combien les 0,5 secondes de temps de chargement supplémentaire affecteront l’engagement et les abonnements”, explique Bede McCarthy, chef de produit au FT, à Digiday. 

Pour cela, le site mène des A/B tests où il augmente volontairement le chargement de la page pour certains utilisateurs. Premier enseignement : il y a deux temps de chargement : l’“initial load”, pendant lequel les contenus se chargent, et le “total load”, pendant lequel le chargement de tous les scripts asynchrones se termine. Ce second temps est souvent plus long, mais n’est pas remarqué par l’utilisateur, selon Bede McCarthy. Selon nos informations, en France, la régie de L’Express travaille également sur le sujet. <