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Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > BENOÎT THIEULIN : « LE CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE DOIT ÊTRE UNE BOUSSOLE »

BENOÎT THIEULIN : « LE CONSEIL NATIONAL DU NUMÉRIQUE DOIT ÊTRE UNE BOUSSOLE »

Renouvelé par la ministre chargée de l’économie numérique Fleur Pellerin le 18 janvier, le Conseil national du numérique (CNN) a depuis été saisi sur trois dossiers : la neutralité d’internet, la fracture numérique et la fiscalité. Son nouveau président, Benoît Thieulin, cofondateur de l’agence digitale La Netscouade, détaille pour Satellinet ses motivations, l’organisation du Conseil qu’il veut mettre en place et les premiers sujets que celui-ci abordera.

Par Jean-Michel De Marchi. Publié le 11 février 2013 à 3h34 - Mis à jour le 11 février 2013 à 3h34
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Pourquoi avoir accepté de prendre la présidence du CNN ?

J’avais déjà approuvé le principe de sa création en avril 2011. L’idée d’un organe pour éclairer le gouvernement et les parlementaires à légiférer sur tout ce qui concerne le numérique est intéressante car depuis dix ans trop de décisions sont prises sans écouter les acteurs de l’écosystème. En revanche, sa composition me gênait : le premier CNN était trop tourné business et pas assez représentatif. Je ne suis pas intervenu dans la composition de cette nouvelle version, mais elle me convient : représentativité des grands groupes comme des start-up, présence d’universitaires, d’investisseurs, parité absolue entre hommes et femmes… Quand Fleur Pellerin m’a proposé de l’intégrer en tant que président, j’ai donc accepté.

Quels sont les écueils à éviter ?

Le numérique ne concerne pas seulement les entreprises. Il apporte une révolution économique, sociale et culturelle qu’il faut saisir et qui doit mieux impacter la société. La diversité des membres du Conseil doit y contribuer et fédérer davantage que ce n’était le cas juqu’à présent. Je tiens d’ailleurs à saluer les deux présidents précédents, Gilles Babinet et Patrick Bertrand, qui m’ont fait bénéficier de leur expérience et de leurs conseils. Parmi les éléments que je retiens de nos discussions, il faudra éviter l’absentéisme et s’affirmer, c’est-à-dire prendre des décisions claires et tranchées si on l’estime nécessaire.

Quelles seront précisément les missions du Conseil ?

Le CNN est désormais sollicité pour trois missions différentes : pour avis au gouvernement, pour recommandation ou lors d’une concertation. Saisi pour avis, nous rendrons une note de fond en nous appuyant sur des prises de parole, des auditions et des rapports. Notre méthodologie sera expliquée et la manière dont nous avons produit notre avis sera l’objet d’une explication publique, en imaginant des nouveaux formats, clairs et synthétiques. Quand il s’agira d’une saisine pour concertation – et c’est déjà le cas au sujet du rapport Colin et Collin – nous organiserons des auditions avec les personnalités du secteur. La temporalité sera plus longue, de l’ordre de six à neuf mois. Enfin, troisième saisine, nous produirons des « recommandations » sur des thèmes plus globaux qui touchent la société. Le gouvernement nous a déjà demandé une recommandation sur la lutte contre la fracture numérique.

Vous avez tous des emplois du temps chargés. Concrètement, comment allez-vous travailler ?

Il faut être clair là-dessus : être membre du CNN est valorisant, on auditionne plein de personnalités très intéressantes, ça offre un enrichissement culturel incroyable, mais la contrepartie c’est d’être disponible, présent et actif. Le décret du président de la République prévoit qu’au bout de deux absences, le membre sera remplacé. Un règlement intérieur a été mis en place pour l’organisation interne et les méthodes de travail, et un bureau provisoire composé de quatre vice-présidents a été nommé : Christine Balagué (notamment coprésidente du think tank Renaissance) en charge des libertés et droits fondamentaux, Godefroy Beauvallet (notamment maître de conférences associé à Télécom ParisTech) en charge des services publics et de la vie citoyenne, Tariq Krim (PDG- fondateur de Jolicloud), en charge de l’écosystème et de l’innovation, et enfin Valérie Peugeot (notamment chercheuse à Orange Labs), chargée de la transition numérique et de la société de la connaissance.

Quel sera le rôle exact de ce bureau ?

Benoît Thieulin : Il se réunira tous les vendredis matin, et l’assemblée plénière une fois par mois. Au sein du Conseil, des groupes de travail de cinq personnes – dont un responsable – seront mis en place par le bureau pour étudier et approfondir les dossiers, sur la base du volontariat et de l’expertise des candidats. Les groupes pourront également auditionner des personnalités. Des délibérations seront ensuite proposées à l’assemblée plénière avec un vote à la majorité simple. Le président que je suis n’aura pas de prééminence dans le vote, je souhaite que l’on rende des avis clairs et tranchés, mais pris de manière consensuelle et équilibrée.

Encore une fois, les règles sont claires et on ne pourra pas accepter de travailler avec des absents. Mais j’ai senti lors de nos premières rencontres une forte motivation, notamment à l’occasion de la première réunion plénière du 1er février. Autre exemple, nous avons proposé un séminaire facultatif samedi prochain, le 16 février : 29 membres sur 30 seront présents, le trentième étant pleinement excusé. Nous profiterons d’ailleurs de ce jour-là pour auditionner Nicolas Colin et Pierre Collin qui présenteront leur rapport sur la fiscalité de l’économie numérique.

Pour être plus équilibré, le conseil est passé de 18 à 30 membres, élus pour un mandat de trois ans renouvelable. Nous sommes tous bénévoles. Le budget est en discussion avec le ministère en charge de l’économie numérique de Fleur Pellerin. Il devrait augmenter [environ 20 000 euros en 2012, hors bureaux et personnels, NDLR]. Essentiellement pour le défraiement. Il y a unsecrétaire général (Jean-Baptise Souffron), un rapporteur (Laurent Guérin) et une assistante.

Jean-Michel De Marchi
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