Braaxe change de modèle d’agence pour se recentrer sur ses expertises clés

Ces 18 derniers mois, l’agence social media Braaxe, fondée en 2010 par Julien Casiro, a repensé son modèle pour répondre à trois principales nouvelles attentes des annonceurs identifiées par son fondateur : “Premièrement, la durée des contrats-cadres avec les agences est réduite, et nous sommes de plus en plus sollicités pour des activations. Deuxièmement, ils recherchent des acteurs de plus en plus spécialisés. Et troisièmement, ils veulent aussi des délais de réponse à leurs briefs plus courts, en quelques jours”. 

Une structure de 30 personnes maximum

Pour y répondre, l’agence a fait le choix de se recentrer autour “des métiers à haute valeur ajoutée”, dont le social media, le planning stratégique et le conseil. Ses effectifs ont été réduits de 40 à une vingtaine de personnes, principalement “grâce à un renouvellement naturel (des départs non remplacés). À la place, Braaxe s’appuie désormais sur un pool d’une soixantaine de freelances spécialisés (réalisateurs, producteurs, créatifs, chefs de projet) sollicités en fonction des demandes des annonceurs. “Notre activité est fluctuante, donc la structure ne doit pas dépasser 30 personnes à l’année pour assurer la rentabilité”, estime Julien Casiro.

Cette organisation lui permet de travailler en mode projet, et de fait, de répondre aux briefs dans des délais plus courts, en moins d’une semaine, là où c’était auparavant la durée consacrée uniquement à la conception de l’idée créative. En réduisant ses effectifs, l’agence se targue d’avoir désormais “retrouver une culture d’entreprise”. Côté business, les principaux bénéfices sont une augmentation annuelle du chiffre d’affaires d’environ un million d’euros, soit + 30 %, en particulier grâce à un taux de transformation de 70 % sur les appels d’offres, avec une multiplication par deux du newbiz. Le taux de rentabilité de l’agence est en hausse de 20 points, à 15 %.