Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > Comment Eric Aderdor veut relancer la régie Horyzon Media Comment Eric Aderdor veut relancer la régie Horyzon Media Par . Publié le 21 octobre 2015 à 18h45 - Mis à jour le 21 octobre 2015 à 18h45 Ressources Pour se concentrer sur des activités à plus forte croissance, Solocal Group (ex-Pages Jaunes Group) cède officiellement sa régie internet Horyzon Media à l’un de ses fondateurs, Eric Aderdor. Satellinet présente le bilan de la régie et ses projets de relance. Eric Aderdor est officiellement redevenu patron de Horyzon Media. Lundi 19 octobre, Solocal Group a annoncé la clôture de la cession de la régie à celui qui est l’un de ses fondateurs : Eric Aderdor avait fondé Horyzon Media avec Augustin Ory en 2004, avant de la céder en 2007 à Pagesjaunes Group, devenant du même coup directeur général de Horyzon Media et DGA de Solocal Network (son pôle Grands Comptes). Horyzon Media enregistrait à cette époque 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pour le broker Gilbert Dupont, la cession d’Horyzon Media « sous-entend que le groupe a du mal à monétiser son audience sur ces principaux sites internet ». Confronté à une lourde dette (plus d’un milliard d’euros) et pour se concentrer sur des activités à forte croissance, Solocal Group a préféré se séparer de la régie publicitaire en ligne qu’il a eu du mal à intégrer dans son organisation et qui a pâti d’un marché publicitaire difficile. Le prix de cession est estimé à quelques millions d’euros. Fin 2014, avec 50 collaborateurs, la régie affichait un chiffre d’affaires de 18,7 millions de revenus, en diminution de 18 % en un an, pour des pertes de 4,8 millions d’euros. Beacons et transformation numérique ? Pour 2015, avec désormais 25 personnes, la régie prévoient une nette réduction des pertes mais un chiffre d’affaires de nouveau en baisse, autour de 15 millions d’euros. Le défi est donc de taille pour Eric Aderdor, qui veut faire de Horyzon Media « la régie digitale indépendante de référence » en France : « Il y a une place à prendre. J’y crois car on réalisera quand même un chiffre d’affaires de 15 millions cette année, la régie possède des actifs et une marque sur lesquels il faudra capitaliser et développer de nouvelles offres. Horyzon Media a vocation à devenir le guichet unique pour les éditeurs afin de gérer et d’optimiser le revenu publicitaire de ces derniers, nous sommes en plein chantier sur nos infrastructures techniques et le recrutement. » Horyzon Media continuera par ailleurs la commercialisation de certains inventaires des sites PagesJaunes et Mappy de Solocal. Et elle pourra s’appuyer sur certains atouts, notamment un réseau d’éditeurs en régie de taille, avec également eBay, PC Inpact, (soit 27,8 millions de VU mensuels touchés selon Médiamétrie//NetRatings) et d’annonceurs fidèles : Microsoft, Peugeot, Renault, Citroën, Accor… (au total, 500 annonceurs de toutes tailles revendiqués.) La régie veut s’appuyer sur son positionnement généraliste (branding, performance, mobile) et étoffer ses offres, particulièrement la publicité locale. Elle travaillera davantage le mobile et le programmatique et proposera des offres utilisant les beacons. Une activité de conseil en transformation numérique est également à l’étude. Reconstruire une offre programmatique Concernant le programmatique, qui représentait jusque-là 8 millions d’euros de revenus, tout est à reconstruire. Lors de la cession, Solocal Group a en effet conservé Orbit Interactive SAS, société que le groupe a fondé au Maroc en 2012 pour son activité programmatique. Horyzon Media va donc devoir créer son offre programmatique et s’appuiera pour cela sur AppNexus et Smart AdServer RTB+. Enfin, si Eric Aderdor possède désormais 100 % du capital de la régie, il n’exclut pas l’ouverture de son capital à un acteur industriel ou financier. Horyzon Media Secteur d’activité : régie publicitaire. Site web : horyzon-media.co.uk – Création : février 2004. Fondateurs : Eric Aderdor et Augustin Ory. Revendu en 2007 à Solocal Group en 2007, puis racheté par Eric Aderdor en octobre 2015. Répartition du capital : 100 % détenu par Eric Aderdor. CA 2014 : 18,7 millions d’euros (- 18 % par rapport à 2013). Résultat net : – 4,8 millions d’euros. CA 2015 prévu : 15 millions d’euros environ. Audience MNR France et sites en régie : eBay, Fnac.com , PC Inpact, Mappy, PagesJaunes… (27,8 millions de VU mensuels touchés MNR, 500 annonceurs revendiqués). Principaux annonceurs : Microsoft, Peugeot, Renault, Citroën, Accor… Pour contacter la régie : Eric Aderdor, eaderdor@horyzon-media.com 06 82 68 99 49. Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Captch Me lève 160 000 euros pour prendre le virage de la publicité ciblée essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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