Accueil > Médias & Audiovisuel > Audiovisuel & vidéo > Comment Fun Radio s’est créé plusieurs communautés sur Snapchat Comment Fun Radio s’est créé plusieurs communautés sur Snapchat Par . Publié le 13 octobre 2017 à 10h01 - Mis à jour le 13 octobre 2017 à 10h01 Ressources RETOUR D’EXPÉRIENCE. Fun Radio, qui se positionne comme “la radio du son Dancefloor”, a ouvert en janvier 2016 plusieurs comptes sur Snapchat : un pour la radio et d’autres pour ses émissions. L’un des plus actifs, consacré au talk du soir “Marion et Anne-So”, compte plusieurs dizaines de milliers d’abonnés. Antoine Daccord, directeur de RTLNet, et Amir Laieb, producteur de “Marion & Anne-So”, détaillent à mind Media les dispositifs mis en place pour investir ce réseau très fermé. Origines Antoine Daccord : “Fun Radio a toujours été dans une logique d’hyper distribution et d’ultra diffusion, nous allons donc là où sont les usages. Etant une radio jeune, être au cœur de notre audience nécessite d’être présent sur Youtube, Instagram, Facebook et bien sûr Snapchat. Nous y avons lancé plusieurs comptes en janvier 2016, en faisant le choix de ne pas être sur Discover, qui coûte cher en ressources, mais d’utiliser les stories pour amplifier notre média traditionnel radio. C’est la mission de 10 personnes chez Fun Radio, qui sont chargées de l’animation sur l’ensemble des réseaux sociaux, dont Snapchat. “ Amir Laieb : “Pour une émission comme Marion et Anne-So, dont le cœur de cible est composé de jeunes de 12-25 ans, Snapchat sert à recruter de nouveaux auditeurs, qui nous découvrent d’abord sur le réseau social avant de nous écouter.” Dispositif Antoine Daccord : “L’une des difficultés de Snapchat est que le réseau est très fermé. Il y est difficile de recruter des abonnés sans utiliser de la promotion extérieure. Au moment de nous y lancer, nous avons donc monté quelques dispositifs autour d’événements. Pour le concert Ibiza Experience 2016 à Bercy, nous avons noué un partenariat avec Snapchat qui nous a permis de créer gratuitement un filtre Fun Radio que les utilisateurs pouvaient utiliser dans leurs snaps et stories. Cette année, lors de l’édition 2017 du concert, nous étions les premiers en France à avoir accès aux lunettes Spectacles (des lunettes de soleil qui permettent de snapper en direct, ndlr), que nous avons fait porter aux animateurs et DJ de la soirée. Nous offrions également 10 paires à des auditeurs.” Amir Laieb : “Au quotidien, le recrutement d’abonnés sur Snapchat se fait en discutant avec ses utilisateurs toute la journée. Il y a une proximité plus importante que sur Instagram et Twitter, utilisés pour montrer les coulisses de l’émission de façon plus traditionnelle. Sur Snapchat, nos abonnés découvrent la vie de bureau, la fabrication d’une émission et le direct antenne par ceux qui le font. Notre journée commence à 10h : en général, nous demandons aux auditeurs ce qu’ils souhaitent voir aborder comme sujets dans l’émission du soir en appelant parfois à des témoignages (par exemple autour du thème “les stages de 3e”). Nous envoyons ensuite jusqu’à une dizaine de snaps dans la journée pour raconter la vie de la radio. Lorsqu’un artiste est invité, nous demandons à nos abonnés d’envoyer leurs questions en snappant un message ou une vidéo, et dans ce dernier cas nous en diffusons certaines à l’antenne. Nous montons également des dispositifs pour Snapchat comme “opération bahut” où l’on va chercher un auditeur à la sortie de son collège pour passer l’après-midi et la soirée avec lui. Enfin, nous recevons régulièrement dans notre émission des “influenceurs” très populaires sur le réseau social, comme OhmondieuSalva, qui a fait sa première radio nationale chez nous. A chaque fois, nous partageons tous ces moments en direct sur Snapchat, puis des extraits sur Instagram, Facebook, Twitter… et pendant l’émission, nous renvoyons également très régulièrement à nos comptes Snapchat. Enfin, au sein du réseau, les utilisateurs se partagent nos stories, ce qui nous offre une grande visibilité. “ Résultats Amir Laieb : “Snapchat fournit très peu de données, nous ne connaissons donc pas exactement le nombre de nos abonnés et il est difficile de mesurer l’impact de chaque opération. Nous estimons toutefois que nous en totalisons plusieurs dizaines de milliers pour le compte Marion et Anne-So, ainsi que sur celui de Fun Radio, car il peut nous arriver de recevoir des dizaines de milliers de messages lorsque nous sollicitons nos auditeurs. Nous recevons également des snaps de personnes nous disant avoir découvert l’émission grâce à nos stories, alors qu’ils n’écoutaient pas du tout la radio avant. C’est déjà un indicateur très important pour nous.” Antoine Daccord : “Nous avons l’impression de créer de l’interactivité supplémentaire par rapport aux autres réseaux, en plus de toucher de nouvelles cibles, le tout sans y consacrer des moyens considérables”. Et après ? Amir Laieb : “Nous envisageons de produire davantage de contenus en vertical autour de l’émission, aujourd’hui filmée dans un format horizontal classique. Cela nous permettrait d’alimenter nos stories sur Snapchat, mais aussi sur Instagram et Facebook, où ce format gagne en puissance.” Propos recueillis par Marion-Jeanne Lefebvre MobilePlateformisationRadioRéseaux sociauxSnapchat Besoin d’informations complémentaires ? 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