Accueil > Marques & Agences > Achat média > Comment les éditeurs peuvent échapper au blocage dans Google Chrome Comment les éditeurs peuvent échapper au blocage dans Google Chrome Par Aymeric Marolleau. Publié le 15 février 2018 à 18h14 - Mis à jour le 15 février 2018 à 18h14 Ressources Dans 30 jours à compter du 15 février 2018, le navigateur Google Chrome, utilisé par plus de 50 % des internautes français, commencera à bloquer toutes les publicités sur les sites qui diffusent des formats ne respectant pas les normes de la Coalition for Better Ads. La mesure est moins brutale qu’il n’y paraît, puisque les éditeurs ont plusieurs échappatoires. Les éditeurs qui ne diffusent que “quelques” formats intrusifs ne reçoivent qu’un avertissement. Seuls les sites qui diffusent “de façon répétée des formats intrusifs” reçoivent un statut “échec”, synonyme de blocage. Ils ont alors 30 jours pour corriger leur expérience publicitaire avant que Google n’applique sa sanction. Soumettre son site pour révision à Google suspend le blocage pendant 30 jours, et les éditeurs peuvent échouer à ce test jusqu’à trois fois sans conséquence. En outre, le simple fait de contester son statut “échec” auprès de Google suffit à suspendre le blocage. De plus, les éditeurs qui décrocheront la certification “Better Ads Experience Program” de la Coalition for Better Ads n’échapperont pas à l’audit, mais ceux qui obtiendront le statut “échec” ne seront pas aussitôt bloqués. Ils entreront dans un “processus de résolution de conflit”. En Europe, sur 100 000 sites évalués le 5 février 2018, Google indique qu’ils ne sont que 0,6 % à avoir reçu un avertissement, et 0,9 % à être en échec. “Notre but n’est pas de bloquer la publicité sur les sites, mais d’améliorer l’expérience pour les utilisateurs. C’est aussi une façon de protéger les 98,5 % de sites qui se comportent convenablement contre une nouvelle poussée de l’adblocking, dont le taux d’équipement atteint aujourd’hui 30 %”, explique à mind Media Scott Spencer, directeur produits chez Google. Il y a quelques semaines, mind Media révélait que L’Equipe, Doctissimo et Le Progrès avaient fin janvier le statut “échec” (lire sur notre site). Les deux premiers ont depuis résolu le problème, tandis que Le Progrès a soumis une nouvelle copie à Google, qui étudie à nouveau son site. Par ailleurs, une quinzaine de sites majeurs français avaient reçu un “avertissement”. C’est encore le cas de Météo France, Marie France, La Voix du Nord, Femme Actuelle, Gamekult, Orange, Gala et Côté Maison. Aymeric Marolleau AdblockersFormats publicitairesNavigateurs Besoin d’informations complémentaires ? 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