Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > De plus en plus attaqué, Google réorganise sa direction Europe pour améliorer son lobbying De plus en plus attaqué, Google réorganise sa direction Europe pour améliorer son lobbying Par . Publié le 02 mars 2015 à 7h29 - Mis à jour le 02 mars 2015 à 7h29 Ressources Un accord amiable à 320 millions d’euros en discussion avec le Fisc italien pourrait faire jurisprudence dans d’autres pays européens. Pour mieux faire face à différentes procédures (fiscalité, abus de position dominante, gestion des données personnelles), le groupe américain annonce la centralisation de son management européen. Le quotidien Corriere della Sera, évoque, dans son édition du mercredi 25 février, une transaction entre le Fisc italien et Google, à travers laquelle celui-ci aurait reconnu un revenu imposable, non déclaré jusqu’ici, de 800 millions d’euros sur cinq ans. Le groupe américain aurait également affirmé au ministère de la Justice être prêt à verser un impôt forfaitaire de 40 % sur ce montant, soit 320 millions d’euros. Un accord lié à la fiscalité de Google serait une première en Europe La filiale italienne du groupe est soupçonnée d’évasion fiscale, mais les discussions ne sont pas totalement achevées. Au même moment, le parquet de Milan a d’ailleurs annoncé avoir ouvert une enquête pour « déclaration frauduleuse » à l’encontre de Google en Italie. Le procureur de la République de Milan a nié qu’un accord ait été trouvé, et Google, interrogé par Satellinet, n’a pas souhaité faire de commentaire. Si cette transaction se confirme, ce serait la première fois que le groupe américain reconnaît une pratique fiscale contraire à une législation locale. Google est également concerné par des procédures, notamment en France, en Espagne et en Allemagne. Pour ses pratiques fiscales (des procédures ont été engagées par les administrations fiscales de plusieurs Etats), pour sa gestion des données personnelles (des litiges l’opposent aux CNIL européennes), et pour ses abus de position dominante (des concurrents, comme ceux regroupés au sein de l’OIP, qui ont introduit des actions en justice devant la Commission européenne). Google réorganise son lobbying Pour reprendre la main, Google a annoncé, jeudi 26 février, la réorganisation de son encadrement en Europe. Celui-ci était divisé en deux zones distinctes : d’un côté l’Europe du Nord (Scandinavie, Royaume-Uni, Allemagne et les Pays-Bas), de l’autre l’Europe du Sud (dont la France), l’Afrique et le Moyen Orient. Ces deux zones sont désormais fusionnées et dirigées par le britannique Matt Brittin, jusqu’ici responsable de l’Europe du Nord. Les responsables des 25 pays où Google est implanté lui reportent (48 bureaux pour 9 000 salariés, dont 600 en France). Carlo d’Asaro Biondo, basé à Paris et qui était directeur de la deuxième zone, est nommé responsable des partenariats commerciaux pour l’Europe. L’objectif implicite de cette réorganisation est de centraliser le management et le pouvoir décisionnel afin d’être plus efficace dans son influence. Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Google reconnu coupable d’abus de position dominante en Russie Une rencontre entre Juncker et le CNNum prévue ces prochains jours essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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