Deloitte Digital : pourquoi Deloitte lance une entité entièrement dédiée au numérique

Le cabinet de conseil vient de lancer en France Deloitte Digital, un nouveau département qui réunit des experts du numérique et des créatifs, tourné vers l’amélioration et l’optimisation des parcours clients.

Deloitte a annoncé il y a quelques jours la création de Deloitte Digital en France. Cette entité est une initiative mondiale du cabinet de conseil, d’abord lancée aux Etats-Unis en juin 2012 et maintenant présente dans 16 pays. Elle emploie 3 000 personnes dans le monde. En janvier, c’est la société de conseil Boston Consulting Group, son concurrent, qui annonçait la création d’une entité digitale, BCG Digital Ventures.

« Toute personne qui travaille dans un environnement de conseil est désormais amenée à travailler sur la problématique des transformations digitales, laquelle comprend des prismes différents. Nous avons fait le choix d’assembler les compétences et expertises qui nous permettent d’accompagner nos clients depuis la définition de leur vision stratégique jusqu’à la réalisation de projets digitaux, avec l’ambition de transformer les parcours clients », explique Sébastien Ropartz, associé en charge de Deloitte Digital.

Une vingtaine d’embauches

50 personnes composent ce nouveau département. Pour un peu moins de la moitié d’entre eux, il s’agit de créations de postes. « Nous avons, dans cette équipe, des marketers, des data scientist, des chefs de projets web et mobile, des développeurs, des directeurs artistiques, des web et UX designers », détaille Sébastien Ropartz. L’aspect créatif est le plus novateur pour Deloitte Digital, qui souhaite ainsi devenir « plus qu’une agence digitale. Nous rassemblons les savoir-faire de l’agence et du conseil digital », selon Sébastien Ropartz.

La société travaille aujourd’hui avec des clients du retail, des médias, de la banque / assurance et la grande consommation. Pour un client issu de la presse (dont le cabinet ne souhaite pas révéler le nom), Deloitte Digital travaille par exemple sur l’optimisation du business model, l’augmentation du taux de conversion des lecteurs gratuits vers l’abonnement et l’efficacité des campagnes marketing online.

« Dans ce cas présent, nous sommes amenés à collecter et qualifier des données sur des abonnés potentiels puis à gérer la partie technique. Et nous pouvons aller jusqu’au déploiement d’actions opérationnelles et de campagnes marketing », explique Sébastien Ropartz.