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Accueil > Médias & Audiovisuel > Directive droit d’auteur : 7 éditeurs ont déjà répondu favorablement aux nouvelles règles de Google

Directive droit d’auteur : 7 éditeurs ont déjà répondu favorablement aux nouvelles règles de Google

A partir du 24 octobre, en réaction à la directive droit d’auteur, Google n’affichera plus dans ses résultats de recherche que le titre des articles des sites français considérés comme “publication de presse”. A moins qu’ils n’ajoutent trois balises dans leur code HTML, et sans être rémunérés en contrepartie. Mercredi 15 octobre, mind Media a analysé les choix de 186 sites : 18 d’entre eux, appartenant à 7 éditeurs, se sont déjà pliés aux nouvelles règles, malgré les dissensions qui agitent l’interprofession.

 

Par Aymeric MarolleauJean-Michel De Marchi. Publié le 16 octobre 2019 à 18h10 - Mis à jour le 12 novembre 2021 à 18h38
  • Ressources

Six mois après l’adoption par le parlement européen de la directive sur le droit d’auteur contraignant les grandes plateformes à rétribuer les éditeurs de presse et les auteurs pour l’agrégation de certains contenus, deux mois après sa transposition dans le droit français et un mois avant son entrée en vigueur dans l’Hexagone, Google a précisé le 25 septembre la façon dont il entend l’appliquer.

Qu’est-ce que la directive sur le droit d’auteur ?
Le Parlement européen a approuvé le 26 mars 2019 la proposition de directive sur le droit d’auteur, qui contraint notamment les plateformes les plus importantes (celles d’au moins trois ans d’existence, ayant des revenus annuels supérieurs à 10 millions d’euros et plus de 5 millions de VU mensuels) à installer des dispositifs de filtrage des contenus pour prévenir leur piratage (nouvel article 17) et crée pour les éditeurs de presse un droit voisin donnant lieu à un mécanisme de rétribution (nouvel article 15). Elle a été transposée dans le droit français le 24 juillet 2019 par la promulgation de la loi n° 2019-775. 

Le groupe a affirmé que quoiqu’il arrive il ne rémunérera pas les éditeurs pour leurs contenus présents dans ses résultats de recherche. Son algorithme de référencement ne changera pas, mais l’affichage des contenus sur le search classique, Google Actualités et Explore différera selon la volonté des éditeurs. En effet, Google affiche aujourd’hui par défaut les titres et aperçus des articles dans ses résultats de recherche.

A partir du jeudi 24 octobre, seuls les titres le seront, et ce sera aux médias d’indiquer aux robots d’exploration de Google s’ils souhaitent qu’une photo (“vignette”), un extrait vidéo ou un résumé (“snippet”) l’accompagnent, et la taille de chacun. Ce changement de régime ne concerne toutefois que les sites qui choisiront de continuer à être considérés par Google comme “publication de presse européenne”. 

Comment les éditeurs peuvent-ils techniquement indiquer leur choix ? A l’aide des “balises Meta”, inscrites au sommet du code HTML de leurs pages web, qui leur permettent depuis les débuts du web de donner des indications aux moteurs de recherche pour catégoriser leur contenu. A la quinzaine qui existent déjà (follow, index, noodp, etc.), Google vient d’en ajouter quatre : no-snippet, max-snippet, max-image-preview et max-video-preview (voir notre encadré). 

Quelles sont les quatre nouvelles balises Meta introduites par Google ?
“No-snippet” permet d’indiquer à Google de ne pas afficher d’extrait ou d’aperçu de vidéo de cette page dans les résultats de recherche. Une miniature statique (si disponible) restera visible. 

“Max-snippet: [nombre]” permet d’afficher un extrait textuel faisant au maximum [nombre] caractères. Choisir la valeur 0 permet d’empêcher Google de montrer un extrait textuel. La valeur -1 lui indique qu’aucune limite de caractères spécifique ne doit être prise en compte.

“Max-image-preview:[setting]” permet d’indiquer la taille maximale des aperçus de format “image”. La variable [setting] peut prendre trois valeurs différentes : none (aucun aperçu d’image ne sera montré pour la page), standard (affichage d’un aperçu image par défaut) et large (une image de plus grande taille peut être montrée, jusqu’à atteindre la largeur entière du viewport).

“Max-video-preview:[nombre]” permet d’afficher, pour les vidéos présentes sur une page web, un aperçu au format vidéo qui dure au maximum [nombre] secondes. Si l’éditeur choisit la valeur 0, un aperçu au format image pourra être utilisé. -1 ne limite pas la longueur de l’extrait.

Dans les trois cas, tous les formats de résultats de recherche sont impactés : résultats classiques, Google Images, Discover et Assistant. 

Néanmoins, les données structurées et les accords passés avec Google l’emportent sur les balises “max-snippet” et “max-image-preview”.

Tous les détails sur le site de Google.

 

Que dit le code HTML des 186 sites analysés ?

Comment les éditeurs réagissent-ils aux nouvelles règles imposées par Google ? Difficile à dire, tant les discussions au sein de l’interprofession sont houleuses. Jusqu’à présent, seule l’Alliance de la presse d’information générale (APIG), qui rassemble les éditeurs de presse quotidienne nationale et régionale, a officiellement réagi, pour dénoncer la méthode et le fond. A leurs risques et périls. “Les éditeurs qui feraient le choix d’empêcher Google de récupérer une partie de leurs contenus, de leurs images ou de leurs vidéos pour améliorer leur visibilité sur ses environnements (résultat classique, Google Images, Discover et Assistant) risquent de voir leur trafic s’en ressentir fortement, estime Virginie Clève, fondatrice du cabinet de conseil en stratégie numérique Largow et spécialiste du SEO. Sans description, leur taux de clic sur Google Discover et Actualités va beaucoup baisser. Sans grande image, leurs articles pourraient ne plus apparaître au format AMP, qui représente 30 à 70 % du trafic mobile total d’un site média.”

Avant même l’échéance du 24 octobre, mind Media a voulu savoir quels sites média français ont accepté d’autoriser Google à reprendre une partie de leurs contenus, de leurs images ou de leurs vidéos sans contrepartie. Pour cela, nous avons étudié mardi 15 octobre le code HTML de la page d’accueil de 186 d’entre eux (la liste est ici). Premier constat : 88 sites ont recours à des balises Meta, soit un peu moins d’un sur deux (environ 47 %). 

Parmi ces 88 éditeurs, ils sont 18 à avoir adopté au moins l’une des quatre nouvelles balises requises par Google. “Max-snippet” est la plus représentée (18 sites) devant “max-image-preview” (17 sites) et “max-video-preview” (13 sites). Aucun site n’a introduit “no-snippet” sur sa page d’accueil. 

Sept éditeurs déjà alignés avec Google

Ces 18 sites sont gérés par sept éditeurs différents : CCM Benchmark (groupe Figaro), Cerise (Prisma Media), Prisma Media lui-même (sur voici.fr), le groupe La Dépêche, Bayard (sur pelerin.fr), Meltygroup et Wamiz (Nestlé). 13 d’entre eux ont donné des instructions dans les trois balises, Voici.fr n’en donne que pour l’extrait textuel, et Meltygroup n’autorise pas la reprise d’extrait vidéo (voir tableau). 

Balise par balise, quels choix ont-ils fait ? Tous autorisent Google à reprendre un extrait textuel sans limite de caractères, et une image de grande taille.

Les positions diffèrent en revanche en ce qui concerne la longueur de l’extrait vidéo : huit sites (gentside.com, lindependant.fr, midilibre.fr, ohmymag.com, pelerin.com, ladepeche.fr, wamiz.com) ne donnent pas de limite de temps, tandis que cinq d’entre eux (commentcamarche.net, hugolescargot.com, journaldesfemmes.com, journaldunet.com, linternaute.com) imposent l’arrêt après 15 secondes.

 

Par ailleurs, parmi 14 les balises qui pré-existaient à celles que Google vient de créer, les plus représentées sont “index”, qui indique aux robots de Google qu’ils peuvent afficher la page dans les résultats de recherche, et “follow”, qui leur permet de suivre les liens de la page.

Des balises difficiles à mettre en place

Lorsque nous avons relevé ces informations, il restait plus d’une semaine aux éditeurs pour faire le balisage de leurs pages. Il est donc difficile de se prononcer sur le choix final des éditeurs qui n’ont pas encore sauté le pas en date du 15 octobre. Nous suivrons régulièrement pour vous l’évolution du sujet.

Quoiqu’il en soit, “la mise en place est complexe, avec une dimension technique autant que stratégique, estime Virginie Clève. Tous les médias n’ont pas que des domaines lié à l’actualité, mais aussi des sites de conjugaison, des dictionnaires, des guides shopping… Il faudra gérer la question sous-domaine par sous-domaine, voir rubrique par rubrique ou template par template. Des groupes comme Le Monde et Le Figaro ont des millions de page, parfois sous d’anciens CMS. Sans compter les conflits entre la balise et les données structurées, qui l’emportent.”

En outre, la prise en compte des balises se fera au rythme des visites des robots de Google, fréquentes pour les pages d’accueil, beaucoup plus rares pour les anciens articles.

Aymeric MarolleauJean-Michel De Marchi
  • Réglementation
  • SEO

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