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Accueil > Médias & Audiovisuel > Abonnements en ligne > Droits d’auteur : Google ne veut pas rémunérer les éditeurs et va modifier l’affichage des contenus dans son référencement

Droits d’auteur : Google ne veut pas rémunérer les éditeurs et va modifier l’affichage des contenus dans son référencement

L'association réunissant la presse quotidienne nationale et la presse régionale a aussitôt réagi en critiquant "un véritable contournement de l’esprit de la loi française et plus largement de la directive européenne", tout comme les autorités politiques.

Par Jean-Michel De MarchiPaul Roy. Publié le 25 septembre 2019 à 13h31 - Mis à jour le 25 septembre 2019 à 13h31
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Richard Gingras, VP News de Google, a précisé lors d’une conférence de presse mercredi 25 septembre à Paris (lire aussi sa note sur le blog de Google), la façon dont le groupe veut appliquer la directive européenne sur le droit d’auteur qui entrera en vigueur en France fin octobre. En premier lieu, la société annonce que, quoi qu’il arrive, elle ne rémunérera pas les éditeurs pour leurs contenus présents dans ses résultats de recherche : “Nous n’avons pas l’intention de payer une licence pour la reprise d’un extrait d’un contenu”, a souligné Richard Gingras.

En parallèle, le groupe confirme que son algorithme de référencement ne changera pas, mais que l’affichage des contenus sur le search classique, Google Actualités et Explore différera en fonction de la volonté des éditeurs : aujourd’hui, Google affiche par défaut les titres et aperçus des articles dans ses résultats de recherche. 

Dans la nouvelle configuration de son référencement qui sera mis en place ces prochaines semaines, seuls les titres seront affichés par défaut et ce sera aux médias d’indiquer à Google s’ils souhaitent qu’une vignette et/ou un résumé l’accompagnent et si oui leur taille. Les éditeurs européens qui ne se sont pas manifestés n’auront donc par défaut plus d’aperçu de leurs articles autre que le titre.

“Les éditeurs ont toujours eu la possibilité de choisir s’ils voulaient ou non que leurs contenus soient accessibles via le moteur de recherche de Google ou sur Google Actualités”, souligne Richard Gingras. Il rappelle que “rien qu’en Europe, Google est à l’origine de plus de 8 milliards de visites par mois sur les sites des éditeurs de presse” et souligne l’aide apportée aux éditeurs et aux médias, que ce soit par ses financements, les ateliers de formation et la mise à disposition d’outils.

Peu de discussions avec les éditeurs 

Des positions dures ont été exprimées ces derniers mois par les éditeurs français d’un côté et Google de l’autre. Sans surprise, les éditeurs de presse ne sont pas satisfaits de la position de Google et sa médiatisation. Dans un communiqué publié dès mercredi 25 septembre en fin de journée, l’Alliance de la presse d’information générale (APIG), l’organe professionnel des éditeurs le plus en pointe dans les négociations avec Google et Facebook, qui rassemble les éditeurs de presse quotidienne nationale et de presse régionale, s’offusque de la méthode et du fond :

  • “Cette décision qui n’a donné lieu à aucun échange, ni aucune concertation apparaît comme un véritable contournement de l’esprit de la loi française et plus largement de la directive européenne. Elle marque, encore une fois, la volonté de Google de ne pas respecter les règles et d’abuser de sa position dominante pour imposer sa propre loi. Surtout, elle est en contradiction totale avec les déclarations et autres professions de foi constantes de Google en faveur de la presse et notamment de l’importance de son soutien pour le débat démocratique.

L’association d’éditeurs ajoute vouloir “solidairement réagir et mettre tout en oeuvre pour qu’un véritable partage de la valeur avec les plateformes et les principaux acteurs numériques devienne une réalité.”

Le gouvernement réagit, le Sénat aussi

Le gouvernement français, qui a été le plus rapide en Europe à faire transposer par le Parlement la directive européenne dans le droit français, a également critiqué la position de Google mercredi 25 novembre par la voix de son ministre de la Culture et de la communication, Franck Riester :

  • “Les déclarations de Google sur la question de la rémunération ne sont pas admissibles. L’objectif politique poursuivi par la création du droit voisin, et sa traduction dans la loi, sont extrêmement clairs : permettre un juste partage de la valeur produite, au bénéfice des plateformes, par les contenus de presse. De ce point de vue, la proposition de Google n’est évidemment pas acceptable, comme je l’ai indiqué à M. Gingras et à ses équipes. J’appelle à une véritable négociation globale entre Google et les éditeurs : la définition unilatérale des règles du jeu est contraire à la fois à l’esprit de la directive et à son texte. Je m’entretiendrai très prochainement avec mes homologues européens pour remédier à cette situation.”

Le Sénat a pris position dans le même sens.

Jean-Michel De MarchiPaul Roy
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