France Télévisions veut augmenter la création de contenus nativement numériques

Takis Candilis, directeur général délégué à l’antenne et aux programmes de France Télévisions, a donné mardi 9 octobre quelques indications sur ses orientations concernant le numérique, dont il a également la charge, lors d’une rencontre avec les journalistes médias.

Concernant la direction du pôle numérique du groupe, qu’il supervise, Takis Candilis a justifié le remplacement au printemps, à son initiative, du directeur du numérique Frédéric Bonnard par Encarna Marquez (notre information datée de mai) par la volonté de donner un nouveau dynamisme, ajoutant qu’une nouvelle organisation et une nouvelle stratégie seraient annoncées prochainement. Parmi les orientations, chacune des directions transverses au programme va intégrer un responsable du numérique.

Renforcer l’offre pour les jeunes

Un effort est par ailleurs prévu concernant la création de programmes en ligne. Le budget pour l’achat et la création de contenus nativement numériques – documentaires et fictions – qui s’élevait à 3,5 millions d’euros en 2018, sera augmenté. Cette activité est placée sous la responsabilité de Sened Dhab, actuel directeur adjoint du numérique en charge des programmes (sa fiche LinkedIn). Une dizaine de programmes sont prévus.

Takis Candilis dit également réfléchir à la façon d’adresser la cible des 12-17, qui ne fait actuellement pas l’objet d’une marque média dédiée, contrairement à Zouzous (3-6 ans), Ludo (6-12 ans) et Slash (18-35 ans). Pour cette dernière offre (lire les détails sur notre site), lancée en février 2018, le numéro deux de France Télévisions a indiqué vouloir “décupler” l’investissement du groupe pour porter le budget de chaque série à un montant compris entre 700 000 et 1 million d’euros. 10 séries différentes sont programmées.

Enfin, concernant Salto, le projet d’offre vidéo gratuite et payante commune à France Télévisions, TF1 et M6, le dossier va très prochainement être soumis à l’autorisation de l’autorité de la concurrence européenne, qui statue dans un délai compris entre trois mois et un an.