Google et Facebook comptent pour moins de 5 % des revenus des éditeurs américains

Les éditeurs ont-il raison de poursuivre une large diffusion de leurs contenus via les médias sociaux ? Si l‘objectif est d’augmenter leurs audiences, cette stratégie tarde à porter ses fruits pour ce qui est de la monétisation.

Selon une étude menée auprès de 20 éditeurs américains par leur association professionnelle, Digital Content Next, et dévoilée jeudi 8 février, Google et Facebook ont en effet compté pour moins de 5 % dans leurs revenus au premier semestre 2017. Au total, les plateformes tierces (Facebook et Facebook Instant Articles, Google AMP, Instagram, Snapchat, Twitter…) n’ont rapporté que 10 millions de dollars à ces 20 éditeurs, soit 16 % de leurs revenus numériques, contre 14 % l’année précédente. Par ailleurs, Digiday souligne que la vidéo a représenté environ 85 % des revenus tirés des plateformes tierces.