La PQR est moins dépendante du trafic de Google que les autres familles de presse

Si Facebook est souvent perçu comme une source ce trafic qui instaure une dépendance, notamment depuis la dernière évolution de son fil d’actualité, Google demeure un vecteur d’audience majeur pour les éditeurs de sites. Pour quantifier le poids du search pour les sites web et mobiles (de presse mais aussi distributeurs, banques, voyagistes…) My Media Group a présenté le mardi 20 mars son Search Dependance Index. Grâce aux données fournies par SimilarWeb, Alexa et Semrush, le groupe d’agences médias attribue un indice compris entre 0 et 100 (plus l’indice est bas, moins le site est dépendant au search) au top 100 Mediametrie//Netratings. L’index moyen français est chiffré à 34 en janvier 2018, et les sites de Lidl.fr (premier annonceur français) et Blablacar.fr sont les plus performants avec une note de 1. 

Dans la presse en ligne, les résultats sont plus contrasté, notamment en raison des relations qu’entretiennent les médias avec Google via Google News et Google AMP. La PQR obtient les scores les plus bas avec un index de 20, en raison de la fidélité à ces titres de proximité, explique My Media. Dans cette catégorie, les titres les moins dépendants au trafic du search sont DNA.fr avec un index de 9, 10 pour Laprovence.com et 13 pour Varmatin.com. Les sites de radios et de télévision ainsi que la PQN (27 pour Libération.fr, 28 pour Lemonde.fr, 30 pour 20minutes.fr) plus dépendants de l’actualité nationale, obtiennent des index respectifs de 31 et 35. Ils sont suivis par les médias pure-players (33 pour Huffingtonpost.fr, 61 pour allocine.fr, 64 pour 01net.com) qui affichent un score moyen de 41, et par la presse magazine (15 pour Courrierinternational.fr, 21 pour Marianne.net, 32 Telerama.fr) avec une moyenne de 50.