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Accueil > Médias & Audiovisuel > Audiovisuel & vidéo > Laurent Frisch (Radio France) : “Nous préparons une nouvelle offre de radio personnalisable”

Laurent Frisch (Radio France) : “Nous préparons une nouvelle offre de radio personnalisable”

Par . Publié le 27 avril 2017 à 18h24 - Mis à jour le 27 avril 2017 à 18h24
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Laurent Frisch est depuis 2015 le directeur numérique de Radio France. En deux ans, il a constitué son équipe et organisé la refonte de tous les sites du groupe audiovisuel. Pour mind Media, il détaille la nouvelle organisation de sa direction et ses projets pour mettre à niveau l’offre numérique du groupe, tant du point de vue éditorial que publicitaire. Il évoque aussi la possibilité de pouvoir agréger les programmes de différentes antennes au sein d’une nouvelle plateforme.


Bio

2015 Directeur du numérique à Radio France

2011 Directeur de France Télévisions Editions Numériques

2010 Directeur du marketing internet de PagesJaunes

2006 Directeur des nouveaux médias à France Télécom–Orange

2004 Directeur R&D et technologies de sécurité à France Télécom


Depuis votre arrivée, vous avez recruté de nombreux cadres. Comment est organisée la direction numérique aujourd’hui ?

Le numérique chez Radio France est organisé en trois grands pôles centraux et d’un pôle éditorial chaîne par chaîne. Les pôles centraux sont l’innovation, dirigé par Mathieu Beauval, le produit et marketing, dirigé par Ari de Sousa, et le pôle technique, dont Maziar Dowlatabadi (voir sa fiche LinkedIn, ndlr) a été nommé directeur adjoint en janvier dernier. Cette organisation est complétée au niveau du comité de direction par un directeur méthode et architecture, Geoffroy Montel, une coordinatrice de projet, Arianne Chanteloup et une déléguée RH et gestion, Caroline Savart. Nous avons également recruté, ces derniers mois, des responsables d’équipes à l’intérieur de ces directions : Christelle Macé, venue de L’Express (lire sur le site de mind Media, ndlr), a été nommée responsable du marketing digital sous la direction d’Ari de Sousa et Philippa Rimmer, venue de Vivendi, a été nommée responsable des applications mobiles. Nous sommes désormais 50, soit autant qu’il y a deux ans. Nous serons bientôt 59 une fois que l’on aura remplacé quelques départs et recruté sur les postes vacants.

Quel est le budget numérique de Radio France cette année ?

Les moyens alloués aux projets numériques ont augmenté en 2017 de 2 millions d’euros, pour s’élever à 11,2 millions : 7,2 millions d’euros en fonctionnement et 4 millions d’euros en investissement (contre 3,5 millions en 2016). C’est un vrai effort que fournit Radio France. Nous avons beaucoup investi depuis deux ans pour mettre à niveau Radio France dans la distribution de contenus. Désormais, nous nous mettons à niveau sur les applications tout en déployant des logiques plus éditoriales.

Lors de la fusion en septembre des offres numériques de la radio France Info et de francetv Info, il a été décidé de supprimer la publicité sur le nouveau site. Avez-vous réussi à compenser les pertes publicitaires liées à cette décision (lire sur notre site) ?

Oui, les revenus publicitaires numériques de Radio France sont encore en progression malgré un marché chahuté (en 2015, ils se sont élevés à 1,6 million d’euros, contre 1 million en 2014, soit 60 % supplémentaires, ndlr). Il est difficile de chiffrer la progression en 2016, tant le périmètre a changé, mais les pertes ont été compensées par une croissance soutenue des audiences sur les autres offres numériques. Le site France Bleu a par exemple vu sa fréquentation multipliée par quatre en deux ans. Au total, 40 millions de vidéos sont visionnées chaque mois sur nos sites, contre 1,5 million il y a deux ans. Cette année, nous allons soutenir la croissance globale de l’offre, mais également chercher de nouvelles formes de recettes. Nous l’avons déjà fait en commençant à monétiser les podcasts, et, depuis deux semaines, nos vidéos Youtube, grâce à un accord avec Google. Nous pourrions également monétiser nos contenus sur les réseaux sociaux, mais ça n’a pas été notre priorité jusqu’à présent.

Après la refonte de vos sites, quels sont vos projets dans le numérique ?

D’abord, la refonte des sites n’est jamais vraiment terminée : le défi est toujours d’aller chercher une audience qui va au-delà de nos auditeurs. Nous avons en particulier un projet majeur autour de France Musique. Il s’agit d’une plateforme d’écoute à la demande de l’ensemble de nos productions propres (concerts, pastilles musicales…), qui doit voir le jour d’ici la fin de l’année. Nous avons également commencé la refonte de nos applications mobiles : FIP a été refondue l’année dernière, France Inter début février, nous lançons maintenant un chantier autour de l’application Radio France, que l’on souhaite enrichir de l’écoute à la demande en la réunissant avec l’application RF Podcast qui existe sur Android. Nous préparons également une nouvelle offre de radio personnalisable pour la rentrée. Elle sera disponible sur site web (desktop et mobile) pour s’adresser à un public international francophone : ce site accueillera une sélections de programmes issus des sept antennes de Radio France, en écoute à la demande sous la forme d’une grille dynamique éditorialisée. L’idée est que n’importe qui dans le monde puisse constituer sa propre radio et trouver un programme à écouter correspondant à ses envies à n’importe quel moment de la journée.

Travaillez-vous sur l’innovation en dehors des supports traditionnels ?

Avec Philippa Rimmer, qui va arriver pour le côté produit, et Ivan Thomas côté technique, nous travaillons sur des applications pour voiture connectée, ainsi que sur les objets connectés qui fonctionnent avec des assistants vocaux (comme Echo d’Amazon avec l’assistant vocal Alexa, ou encore Google Home). Même si ces produits ne sont pas encore sortis en France, nous sommes convaincus qu’ils peuvent apporter beaucoup à l’écoute en direct et à la demande de la radio.

Pourquoi avoir changé de régies vidéo et mobile ?

J’ai la conviction que l’enjeu principal des médias est aujourd’hui de monter en gamme en termes d’expérience utilisateur et de qualité publicitaire offerte aux annonceurs. Radio France donc lancé en 2016 deux consultations autour des régies publicitaires mobile et vidéo, basées sur des critères de qualité, avec plusieurs exigences : sécuriser nos revenus, améliorer la qualité publicitaire, la qualité de la relation et du dialogue avec les internautes et les annonceurs. La monétisation des vidéos diffusées sur nos supports digitaux, assurée jusqu’ici par Advideum, a été confiée à France Télévisions Publicité en janvier. En septembre, la régie mobile est passée de Widespace vers Madvertise.

Quel premier bilan tirez-vous de la monétisation des podcasts, entamée fin 2016 (lire sur notre site) ?

Cela démarre bien. Nous l’avons mise en place assez rapidement avec Targetspot sur quelques programmes pilotes. Nous ne commercialisons que des pré-rolls de 30 secondes maximum sur des programmes de plus de cinq minutes et en excluant l’information avec une règle de capping très stricte. C’est encore une minorité de programmes qui est monétisée car nous ne voulons pas prendre le risque de de dégrader l’expérience utilisateur.

Allez-vous participer à des alliances d’éditeurs dans le domaine de la donnée ?

Pas à ce stade. Pour l’instant, nous devons encore développer le niveau d’écoute et la fréquentation numériques, les enjeux autour de la data viendront quand on sera vraiment à niveau sur nos sites et nos applications. Mais le projet de Médiamétrie, qui veut se positionner fortement sur les projets de données partagées entre médias, nous intéresse beaucoup.

Où en sont les projets d’open data que vous aviez annoncés à mind Media l’année dernière ?

Ce projet avait été suspendu après le départ de la personne en charge du projet mi 2016. Début janvier, Adeline Beving a été recrutée en interne pour devenir chef de projet open innovation et reprendre en main ce domaine avec Geoffroy Montel. Le projet est toujours d’ouvrir des API afin d’accompagner des communautés de développeurs à travailler sur des usages de nos données. Nous travaillons pour cela avec un portefeuille de start-up, avec qui nous expérimentons plusieurs propositions éditoriales, souvent d’ordre technologique.

 

Propos recueillis par Marion-Jeanne Lefebvre

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