Les revenus des éditeurs sur les plateformes tierces sont décevants

Si de nombreux éditeurs ont choisi de distribuer largement leurs contenus sur des plateformes tierces, comme Facebook, Google et Snapchat, cette stratégie tarde à porter ses fruits. C’est la conclusion d’un rapport de l’association des éditeurs en ligne américains, Digital Content Next (DCN), révélé mardi 24 janvier par Business Insider. Une étude auprès de 19 de ses membres, dont le Financial Times, ESPN, Bloomberg, NBC et le New York Times, lui a permis de calculer que chacun a tiré en moyenne 7,7 millions de dollars de revenus de ce type de contenus pendant le premier semestre 2016, soit 14 % du total de leurs revenus numériques sur cette période.

Dans le détail, Youtube leur a permis de générer 773 500 dollars, Facebook 560 000, Twitter 482 700 et Snapchat 192 800. Des sommes jugées décevantes pour ces éditeurs, au regard du temps passé sur ces plateformes et des avantages que celles-ci tirent de cette relation : des contenus, de la crédibilité, des données et des revenus publicitaires.