Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > L’Opinion : nouvelle levée de fonds portant à 16,8 millions d’euros le total investi en 15 mois L’Opinion : nouvelle levée de fonds portant à 16,8 millions d’euros le total investi en 15 mois Par . Publié le 01 septembre 2014 à 5h41 - Mis à jour le 01 septembre 2014 à 5h41 Ressources L’identité des investisseurs de L’Opinion est désormais connue. Mediapart a en effet indiqué, vendredi 22 août, après avoir consulté, au tribunal de commerce de Paris, les documents de Bey Médias, la société éditrice de L’Opinion, qu’une deuxième levée de fonds a été clôturée le 18 juillet pour un montant de 4,5 millions d’euros via une augmentation de capital. Un premier financement de 12,3 millions d’euros avait été effectué avant le lancement du site en mai 2013. AVEC BETTENCOURT ET ARNAULT Bernard Arnault (LVMH, Les Échos), a investi six millions d’euros au sein de L’Opinion via Ufinvest, filiale du groupe LVMH (cinq millions d’euros au premier tour, un million cet été), tandis que la famille Bettencourt (L’Oréal), via sa holding Thetys, a investi un total de 5,2 millions d’euros (3,2 millions au premier tour, 2 millions d’euros en juillet). Contacté par Satellinet, Nicolas Beytout, président-fondateur du journal, comme à son habitude, n’a pas souhaité faire de commentaire sur les montants avancés par le pure player, ni sur l’identité des investisseurs du journal, réaffirmant l’indépendance de la rédaction. BEYTOUT MAJORITAIRE MALGRÉ TOUT Si la famille Bettencourt et Bernard Arnault ont en effet apporté les deux tiers du financement de L’Opinion, Nicolas Beytout a effectivement fait en sorte de demeurer le premier actionnaire en créant deux catégories d’actions. « Il s’est réservé les actions B, à dix euros. Les investisseurs extérieurs ont, eux, acquis les actions A, assorties, d’une prime d’émission élevée, fixée à 3 200 euros par titre. Ces primes ont permis d’alimenter Bey Médias en fonds propres », affirme Mediapart. Outre les primes d’émission, « il s’est accordé une seconde garantie dans les statuts de Bey Médias : ceux-ci réservent au détenteur des « actions B » – lui-même, donc – le “droit de nommer le rédacteur en chef […] et de choisir la composition de l’équipe de rédaction” », souligne Mediapart. Dans une moindre mesure, parmi les autres investisseurs de Bey Médias figurent notamment Pierre Esnée (groupe Frial), Jean-Pierre Savare (groupe Oberthur), Bruno Bich (groupe Bic), les Galeries Lafayette et Claude Perdriel. Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Pourquoi Dow Jones investit deux millions d'euros dans l'Opinion essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? Le New York Times affiche toujours une croissance très robuste portée par le numérique data Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français Les gains de budget des agences médias Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ? Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français Le détail des aides à la presse, année par année La liste des CMP choisies par les principaux médias en France Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?