Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > OIP : les éditeurs font reculer Google pour sa search box OIP : les éditeurs font reculer Google pour sa search box Par . Publié le 27 octobre 2014 à 6h41 - Mis à jour le 27 octobre 2014 à 6h41 Ressources L’Open Internet Project, association créée en mai dernier et qui réunit des groupes de médias et de services en ligne français et allemands (Lagardère Active, Le Geste, Axel Springer, CCM Benchmark Group, SETO, Fédération française des télécoms…) pour dénoncer et lutter contre ce qui est considéré comme des abus de position dominante de Google sur le marché de la recherche internet, a lancé, jeudi 23 octobre, une mise en demeure au groupe américain. MISE EN DEMEURE PARLES ÉDITEURS Dans une lettre envoyée à Google France, que Satellinet a pu consulter, l’association réclame, sous huit jours, la fin du dispositif « search box », et menace de déposer une nouvelle plainte pour abus de position dominante en France et devant la Commission européenne. Elle y avait déjà déposé une plainte contre Google en mai dernier, pour abus de position dominante. La search box est une initiative mondiale de Google, annoncée et mise en place progressivement depuis septembre. Lors d’une recherche effectuée sur une entreprise (Le Bon Coin, Leguide.com, Le Monde, Trivago, Amazon…) sur Google.fr, une deuxième barre de recherche apparaît désormais sous le premier résultat proposé par Google, invitant l’internaute à trouver des résultats sur le site de l’entreprise. « Cette nouvelle recherche, déployée unilatéralement, n’aboutit pas à l’affichage des résultats au sein de ces sites, contrairement à l’objectif de l’internaute, mais affiche une nouvelle page de résultats Google, avec des liens provenant de ces sites et correspondant à la deuxième requête de l’internaute. En le faisant, vous profitez de la notoriété des marques auprès des professionnels pour garder les utilisateurs sur votre site et ainsi les exposer à la publicité Adwords que vous proposez aux annonceurs », affirme l’OIP dans son courrier. GOOGLE PROMET UNE SOLUTION Le dispositif, qui n’est pas encore inséré sur l’ensemble des sites, est particulièrement critiqué par les sites de services en ligne, dont le référencement est primordial. « Les sites les plus touchés sont ceux ayant une marque très forte qui est très souvent tapée dans la barre de recherche de Google pour accéder au site », souligne Olivier Sichel, PDG du Guide.com. Contacté par Satellinet, Google indique de son côté que le dispositif permet une meilleure expérience utilisateur dans la majorité des recherches effectuées, mais dit « comprendre » les critiques soulevées par certaines entreprises. Le groupe américain travaille donc sur la mise à disposition, dans quelques semaines, d’un mécanisme « opt-out » facilement actionnable par les sociétés ne désirant pas qu’une deuxième barre de recherche figure en dessous de ses résultats. « Cet opt-out correspond à ce que nous avons souhaité, mais la question reste entière sur le déploiement unilatéral d’une modification substantielle du search et donc le respect des éditeurs par Google, en termes d’information et de choix. Si la solution proposée par Google (et qui prendra quand même quelques semaines) est convenable, la façon dont la search box a été mise en place laisse quand même dubitatif », souligne un porte-parole de l’OIP. Besoin d’informations complémentaires ? 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