Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > Pourquoi 366#Communities, la nouvelle régie de la PQR, a choisi Google pour déployer son offre programmatique directe Pourquoi 366#Communities, la nouvelle régie de la PQR, a choisi Google pour déployer son offre programmatique directe Par . Publié le 09 février 2015 à 7h43 - Mis à jour le 09 février 2015 à 7h43 Ressources 366#Communities, la nouvelle régie publicitaire globale des éditeurs de PQR créée fin 2014, a opté pour les solutions programmatiques de Google. La régie et le groupe américain ont en effet annoncé, mercredi 4 février, la signature d’un partenariat afin de déployer une offre programmatique directe, à la suite d’un appel d’offres organisé par la régie entre juillet et novembre 2014 face à cinq autres acteurs (la régie n’a pas souhaité communiquer leurs noms). L’accord comprend la mise en place d’une place de marché privée, réalisée avec la SSP (sell-side platform) Doubleclick AdExchange, afin de commercialiser en programmatique les inventaires des 48 sites et 43 applications mobiles gérés par la régie. Celle-ci rassemble 62 éditeurs de PQR, tous coactionnaires de la nouvelle structure, pour commercialiser leurs marques sur le papier et le numérique à travers des dispositifs nationaux, multi-villes et multi-départementaux. GOOGLE DFP POUR LE “META-ADSERVING” DES CAMPAGNES Ce partenariat avec Google prévoit notamment l’utilisation de la plateforme d’adserving Doubleclick For Publishers (DFP), pour gérer l’ensemble des campagnes display web et mobile de l’ensemble des éditeurs de la PQR. Encore en phase de test, les formats vidéos seront proposés courant 2015. « Nous avions besoin d’une offre de “meta-adserving” permettant de piloter les trois différents systèmes d’adserving utilisés par les différents éditeurs. Et c’est Google qui répondait au mieux à nos attentes sur ce point », explique Stéphane Delaporte, directeur général de 366. NUGG.AD CHOISI COMME PARTENAIRE POUR LA MISE EN PLACE DE LA DMP L’offre comprend également la mise en place d’une DMP, confiée à nugg.ad. En parallèle, la régie va mettre en place en interne un panel, qui devrait atteindre 80 000 utilisateurs à la fin de l’année. Différents segments seront proposés grâce au croisement de ces données : hauts revenus, décideurs PME-PMI et des collectivités locales, responsables des achats foyers, e-commerce friendly, smart shoppeuses. « Les éditeurs voulaient des garanties : garder le contrôle sur leurs données, et que ces données ne soient pas exploitées par Google. Nous sommes rassurés d’avoir trouvé un accord, qui est sur ce point sans équivoque », affirme Stéphane Delaporte (366). UN MILLION D’EUROS DE REVENUS NETS VISÉS EN 2015 VIA CETTE OFFRE Le périmètre de ce partenariat avec Google concerne uniquement les deals ID (contrat annuel passé avec un annonceur, fixant les volumes et les CPM à l’avance) et les ventes privées (contrat permettant l’accès à la place de marché, sans engagement de volume ou d’investissement, mais limité à un certain nombre d’annonceurs sélectionnés par la régie), dans le cadre de campagnes nationales. Baptisée « 366#GLOBALTERRITOIRES », cette offre doit permettre de générer environ un million d’euros de revenus nets en 2015. Il s’agit du CA dégagé après la commission de Google. Tous les secteurs d’activité (automobile, grande districution, alimentation, banque et assurance…) sont visés. Les inventaires invendus ou en « OpenRTB » (le RTB classique) restent commercialisés directement par les régies des différents éditeurs. UNE ÉQUIPE DIRIGEANTE RENFORCÉE Issue de la fusion des régies Com Quotidiens et Quotidiens Associés en novembre 2014 (lire Satellinet n°220), 366#Communities revendique près de 15,7 millions de visiteurs uniques et 8,7 millions de mobinautes mensuels. Depuis le 1er janvier, la régie a procédé à différentes nominations afin de renforcer son équipe dirigeante. Laurence Zemor (précédemment chez Lagardère Publicité, le Groupe Moniteur puis Com Quotidiens) a ainsi été nommée directrice du marketing opérationnel, et Sophie Renaud (précédemment chez Lagardère Publicité, puis Aegis), directrice des études. Elles reportent à Bruno Ricard, DGA en charge du marketing. Enfin, Maxime Leroy (ex-Amaury Médias, We Spread, Canal+ Régie) devient directeur de publicité digitale et OPS, Guillaume Wirth (ex-Quick, Lagardère Publicité), chef de projet opérations spéciales. Au total, la régie rassemble 80 collaborateurs, dont une dizaine pour le numérique. Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Entretiens Bruno Ricard (366) : “Le programmatique premium est difficile à imposer” essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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