Prisma Media va lancer Business Insider en France

Business Insider, (BI) site d’information américain dédié aux affaires, aux technologies et à la finance, aura sa version française à partir de début 2016. Il s’est pour cela associé à Prisma Media avec qui il a passé un contrat de licence. 

« Avec un public jeune et doté d’un fort esprit d’entreprenariat, BI est en parfaite adéquation avec le développement de notre portefeuille de marques économiques », explique Rolf Heinz, le président de Prisma Media. Le site complètera le pôle économie de Prisma Media, lequel comprend déjà Capital, Management et la Harvard Business Review.

 
Hubert Michaux directeur du site ?

Créé en 2007, Business Insider jouit d’une 
belle réputation aux Etats-Unis. Il y totalise plus de 45 millions de VU mensuels (comScore, juillet 2015) et en revendique près de 80 millions dans le monde. Cela faisait plus d’un an que le site américain discutait avec plusieurs acteurs en France pour nouer un tel partenariat. Ce sera finalement Prisma Media son partenaire.

Selon nos informations, Hubert Michaux, fondateur du site Hello Coton – racheté par Prisma Media – et actuel directeur marketing numérique du pôle Femme et expert digital au sein du groupe, devrait devenir directeur du site. Son rédacteur en chef n’est pas encore trouvé.

Les moyens alloués (budget de lancement, effectifs) n’ont pas été précisés, mais « ce ne sont pas des sommes énormes qui seront investies », a souligné Martin Trautmann, éditeur du pôle Premium de Prisma Média

Stratégie d’internationalisation

La version française de Business Insider sera la huitième licence internationale du site américain, déjà publié au Royaume-Uni, en Chine, en Australie, en Inde, en Malaisie, à Singapour et en Indonésie. 

Comme Satellinet l’indiquait début février 2015, au moins une autre version – en allemand – est également en préparation en Europe via un partenariat avec Axel Springer : en janvier 2015, le groupe allemand avait annoncé une prise de participation dans Business Insider. Axel Springer est intervenu comme leader dans un tour de table de 25 millions de dollars – avec un siège au conseil d’administration à la clé.