• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > Quel bilan pour le programme de Facebook contre les fake news ?

Quel bilan pour le programme de Facebook contre les fake news ?

Par . Publié le 30 juin 2017 à 11h28 - Mis à jour le 30 juin 2017 à 11h28
  • Ressources

En février dernier, Facebook lançait en France un programme de lutte contre la propagation des fake news. Huit éditeurs avaient accepté de participer à cette initiative, en certifiant la véracité ou non d’articles signalés par les utilisateurs du réseau social comme potentiellement faux. Un système qui montre de nombreuses limites. Décryptage avec Le Monde, l’AFP, BFM TV et L’Express.

Début 2017, avant la dernière ligne droite de la campagne présidentielle française, et alors qu’il était accusé d’avoir contribué à la prolifération des fausses nouvelles pendant la campagne américaine, Facebook avait décidé de créer un front anti fake news. Il s’est appuyé pour cela sur huit médias partenaires (AFP, Le Monde, BFM TV, L’Express, France Télévisions, France Médias Monde, Libération et 20 Minutes) qui ont accepté de traiter les articles signalés comme potentiellement faux par les utilisateurs du réseau social. Facebook ne dévoile pas les modalités exactes du processus mais seulement son principe : quand suffisamment d’internautes de différents cercles de relations alertent sur un article, celui-ci est alors soumis aux rédactions des médias partenaires au sein d’un portail commun. Si deux d’entre eux confirment que cette information est erronée, et le prouvent en indiquant un lien vers un article de décodage explicatif, alors la publication est signalée comme fausse aux personnes exposées et, surtout, sa portée se dégrade significativement au sein du fil Facebook. Les médias membres de ce programme, travaillent en lien avec Poynter, une ONG américaine spécialisée dans l’analyse et le fact-checking.

Des contenus peu pertinents pour les rédactions

Cinq mois après le lancement, le bilan de cette initiative est pour le moins mitigé. D’abord, aucune des rédactions interrogées (Le Monde, l’AFP, BFM TV et L’Express) n’y a dédié de ressources. Chez BFM TV, c’est la rédaction en chef du site web qui consulte régulièrement l’outil, au Monde ce sont les journalistes de la rubrique “Les Décodeurs” et à L’Express et l’AFP plus personne. “Nous n’avons d’abord pas reçu l’accréditation de Poynter car nous n’avions pas de rubrique de fact-checking labellisée comme telle, les critères sont extrêmement précis”, explique Eric Mettout, directeur adjoint de la rédaction de L’Express. La rédaction a encore accès à la plateforme mais ignore si le défaut d’accréditation de Poynter lui permettra de poursuivre le programme. Eric Mettout affirme en tout cas que la réaction ne consulte que peu cet outil.

“La plupart du temps, les articles qui remontent font référence à des fake news soit très anciens, soit vraiment anecdotiques et il n’y a pas matière pour nous à faire un papier”, explique-t-il. L’AFP n’a pour sa part “pas le temps” de se pencher régulièrement sur les contenus remontés et les trouve elle aussi “peu pertinents pour le type de papiers que l’on produit, c’est-à-dire des dépêches envoyées à nos clients”, explique Grégoire Lemarchand, responsable des réseaux sociaux. L’Agence a toutefois dans ses projets de constituer à son tour une équipe consacrée au fact-checking pour traiter ce format à part.

Le Monde, qui dispose d’une équipe de 12 fact-checkeurs au sein des Décodeurs, a pour sa part produit une douzaine d’articles à partir des contenus remontés par Facebook. “Même si j”encourage beaucoup Facebook à continuer, cet outil souffre de plusieurs biais. D’abord les délais sont longs : il peut s’écouler plusieurs jours voire une semaine entre le moment où l’information est publiée, signalée, puis analysée par les rédactions et enfin traitée comme une fake news par Facebook. De plus, les informations signalées par les utilisateurs sont généralement de grossiers fakes, relayés par des sites de clickbait très racoleurs, que l’on ne peut pas citer ou contredire sans prendre le risque de leur faire de la publicité”, estime Samuel Laurent, responsable des Décodeurs. Autre limite pointée par les rédactions : seuls les articles peuvent être signalés comme faux, alors que les fake news se partagent souvent sous forme de vidéos, de photos ou de statuts.

Toutes soulignent toutefois une initiative intéressante et indispensable sur un réseau social où s’échangent une grande partie des fake news. L’ensemble des rédactions interrogées affirment vouloir poursuivre ce programme et encouragent Facebook à améliorer l’outil, ce qui semble être l’ambition de la plateforme qui présente le programme comme encore expérimental et perfectible.

Marion-Jeanne Lefebvre

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

L’Apig et le SEPM fustigent le discours de Google concernant l’absence de l’AI Mode en France

L'IA tient-elle ses promesses dans le marketing et l'achat média ?

L’IA dans les rédactions : les exemples de l’AFP, Ouest-France et Humanoid 

Synthèse de l'étude mind Media-366 sur l’IA générative appliquée à la recherche, aux médias et à la publicité

INFO MIND MEDIA - Yahoo lance un plan social en France pour se séparer de son équipe éditoriale

Baromètre RECMA - mind Media : le bilan des gains de budgets en France depuis début 2025

Heikel Manai (France Télévisions) : “En matière d’IT, un dogmatisme 100% européen serait contre-productif”

INFO MIND MEDIA - L’Équipe gagne son match judiciaire contre Fedcom Media

CGV 2026 des régies TV : un pas supplémentaire vers la simplification du trading

Mara Negri (EBX) : “Notre objectif est de proposer des inventaires BVOD et CTV dans l’ensemble des pays européens"

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Réserve ta place dès maintenant pour le mind Media Day J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email