Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > Quel modèle économique pour Viva Technology ? Quel modèle économique pour Viva Technology ? Par . Publié le 24 juin 2016 à 16h04 - Mis à jour le 24 juin 2016 à 16h04 Ressources 1. Pourquoi Publicis et Les Echos se sont-il associés? C’est la conjonction de deux envies fortes: Les Echos voulaient organiser une conférence fin 2016 sur les start-up, tandis que Publicis – à l’initiative de Maurice Lévy – veut faire de Paris une place forte de l’innovation mondiale et des start-up. Nous avons donc créé une co-entreprise, dirigée par Christophe Victor (directeur général délégué des Echos, ndlr) et moi. Ce n’est pas un événement de plus: aujourd’hui, il n’y a plus un seul grand groupe qui n’est pas en situation d’être un jour ubérisé. Tous les groupes amorcent l’idée ou travaillent déjà avec des start-up. 90% des entreprises top 500 ont amorcé des programmes d’innovation et 45% dans la monde. Il manquait au niveau mondial un événement dédié à ces collaborations. Deuxième point: le modèle des start-up basé sur les levées de fonds permanentes commence à s’estomper. Elles commencent à raisonner davantage en termes de business development et de croissance durable. Il y a un besoin réciproque de collaborations intelligentes et pérennes. Mettre en relation ces deux besoins sera la première brique de Viva Technology. La deuxième portera sur la démonstration de technologies expérimentales, un peu à la façon du CES de Las Vegas, mais dans une dominante commerciale. Par exemple, Google sortira sa voiture sans conducteur pour la première fois hors des Etats-Unis. Pendant trois jours, il y aura donc 250 conférences avec des speakers de très haut niveau et 50 labs sectoriels, où des grands groupes (LVMH, Novartis…) vont organiser 150 challenges thématiques pour une centaine de start-up sélectionnées. 2. Quel est le modèle économique appliqué? Nous investissons un peu plus de 10 millions d’euros, de manière égale. C’est l’un des cinq plus grands événements mondiaux. C’est un gros pari, qui contient évidemment une part de risque, mais l’ambition est de parvenir à l’équilibre pour le rendre pérenne et reconductible d’une année sur l’autre. Une grande partie des revenus sera générée par la vente de tickets d’entrée et nous avons également 17 grands groupes partenaires. La mise en place d’un lab a par exemple été commercialisé 300000 euros. L’économie mise en place permet de ne pas faire reposer le coût sur les start-up. 3. Comment allez-vous mesurer le succès ou l’échec de Viva Technology? Nous attendons 5000 start-up et 30000 visiteurs, et il y aura une vingtaine de grands groupes partenaires. Nous regarderons deux “KPIs” pour faire le bilan de l’événement. Nous allons calculer le “Net promoted score” (via un sondage très simple pour déterminer la satisfaction client moyenne, ndlr) dans la cadre d’un questionnaire envoyé a posteriori de l’événement à des catégories différentes du public ( journalistes, start-up, grands groupes…), qui permet de comprendre ce qui a fonctionné ou pas. Via des entretiens, nous allons également tracker toutes les collaborations entre les groupes et les start-up plusieurs mois après l’événement. Besoin d’informations complémentaires ? 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