Accueil > Médias & Audiovisuel > Audiovisuel & vidéo > Qui est VOD Factory, la start-up partenaire de la Fnac pour son offre de VOD FnacPLAY ? Qui est VOD Factory, la start-up partenaire de la Fnac pour son offre de VOD FnacPLAY ? Par . Publié le 30 octobre 2015 à 16h12 - Mis à jour le 30 octobre 2015 à 16h12 Ressources C’est une start-up française qui a été choisie par la Fnac pour la création de sa nouvelle offre FnacPLAY. VOD Factory, créée en 2013, prépare déjà son internationalisation. Focus sur cette jeune société qui veut se développer sur le marché très concurrentiel de la VOD. Ses concurrents s’appellent Google Play, iTunes, Canal+ ou Orange. VOD Factory est une société française née en 2013 qui a choisi d’investir le marché de l’achat de la VOD en tant qu’éditeur, en marque blanche, de plateformes de vente de films et séries à l’acte. Elle a été choisie par la Fnac pour la création de FnacPLAY, plateforme de VOD lancée le 26 octobre. VOD Factory a été créée en 2013 lorsque SFR a choisi d’externaliser ses activités de VOD. Julien Vin-Ramony, alors directeur des contenus de l’opérateur, a proposé au groupe la création d’une société indépendante pour reprendre cette activité. La solution a été retenue par SFR, qui conserve 40 % des parts dans la société. Celle-ci réalise quatre activités : l’acquisition de droits (elle revendique 70 fournisseurs de contenus et 100% du top 100 du box office en France) ; la logistique digitale afin de diffuser les contenus sur tous les devices ; le marketing des contenus, qui consiste en la sélection éditoriale, la recommandation et les animations tarifaires ; et enfin la partie technique qui passe par une plateforme développée en deux ans. « Nous faisons tous les choix techniques en interne et faisons appel à des sociétés extérieures pour réaliser certaines activités, comme Cinémur pour notre moteur de recommandation. Nous ne travaillons qu’avec des start-up 100% françaises », indique Julien Vin-Ramarony, président. 32 millions d’euros de chiffre d’affaires VOD Factory rassemble une vingtaine de personnes et compte aujourd’hui cinq clients : SFR, la Fnac, Tévolution (box connectée à sa télévision ) et Allbrary (plateforme de téléchargement de contenus culturels). Ses près de 32 millions d’euros de chiffre d’affaires annuels prévus en 2015 sont toutefois très majoritairement dus à SFR. « Nous avions prévu dès notre création de nous développer à l’extérieur de SFR. Il y a un véritable marché pour ces services d’éditeurs en marque blanche, alors que tous nos concurrents ont développé une plateforme indissociable de leur marque », explique Julien Vin-Ramarony. VOD Factory assure être en discussions avancées avec trois nouveaux clients européens et vise le doublement du nombre de ses clients en 2016. Son modèle économique repose sur plusieurs modes de rémunération : partage de revenus, fees annuels ou partage des marges, selon les clients. VOD Factory nourrit donc de grandes ambitions sur un marché pourtant peu dynamique : tandis que les ventes physique de films et séries s’écroulent, le marché de la VOD n’a augmenté que de 8% entre 2013 et 2014, selon une étude Gfk, relayé par ZDNet. Comment alors se distinguer dans un marché très concurrentiel, qui plus est grignoté par les services de SVOD ? « La réglementation française de la chronologie des médias rend difficile la différenciation par le catalogue, d’autant qu’il y a très peu d’exclusivité pour les droits, reconnaît Julien Vin-Ramarony, mais ce qui fait qu’un service de VOD se distingue, c’est d’abord une audience semi-captive, comme c’est le cas pour un opérateur avec les abonnés à sa box TV par exemple. Ce sont aussi les prix ; et même s’il est très difficile de pratiquer les tarifs des sociétés basées au Luxembourg comme Itunes en raison du système fiscal français, nous avons choisi, avec la Fnac, de nous aligner au maximum. C’est aussi et surtout une expérience client intégrée et fluide. ». Les arguments de la Fnac pour réussir sur ce marché : elle possède plusieurs millions d’abonnés à ses différents programmes de fidélisation et elle est le premier vendeur de DVD en France. Aujourd’hui, FnacPLAY fonctionne sur ordinateur, mobile, et tablette, et avec la clé Chromecast sur télévision. VOD Factory est en discussion avec des opérateurs pour la rendre disponible via les box. Les autres axes de développement se situent « dans toutes les situations de semi-captivité où les consommateurs ont accès à un écran », explique Julien Vin-Ramarony. La société est notamment en discussion avec des acteurs du secteur du transport et de l’hôtellerie. « C’est un marché qui a vocation à s’ouvrir de plus en plus », assure Julien Vin-Ramarony. Fiche Société VOD Factory Site web : vodfactory.com – Création : 2013. Fondateur : Julien Vin-Ramarony, président – Répartition du capital : Société Vendôme Media, gérée par Julien Vin-Ramarony, est actionnaire majoritaire et 40 % sont détenus par SFR – CA 2015 : environ 32 millions d’euros, société rentable – Effectifs : une vingtaine de salariés – Clients : SFR, Fnac, Tévolution et Allbrary. VOD Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Dossiers SVOD [2/3] : les stratégies d’acquisition des acteurs généralistes essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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