Recommandation de contenus : Taboola et Outbrain pointés du doigt

A l’origine utiles pour la recirculation d’audience entre les sites d’un même groupe ou pour optimiser les revenus publicitaires, les liens de recommandation de contenus (Taboola, Outbrain…) ont vu leur réputation se dégrader depuis dix-huit mois. Certains éditeurs américains sont les premiers à agir contre certains d’entre-eux, observe The New York Times, lundi 31 octobre. Le titre relaie une étude de l’association ChangeAdvertising.org, selon laquelle 26 % de ces “contenus” recommandés sont en fait des titre mensongers ou racoleurs, menant vers des sites dits “arbitrageurs”, c’est-à-dire de mauvaise qualité et remplis de publicités suggestives.

Craignant pour leur image de marque, Slate.com et le New Yorker ont donc décidé de renoncer complètement à ces formats, se privant ainsi de recettes publicitaires importantes. En 2015, des éditeurs français confiaient à mind que ce type de contrat leur permettaient de générer entre 80 000 et 100 000 euros de revenus annuels par million de visiteurs uniques (lire notre dossier consacré au content marketing sur mindnews.fr). Difficile de s’en passer, d’autant que les plus grands éditeurs perçoivent des minimums garantis conséquents.