TF1 Publicité étend son offre de géociblage sur le replay des box opérateurs

La régie du groupe TF1 déploie sa DMP et les offres associées.

Après avoir testé en début d’année une offre de géociblage sur le replay des box opérateurs (lire sur notre site), TF1 est en train de l’étendre. A l’occasion de la conférence de rentrée de la régie mercredi 20 septembre, le directeur général adjoint marketing de TF1 Publicité, Laurent Bliaut, a indiqué que le groupe dispose depuis début septembre de “11 millions d’individus géolocalisables”, c’est-à-dire des abonnés qui ont accepté l’opt-in proposé par leur opérateur. En février, TF1 avait noué des accords avec Orange, et était en discussion avec Bouygues et SFR. Laurent Bliaut a ajouté que “des dizaines de campagnes géolocalisées sont menées chaque mois”.

Onboarding et ciblage sur MyTF1

La régie a aussi annoncé le lancement d’une offre de ciblage quatre écrans comprenant tablette, mobile, desktop et IPTV (plus de 10 millions de visiteurs uniques pour MyTF1 selon Médiamétrie en juin 2017). La première campagne, un spot de 60 secondes pour Universal Pictures, est déjà en cours : à l’occasion de la sortie en salle du film Barry Seal, TF1 a identifié dans sa DMP un segment “fans de séries américaines et de thrillers” à partir notamment des internautes qui ont déjà acheté un film d’action américain sur sa plateforme de vidéo à la demande, ou ont regardé l’émission Quotidien sur TMC le soir où elle a reçu Tom Cruise, l’acteur vedette du film. Par ailleurs, la régie a commencé à onboarder les données CRM de certains de ses annonceurs pour créer des segments d’audience personnalisés. Elle a ainsi fabriqué une cible “acheteur de jambon biocitoyen et bioresponsable” pour Fleury Michon. Sylvia Tassan-Toffola a aussi indiqué que TF1 totalise désormais 850 millions de vidéos vues par mois sur toutes les plateformes, y compris les réseaux sociaux, contre 350 millions il y a un an, grâce notamment à l’acquisition de Minute Buzz. Et le programmatique représente désormais 30 % du chiffre d’affaires que la régie génère avec les vidéos en ligne.