Accueil > Investissement > Solutions d'épargne > Les acteurs de la banque sont plus exposés à l’influence du COVID-19 que ceux de l’assurance Les acteurs de la banque sont plus exposés à l’influence du COVID-19 que ceux de l’assurance La start-up française SESAMm, spécialisée dans les solutions de big data et d’intelligence artificielle pour l’investissement, a mis la puissance de sa technologie au service d’une meilleure compréhension de l’empreinte de la crise du COVID-19 sur les marchés financiers. mind Fintech vous révèle les principales observations tirées de cette étude. Par Antoine Duroyon. Publié le 08 avril 2020 à 10h29 - Mis à jour le 08 avril 2020 à 10h29 Ressources Après avoir atteint un pic à la mi-mars, l’influence du coronavirus (COVID-19) sur les secteurs de la banque et de l’assurance s’est atténuée début avril, laissant entrevoir une embellie potentielle. Cette observation s’appuie sur l’exploitation de la solution TextReveal développée par la start-up SESAMm. Ce moteur de traitement du langage naturel aide les investisseurs (fonds quantitatifs, gérants d’actifs…) à extraire des signaux et informations pertinentes de données textuelles. Il s’appuie sur un datalake comprenant plus de 10 milliards de données textuelles sur le web (articles de presse, publications sur les blogs et les réseaux sociaux) provenant de plus de 3 millions de sources. “Nous comptabilisons près de 16 millions de messages liés au coronavirus sur les trois derniers mois, explique à mind Fintech Sylvain Forté, CEO de SESAMm. Cela permet de faire de l’analyse profonde sur ce qui est en train d’être dit et d’aider des clients et prospects à jauger l’exposition de portefeuilles quantitatifs ou de crédit, où des lignes sont fortement imbriquées”. Le traitement de la base sur les sociétés françaises montre que l’influence du coronavirus sur les acteurs de la banque et de l’assurance amorce un relâchement mesuré après avoir atteint son paroxysme le mois dernier. Cette empreinte reste comparativement beaucoup plus marquée pour le secteur bancaire. L’influence est définie comme le pourcentage d’articles mentionnant une société (ou ses produits, ses dirigeants…) et le COVID-19 dans le même contexte, divisé par le nombre total de mentions de cette société. Ainsi, à la date du 6 avril, l’influence du coronavirus sur le secteur bancaire est de 34,7% sur une semaine et de 18,7% sur 3 mois. Pour le secteur de l’assurance, l’influence atteint 19% sur une semaine et 8,1% sur 3 mois (voir graphiques). SESAMm a conduit le même type d’analyse au niveau mondial et pour l’ensemble des secteurs économiques en s’intéressant à un portefeuille de grandes capitalisations boursières. A la date du 2 avril, le secteur de l’énergie, touché à la fois par le coronavirus et la baisse des cours du pétrole, et celui de la santé ressortaient comme les plus exposés à la thématique, à la fois sur une semaine et sur trois mois (respectivement 47% et 23% pour l’énergie ; 39% et 20% pour la santé). Le sentiment, mesuré par l’écart-type par rapport à une valeur moyenne en déviation standard (z-score), est aussi le plus négatif pour ces deux secteurs. En termes de répartition géographique, l’Europe concentre le plus grande nombre de co-mentions sur une semaine et trois mois, devant les Etats-Unis et l’Asie. “C’est la double peine pour l’Europe et les Etats-Unis, déjà impactés par l’arrêt de la production en Asie et où l’on observe une augmentation constante du niveau de risque”, estime Sylvain Forté. A titre d’illustration, des valeurs comme Sanofi (influence de 60,2% sur une semaine) dans la santé, General Motors (75,1%) dans la consommation discrétionnaire, Suncor Energy (64,9%) dans l’énergie ou Charter Communications dans les télécoms figurent en première ligne. Qui est sesamm ? Cofondé par Sylvain Forté (CEO), Pierre Rinaldi (COO) et Florian Aubry (CTO) en 2014, SESAMm développe des solutions d’analyse des sentiments et des émotions basées sur le big data et l’intelligence artificielle et destinées à guider les professionnels de la finance dans leurs décisions d’investissement. Avec des bureaux à Metz, New York, Paris et Tunis, la société s’adresse à des fonds alternatifs, sociétés de gestion et grandes intistutions financière. Elle dispose d’un datalake contenant le volume le plus important de données textuelles publiques (articles, blogs, réseaux sociaux) exploitées par un acteur privé : plus de 10 milliards d’articles provenant de plus de 3 millions de sources. SESAMm emploie une cinquantaine de collaborateurs et a levé quelque 8 millions d’euros, notamment auprès de Havenrock, des family offices américaines et Angelsquare Fintech. pour aller plus loin Consulter le focus banque-assurance France Consulter le focus large cap Monde Antoine Duroyon big datagestion d'actifsmachine learning Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind