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Accueil > Financement > Medhy Souidi (DBS Bank) : “Nous collaborons beaucoup avec les Big Tech”

Medhy Souidi (DBS Bank) : “Nous collaborons beaucoup avec les Big Tech”

Responsable fintech et du programme d'accélération Startup Xchange pour la banque de financement et d’investissement de DBS Bank à Hong Kong, Medhy Souidi revient sur les efforts du géant bancaire de Singapour pour se transformer, innover et collaborer avec l'écosystème. 

Par Antoine Duroyon. Publié le 10 novembre 2020 à 12h19 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h54
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En quoi consiste le programme Startup Xchange ?

J’ai rejoint DBS à Hong Kong début 2019 avec la mission de développer leur programme d’accélération. Startup Xchange se distingue de ce que l’on peut voir habituellement. L’objectif est de travailler au quotidien avec les différents métiers de la banque pour comprendre leurs besoins et leurs difficultés, puis d’identifier des start-up en mesure d’apporter une solution. Ce rôle de “matchmaking” vise à la fois à descendre jusqu’au coeur du problème rencontré au sein de la banque et à aider les start-up à affiner leur proposition. Si parfois la solution est évidente, il arrive aussi que les start-up n’observent pas le problème de manière holistique. Il faut alors les aider à scinder le sujet en plusieurs étapes de manière à pouvoir le traiter de bout en bout. 

Quel bilan en tirez-vous à ce jour ?

A ce jour, 30 PoC ont été réalisés et 12 produits et services ont déjà été mis en production. Ce dernier chiffre devrait prochainement monter à 18, car certains projets sont toujours en cours de développement, notamment des solutions de machine learning et des plateformes big data pour des modèles prédictifs d’analyse crédit. 70 % des projets sont liés à l’intelligence artificielle et au big data. Il s’agit de comprendre la donnée, de la capturer via des technologies d’OCR (reconnaissance optique des caractères) ou NLP (traitement du langage naturel), de la structurer à travers différentes sources puis de l’analyser. 

Pouvez-vous nous présenter un exemple concret de projet ?

Nous avons par exemple travaillé sur la génération de leads, un enjeu majeur dans le contexte de la crise du coronavirus. Le besoin consistait à améliorer le placement de produits d’assurance et d’investissement. Le projet a donné naissance à Face Your Future, une expérience digitale interactive (conçue en partenariat avec la start-up singapourienne Trinax) qui invite l’utilisateur à télécharger une photo de profil puis à répondre à une série de questions. La solution crée ensuite le futur portrait de l’utilisateur à l’âge de la retraite, ce qui lui permet de mieux comprendre ses besoins et ses choix. Ce service a été lancé à Hong Kong, Singapour, et devrait l’être ensuite en Indonésie.

Comment le programme a-t-il évolué ?

Au démarrage, Startup Xchange était porté par des équipes à Singapour, Hong Kong et en Inde. Le programme a finalement été migré sur une plateforme dématérialisée et les membres des équipes ont intégré les business units pour aider à la transformation des métiers. Je travaille par exemple sur les enjeux d’innovation dans la banque de financement et d’investissement. Nous apportons notre expertise aux équipes de vente et aux décisionnaires des BU pour pouvoir impacter encore plus la transformation digitale de la banque, qui était auparavant davantage centralisée.

Quels sont vos sujets de prédilection ?

Ils sont nombreux : le cash management, les opérations de change, le crédit aux entreprises, le trade finance ou encore la mise à disposition de nos APIs aux entreprises (130 APIs sont en production à Hong Kong sur le corporate banking, ndlr). Nous travaillons sur de nouvelles idées stratégiques pour demain et nous identifions des leads potentiels, notamment auprès d’acteurs non financiers auxquels nous apportons nos technologies et notre connaissance de l’écosystème.  Il s’agit par exemple d’acteurs dans la santé, la gestion de biens immobiliers, le transport, la logistique, le tourisme…

Quelle est votre vision de la banque dans un monde où les Big Tech montent en puissance ?

Chez DBS, nous avons un mantra : “making banking invisible” (rendre la banque invisible, ndlr). Les services bancaires sont essentiels, mais pas la banque en tant que telle. Cela veut dire que nous collaborons beaucoup avec les Big Tech occidentales et asiatiques pour améliorer nos process et notre proposition de valeur. DBS a ainsi adopté le concept GANDALF, un acronyme qui reflète sa volonté de transformation au coeur de l’organisation en se conformant aux meilleurs standards du marché (G pour Google, A pour Amazon, N pour Netflix, D pour DBS, A pour Apple, L pour LinkedIn et F pour Facebook, ndlr). Aujourd’hui, plus de 90 % des services de DBS sont sur le cloud et nous comptons au total plus de 500 APIs en production. Nous avons engagé une stratégie data il y a cinq ans et nous avons bien avancé en termes de structuration de la donnée et de prévention des risques.

D’un point de vue réglementaire, quelles sont les dernières avancées à Hong Kong ?

Le Faster Payment System (FPS) a été mis en place en 2018. Il permet d’effectuer des virements instantanés de compte à compte grâce à un numéro de téléphone, une adresse mail ou un QR Code (en dollars de Hong Kong et en yuans, ndlr). Depuis début 2019, l’open banking se développe à travers les open APIs et un processus en quatre phases (accès des TPP aux informations sur les produits bancaires ; traitement des demandes de cartes de crédit, de prêts et de produits financiers ; accès aux données des comptes ; réalisation de transactions, ndlr). La crise du coronavirus a bouleversé le calendrier et les deux dernières étapes ont pris du retard. Il faut en outre avoir à l’esprit que l’Asie reste un marché fragmenté et que s’agissant de Hong Kong, il est difficile de performer en BtoC vu la taille relativement limitée du marché domestique et les contraintes lourdes en matière de devoir de conseil.

Le régulateur a aussi octroyé des licences de banque virtuelle. De quoi s’agit-il ?

Pour pousser la transformation numérique du secteur bancaire, Hong Kong a attribué 8 licences de banques virtuelles à de grandes entreprises (Zhong An, Standard Chartered, Ant Group…). Ces acteurs développent des offres de banque à distance intégrant la rémunération des dépôts, du crédit et pour certaines des offres de cashback impliquant des partenaires. De mon point de vue, deux propositions sortent du lot pour la qualité de leur interface : ZA Bank (Zhong An) qui a repensé l’application mobile bancaire avec le swipe, et Mox (Standard Chartered) qui a mis l’accent sur la gestion et la catégorisation des dépenses.

Antoine Duroyon
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