Accueil > Investissement > Yomoni atteint 320 millions d’euros d’encours fin 2020 Yomoni atteint 320 millions d’euros d’encours fin 2020 Yomoni, le gérant d'épargne en ligne qui propose des solutions à faibles coûts, a vu ses encours sous gestion augmenter de 76 % en 2020. Après une levée de fonds de 8,7 millions d’euros en septembre et le lancement de son PER en octobre, Yomoni poursuit sa croissance. Par Caroline Soutarson. Publié le 28 janvier 2021 à 7h00 - Mis à jour le 29 janvier 2021 à 10h29 Ressources La société de gestion a su tirer parti de la crise sanitaire, notamment “grâce à un travail d’accompagnement auprès des clients”, précise à mind Fintech Sébastien d’Ornano, président de Yomoni. Le but était à la fois de les rassurer et de leur faire comprendre l’utilité pour eux de ne pas retirer leurs investissements. Cette présence en pleine crise a d’ailleurs généré une évolution étonnante des modifications des profils de risque des investisseurs puisque “12 % des mandats ont été changés (+70 % par rapport à 2019) dont 68 % à la hausse”. Axé sur la gestion indicielle, Yomoni est porté par les performances des ETFs en 2020. Avec 25 600 mandats signés au 31 décembre 2020, en augmentation de 71 % par rapport à 2019, et des encours sous gestion atteignant 320 millions d’euros (+76 %), Yomoni poursuit son développement. A l’automne dernier, il a notamment ajouté un produit à son offre, le PER. “Plus que jamais, les Français doivent préparer leur retraite avec une épargne dynamique, source de rendement dans la durée”, estime le président de Yomoni qui affiche une performance sur 5 ans du P10 à 7,0 % nette de tous les frais. La gestion indicielle encore timide en France Pourtant, si Yomoni a réussi à convaincre ses clients de lui rester fidèle durant la crise, le modèle de la société de gestion peine à convaincre les acteurs de son secteur. Début 2018, Yomoni prévoyait d’atteindre 1 milliard d’euros d’encours sous gestion d’ici 2020, sous la condition de nouer un partenariat, souligne Sébastien d’Ornano. Le président de Yomoni impute cette croissance moins rapide au manque d’expérience français, et même européen, en matière de gestion indicielle : cette dernière “a d’abord fait ses armes aux Etats-Unis”. Sébastien d’Ornano espère donc que Yomoni permettra à la France de rattraper son retard, et notamment en ce qui concerne la connaissance du produit qui a, selon lui deux principales qualités : sa diversification intrinsèque et sa faiblesse des frais de gestion. Il note tout de même une plus grande présence des sujets de gestion indicielle dans les médias spécialisés, ce qui le conforte dans sa volonté que Yomoni devienne la référence française de ce type de gestion de portefeuille. Caroline Soutarson épargnerobo-advisor Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Yomoni atteint les 250 millions d'euros d'encours sous gestion Yomoni prépare une offre PERIN