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Accueil > Investissement > Le néo-courtier Trade Republic signe une levée de fonds record

Le néo-courtier Trade Republic signe une levée de fonds record

La fintech d'origine allemande lève 750 millions de dollars, ce qui en fait une opération hors-norme au niveau européen. La plateforme de trading sans commission, qui se valorise à plus de 5 milliards de dollars, veut s'imposer sur un marché en proie à une vive concurrence.

Par Antoine Duroyon. Publié le 20 mai 2021 à 12h47 - Mis à jour le 19 août 2021 à 9h40
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C’est une opération record dans le secteur européen de la fintech. Le néo-courtier d’origine allemande Trade Republic a dévoilé le 20 mai une augmentation de capital de 750 millions de dollars, éclipsant les récentes levées de Klarna (650 millions de dollars en septembre 2020) et Revolut (580 millions de dollars début 2020).

Ce tour en Série C inclut une transaction secondaire de 150 millions de dollars, correspondant à la monétisation de la participation du courtier Sino, entré au capital en 2017, ce qui porte le financement total à 900 millions de dollars. Il a été dirigé par Sequoia, avec la participation de nouveaux investisseurs (TCV, Thrive Capital) et d’investisseurs existants (Accel, Founders Fund, Creandum et Project A), qui misent tous sur la démocratisation des services financiers.

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Avec cette opération, le néo-courtier sur mobile, cofondé en 2015 par Christian Hecker, Thomas Pischke et Marco Cancellieri, se valorise à plus de 5 milliards de dollars, contre 600 millions lors de son tour précédent de 75 millions de dollars en avril 2020. Trade Republic, qui a obtenu un agrément de banque de courtage de titres financiers auprès de la BaFin, revendique plus d’un million de clients en Allemagne (où la société propose d’investir en cryptomonnaies), en Autriche et en France. “Nous sommes le seul courtier en ligne en Europe qui dispose d’une licence bancaire et de sa propre technologie“, a expliqué à Reuters Christian Hecker.

Essentiel : Les néo-courtiers démocratisent l’investissement

La société, dont l’offre est disponible dans l’Hexagone depuis le 26 janvier 2021, annonce plus de 6 milliards d’euros d’actifs clients. La moitié de ses utilisateurs n’avaient jamais investi avant de rejoindre Trade Republic. Ce financement doit lui permettre d’élargir son offre à l’ensemble de la zone euro au cours des deux prochaines années, en débutant par l’Espagne et l’Italie. Sur le terrain du trading sans commission, elle affronte une vive concurrence, face à des acteurs comme Bux et Freetrade.

Antoine Duroyon
  • levée de fonds
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