Accueil > Financement > Crédit > KYC : comment Onfido a contribué au déploiement du microcrédit instantané chez Finfrog KYC : comment Onfido a contribué au déploiement du microcrédit instantané chez Finfrog La plateforme de microcrédit pour les particuliers Finfrog exploite depuis un an à grande échelle la solution de vérification des documents d’identité d’Onfido. Une solution qui lui permet de répondre à des enjeux d’instantanéité et de conformité dans un contexte de forte croissance. Par Antoine Duroyon. Publié le 22 septembre 2021 à 12h12 - Mis à jour le 23 septembre 2021 à 18h25 Ressources Plateforme en ligne de microcrédit créée en 2016, Finfrog propose aux particuliers des prêts jusqu’à 600 euros. Présenté comme une alternative au découvert bancaire, le service a répondu positivement en 2020 à plus de 19 000 demandes de financement pour un montant cumulé de 7,14 millions d’euros. Dans un contexte de très fort développement – avec une multiplication par dix des volumes en un an et une croissance mensuelle de plus de 20 %, la plateforme a voulu repenser son processus de KYC en répondant à plusieurs enjeux : consolider son approche responsable du crédit et progresser dans la rapidité d’octroi. Le tout, bien entendu, en veillant au respect de la réglementation, puisque Finfrog, qui opère sous le statut d’intermédiaire en financement participatif, est tenu de se conformer aux règles en matière de conformité et LCB-FT. “Le crédit instantané, ça veut dire un parcours ultra simple, une analyse de KYC en instantané, une analyse de solvabilité en instantané et l’envoi des fonds en instantané. Pour pouvoir réaliser cette prouesse, on avait besoin d’avoir des partenaires qui assurent cette chaîne continue d’instantanéité”, résume Riadh Alimi, fondateur et CEO de Finfrog. Or, avant 2020, Finfrog rencontrait avec son prestataire chargé de la vérification de l’identité des exceptions et des délais de traitement qui ralentissaient fortement le parcours client. Les causes pouvaient être simples : un pouce sur la bande MRZ de la pièce d’identité, une photo floue, le flash du smartphone qui empêchait la lecture de la carte, etc. “Cela provoquait des ruptures dans le parcours, car le client pouvait être amené à reprendre le document plusieurs fois en photos”, se remémore Riadh Alimi. Cette situation a poussé Finfrog à retenir la solution de vérification des documents d’identité d’Onfido après une phase d’A/B testing. La mise en production est intervenue en septembre 2020. “Notre modèle hybride combine des algorithmes basés sur l’intelligence artificielle et une vérification manuelle. Nos SDKs intègrent notamment des fonctionnalités de détection de flou et d’analyse de la luminosité, afin d’éviter que la photo soit rejetée plus tard dans le parcours”, détaille Augustin de Pelleport, enterprise account executive d’Onfido. Le défi du “time to cash instantané” Alors que le prêt était octroyé sous 24 à 48 heures, la plateforme est désormais en mesure d’offrir une expérience dans un intervalle de temps réduit. “Depuis cinq ans, nous avons développé nos propres algorithmes de scoring sur la base de la DSP2. Nous sommes désormais capables de prendre une décision d’octroi instantanément. Ce qui nous manquait pour effectuer un “time to cash” instantané au lieu de 24 à 48 heures, c’était le virement SEPA instantané”, explique Riad Alimi, fondateur et président de Finfrog. Depuis janvier 2021, la plateforme a intégré à son offre et sans surcoût pour l’emprunteur le service de virement SCT Inst fourni par son prestataire de services de paiement, l’établissement de paiement Mangopay. 2 à 3 % de KYC bloqués, contre 20 % auparavant Des gains ont été observés en termes d’expérience client et de charge de travail sur les équipes. “Aujourd’hui 2 % à 3 % de nos clients se retrouvent bloqués, alors que précédemment, 20 % avaient des difficultés à passer l’étape de la vérification”, note Riadh Alimi. Autre indicateur : la quasi-totalité des problèmes liés au KYC sont résolus en moins de 5 minutes, contre moins de 50 % auparavant. En revanche, l’impact sur le risque de fraude n’a pas été significatif. “Nous observions déjà de très bons résultats sur la réduction du risque de fraude. Nos algorithmes DSP2 et la solution précédente arrivaient à détecter les cas. Ce qu’on a vraiment travaillé avec Onfido, c’est la célérité de la prise de décision”, rapporte Riadh Alimi. Le dirigeant ajoute que “dans le cadre de la politique globale de KYC de Finfrog, l’information qu’apporte Onfido est un élément parmi d’autres qui sont étudiés pour la cohérence du KYC. La connexion des comptes bancaires grâce à la DSP2 [et Budget Insight, ndlr] constitue un formidable élément de KYC puisqu’on va pouvoir vérifier l’identité du client et juger d’un certain nombre de risques, notamment LCB-FT”. Un principe d’engagement sur les volumes conditionne la facturation. Si Riadh Alimi souligne que l’intégration de la solution est très simple, grâce à une API bien documentée, une coordination est nécessaire pour l’apprentissage du paramétrage de l’outil et l’interprétation des codes retour adressés par Onfido. “Ce travail est nécessaire pour automatiser des décisions ou des messages qui sont adressés au client en fonction de ce que renvoie l’API”, considère Riadh Alimi. Les éléments clés du projet Solution retenue : Document Verification d’Onfido Pilote : première connexion à l’API il y a 18 mois Mise en production : septembre 2020 Temps de traitement inférieur à 1 minute (vérification de la pièce d’identité) Antoine Duroyon crédit en ligneKYC Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind