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Accueil > Assurance > [Info mind Fintech] Le néoassureur Lovys reprend à la barre la plateforme d’assurance collaborative Otherwise

[Info mind Fintech] Le néoassureur Lovys reprend à la barre la plateforme d’assurance collaborative Otherwise

Le néo-assureur Lovys vient de racheter le courtier Otherwise, placé cet été en redressement judiciaire, a révélé mind Fintech. L’insurtech, qui a réussi à s’imposer face à un poids lourd des services funéraires en France, se renforce ainsi sur le segment chiens-chats.

Par Antoine Duroyon. Publié le 27 septembre 2021 à 16h34 - Mis à jour le 19 janvier 2024 à 15h51
Otherwise
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L’heure est à la consolidation chez les courtiers numériques. Le néo-assureur Lovys a racheté à la barre du tribunal de commerce la plateforme d’assurance collaborative Otherwise, selon un jugement rendu le 26 septembre 2021 et consulté par mind Fintech. Un plan de cession avait été mis en place dans le cadre d’une procédure de redressement judiciaire ouverte fin juin. 

Pour mettre la main sur Otherwise, qui commercialise des offres d’assurance santé, chien-chat, auto et responsabilité civile professionnelle et décennale (en BtoC et BtoBtoC), Lovys signe un chèque de 520 000 euros et s’engage à reprendre la totalité de l’effectif, soit 11 postes de travail. L’offre, financée sur les fonds propres, a été améliorée en cours de procédure puisqu’elle s’élevait initialement à 300 000 euros. Marque commerciale du courtier Amalfi, Otherwise a vu le jour en 2017 et a dégagé en 2020 un chiffre d’affaires de près de 428 000 euros. Si la société avait les coudées franches à son lancement sur son modèle d’assurance collaborative, aux côtés d’Inspeer (disparue en 2018), elle a dû affronter la montée en puissance des néo-assureurs sur le segment auto, ainsi que l’arrivée de nouveaux acteurs sur le segment chiens-chats.

La société, cofondée par Raphaël Berger et Cécile Mérine et incubée chez Agoranov, a levé près de 4 millions d’euros depuis sa création, notamment auprès de 360 Capital Partners, Bpifrance, d’investisseurs privés (dont François Leneuveu, cofondateur d’Altaprofits). En 2019, Mutualia Grand Ouest a fait son entrée au capital. Elle compte au total quelque 4 000 contrats en portefeuille, dont plus de 80 % sur le risque chiens-chats.

Lovys prévoit d’intégrer directement les activités d’Otherwise afin de développer son portefeuille sur les produits assurantiels chiens/chats, auto et santé. Dès l’origine, Otherwise avait lancé un produit de complémentaire santé s’appuyant sur l’animation de groupes d’assurés (avec Thélem Assurances), avant d’élargir son offre à l’auto (avec Altima Assurances, filiale de la MAIF) puis aux chiens-chats (avec L’Équité, filiale de Generali) et enfin à la RC pro (avec Simplis, SPvie ou Hiscox en fonction du produit). 

Lovys, qui est déjà présent sur les risques habitation, smartphone, auto, chiens-chats et assurance emprunteur, va ainsi pouvoir étoffer sa gamme de produits et se renforcer sur la ligne chiens-chats. “Otherwise bénéficie d’une forte expertise sectorielle sur les soins vétérinaires (l’équipe d’Otherwise comprend quatre assistants vétérinaires, ndlr) et le customer service“, souligne auprès de mind Fintech Fabien Cazes, general manager France de Lovys. La plateforme d’assurances “tout-en-un”, qui promeut un mécanisme d’abonnement mensuel sans engagement, comptait en juillet dernier plus de 33 000 clients actifs et 91 collaborateurs. Son chiffre d’affaires s’est élevé en 2020 à 467 000 euros pour une perte d’exploitation de 2 millions d’euros.  Pour 2021, la plateforme table sur un chiffre d’affaires de 750 000 euros pour une perte d’exploitation de 1,97 millions d’euros, selon les prévisions d’activité fournies au tribunal. Le point mort n’est pas attendu avant 2023. L’entreprise s’est lancée cet été en Espagne (sur le risque habitation, avec Munich Re) et au Portugal.

Une reprise partielle pour Funecap

Pour emporter l’adhésion du tribunal, Lovys a mis l’accent sur ses capacités financières et les synergies potentielles. La société a levé 17 millions d’euros en janvier 2021. Un tour de Série A complété (pour un montant non précisé) en juillet dernier par le spécialiste norvégien des petites annonces Adevinta (leboncoin) et l’assureur japonais MS&AD. Ainsi, à fin juin 2021, Lovys attestait de disponibilités à hauteur de 4,2 millions d’euros. L’entreprise s’est engagée à investir 2 millions d’euros au cours des deux prochaines années pour intégrer et pérenniser l’activité. Les deux cofondateurs d’Otherwise accompagneront par ailleurs le repreneur dans la phase d’intégration. 

Lovys a remporté la mise à la barre du tribunal face à un autre candidat repreneur : Funecap, le numéro deux français des services funéraires (280 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020). Détenue en partie par Latour Capital, la société se développe depuis 2016 dans le domaine du courtage d’assurances obsèques, notamment via sa filiale Prévoyance FI. Le propriétaire de la marque Roc Eclerc proposait un chèque de 475 000 euros, la reprise de 9 postes de travail sur les 11 existants et excluait du périmètre de son offre les portefeuilles clients automobile et santé. 

Le projet de reprise s’articulait autour de la volonté de Funecap de développer une offre autour de la fin de vie des animaux. Le groupe a lancé cette nouvelle activité en 2020 qui implique la construction de crématoriums animaliers et l’élaboration d’un produit assurantiel couvrant les frais de santé des animaux de compagnie. “La reprise des actifs d’Amalfi lui permettrait d’accélérer son développement sur ce marché spécifique des animaux”, faisait valoir le groupe. Il prévoyait un investissement de 480 000 euros sur les 8 prochaines années en vue d’atteindre un Ebitda positif à horizon 2025. 

Si les salariés d’Otherwise s’étaient majoritairement prononcés en faveur de la proposition de Funecap, en raison de meilleurs garanties sur la pérennité de l’emploi, le Tribunal a jugé l’offre de reprise de Lovys la mieux disante sur les trois critères prévus par la loi (sauvegarde de l’emploi, paiement des créanciers, garanties d’exécution).

Antoine Duroyon
  • courtage
  • insurtech

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