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Accueil > Assurance > Assurance numérique & collaborative > Pourquoi les assureurs français abordent l’assurance habitation connectée avec prudence

Pourquoi les assureurs français abordent l’assurance habitation connectée avec prudence

Les assureurs ont du mal à se lancer dans l’assurance habitation connectée, au-delà des systèmes de télésurveillance créés dans les années 2000, et n’envisagent pas encore de baisser leurs primes pour les assurés équipés. Mais des start-up, elles, se lancent sur le créneau.

Par Aude Fredouelle. Publié le 02 juillet 2018 à 18h29 - Mis à jour le 02 juillet 2018 à 18h29
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Les assureurs français innovent peu sur le segment de l’assurance habitation connectée, alors même que plusieurs offres ont vu le jour ces dernières années sur celui de l’assurance auto connectée. Les acteurs de la place proposent bien des offres de télésurveillance depuis les années 2000, qui consistent souvent en des options payantes gérées par un partenaire, et qui peuvent parfois intégrer des capteurs d’incendie ou de dégâts des eaux.

Une nouvelle génération d’assurances connectées, plus flexibles, pilotables sur smartphone, avec des capteurs avancés de détection d’incendie et de dégâts des eaux, qui permettraient de diminuer la prime des assurés qui acceptent de s’équiper (plutôt que de les facturer) est encore loin. Pourtant, “on estime qu’à terme, grâce à la diffusion des capteurs, on pourra réduire les risques de 40% à 60% en habitation”, assure Julien Maldonato, associé chez Deloitte. Une étude réalisée par McKinsey s’est penchée sur cette question. “Les manomètres connectés pourraient réduire le risque de fuites d’eau de 20 à 30%, les détecteurs de fuites connectés de 70%, les détecteurs d’incendie de 70%… Sur les vols, la fourchette est plus large, mais des dispositifs connectés devraient permettre de réduire le risque de 10% à 80% selon le cas de figure”, poursuit Julien Maldonato.

Débuts très timides

Les assureurs ont peu fait évoluer leurs offres depuis le lancement d’options payantes de télésurveillance gérées par des partenaires. AXA France propose par exemple une offre pour protéger contre les intrusions et le vol, en partenariat avec Protection 24. L’option est payante mais AXA “offre une réduction de 50% du coût de la garantie vol et vandalisme et la suppression de la franchise en cas de vol”, indique Marie-Bénédicte Desfontaines, responsable marketing de l’assurance habitation. L’offre inclut des détecteurs de fumée et Protection 24 se charge de l’assistance en cas de problème. Depuis 2017, une nouvelle offre baptisée Somfy Protect donne un plus grande autonomie au client et lui permet de surveiller lui-même son domicile depuis son application. Si l’option n’a pas d’impact sur sa prime, AXA offre tout de même une réduction de 80 euros sur la franchise en cas de vol.

Les assureurs se contentent donc pour l’instant de timides offres tournées vers la prévention. Plus de trois ans après avoir signé un partenariat avec Nest pour promouvoir son détecteur de fumée, Allianz a discrètement lancé en mai 2018 une nouvelle offre d’assistance connectée pour la maison baptisée Allianz Safe Home. “Elle est composée de plusieurs briques de services, dont la première est la prévention et l’assistance incendie”, indique Charlotte d’Halluin-Bichet, directrice Insights et marché des particuliers pour Allianz France. Les clients déjà propriétaires d’un détecteur de fumée connecté peuvent débourser 4,5 euros par mois pour l’appairer à l’application Allianz Safe Home et bénéficier d’une assistance automatique en cas de problème s’ils sont injoignables, via la filiale spécialisée de l’assureur. L’offre est compatible avec un certain nombre de partenaires (Netatmo, Somfy, Logitech, Smockeo, Philips, Fibaro…) et les clients ayant une assurance MRH chez Allianz bénéficient de 15% de réduction sur leur contrat en souscrivant cette option. “L’offre est agnostique en termes d’objets connectés. Elle va ensuite s’enrichir progressivement à la fois sur les marques d’objets connectés et sur les briques de services à distance”, dévoile Charlotte d’Halluin-Bichet. Allianz travaille ainsi actuellement sur une prochaine brique autour de l’intrusion. L’application a été bâtie avec la société portugaise Muzzley en marque blanche.

En mars 2018, la MAIF a de son côté lancé une offre baptisée Maison connectée, et qui a pour vocation première “d’encourager la prévention en sensibilisant les sociétaires aux risques dans l’habitat”, indique Christelle Chamayou, chargée du projet. La plateforme, construite en partenariat avec 1 000 sociétaires, demande à ses utilisateurs de donner des détails sur leur habitation pour accéder à différents services comme des diagnostics gratuits, des conseils pour éviter les sinistres, des alertes météorologiques… A l’issue des diagnostics, l’assureur peut proposer de souscrire en option son offre de télésurveillance, qui passe par son partenaire IMA Protect (installation de matériel de surveillance et intervention en cas de problème). “Nous réfléchissons aussi à proposer les objets connectés d’autres partenaires sur des créneaux que ne couvre pas encore IMA Protect, comme la qualité de l’air”, glisse Christelle Chamayou. Toujours est-il que la MAIF est encore loin de proposer une offre d’assurance habitation connectée nouvelle génération.

Société Générale Insurance avait laissé entendre être sur la voie de la construction d’un service innovant en la matière. Dans une interview accordée à Revue Banque en avril 2018, son directeur général Philippe Perret annonçait le lancement d’une “assurance habitation pour Boursorama, dont les clients, plus digitaux, pourraient être plus réceptifs à l’aspect technologique et à l’installation de capteurs dans leur maison”. Pourtant, Ingrid Bocris, responsable du pôle partenariats, entreprises et innovation et en charge de développer des relais de croissance et nouveaux modèles sur l’assurance dans le groupe, indique désormais à mind Fintech que “la première version, qui devrait sortir au premier trimestre 2019, ne comportera peut-être pas de capteurs”. Il s’agira d’une offre tournée vers la prévention des risques via de la gamification sur une application, décrit-t-elle. Une initiative qui ressemble à celle de la MAIF.

Ingrid Bocris assure par ailleurs que Société Générale Insurance “envisage des partenariats” et étudie la question des détecteurs de fumée connectés et des capteurs de fuites d’eau ou d’effractions. Mais “ces technologies ne sont pas matures, non pas d’un point de vue technique que d’usage client, car ils sont perçus comme complexes à installer et intrusifs”, regrette-elle. Les réactions sur le compteur Linky, notamment, effraient les assureurs. Des “expérimentations sont en cours” chez Société Générale Insurance, mais “la protection des données personnelles et la volonté de ne pas être intrusif pèsent”. Et d’ajouter que l’assureur souhaite trouver des capteurs “que le client puisse installer facilement chez lui”.

Coûts et installation des capteurs

Les assureurs évoquent en effet le coût des capteurs et la difficulté d’installation comme principaux freins à des offres connectées. Grohe, par exemple, acteur de la robinetterie, commercialise depuis un an et demi des capteurs pour prévenir les dégâts des eaux. Sense, qui prend la forme d’un palet à déposer sous les endroits à risques, est facturé plus de 60 euros pièce et Sense Guard, électrovanne connectée permettant de couper l’arrivée d’eau à distance en cas de problème lancée en septembre 2017, est facturée 600 euros sans compter l’installation par un plombier. “Quelques milliers d’unités ont été vendues chez nos grossistes”, indique Guillaume Leurent, directeur marketing de Grohe France, qui ajoute que la société discute avec les assureurs français pour créer une offre conjointe. “Nous avons lancé des tests, mais il faut résoudre la complexité du maillage d’installateurs compétents ainsi que la question du coût de prise en charge.” Julien Maldonato relativise cependant la question du coût des capteurs : “on trouve déjà des capteurs intelligents chinois sur Aliexpress, comme ceux de Xiaomi, qui sont compatibles avec Google, pour une dizaine d’euros, décrit-t-il. Le marché va pouvoir se démocratiser grâce aux acteurs chinois.”

Efficacité remise en cause

Les assureurs remettent aussi en cause la qualité et l’efficacité de l’offre actuelle de capteurs. Pour ce qui est des détecteurs de fuite d’eau, “il n’existe pas encore de proposition optimale”, assure Marie-Bénédicte Desfontaines, d’AXA. “Il faudrait poser des capteurs à côté de toutes les machines qui risquent de fuir et ce n’est pas si efficace. Sinon, on peut installer des capteurs sur les tuyaux pour identifier les débits mais c’est plus compliqué à installer, d’autant plus pour un appartement dont les tuyaux sont partagés avec l’immeuble, et c’est potentiellement assez cher.” En Allemagne, pourtant, AXA travaille sur le sujet avec une solution capable de couper l’arrivée d’eau dès qu’une fuite est détectée.

Modèles et tarification

Les assureurs disent manquer d’historique prouvant l’impact des objets connectés sur les sinistres. “Autant en Pay how you drive, la corrélation est établie entre comportement de conduite et sinistre et l’on peut s’en servir pour de la prévention et adapter les tarifs en fonction ; autant sur l’assurance habitation les modèles sont beaucoup moins matures, estime ainsi Ingrid Bocris, de Société Générale Insurance. Les volumes de données récupérées lors des expérimentations ne sont pas suffisants pour créer des modèles et même si l’on pense que les capteurs réduisent la sinistralité, on n’a pas encore de modèle précis ou tarification adaptée derrière.”

Même son de cloche chez AXA : “Il est plus compliqué d’adapter le prix de l’assurance MRH via un objet connecté que pour l’assurance automobile car les risques couverts sont nombreux : vol, incendie, dégâts des eaux, mais aussi catastrophes naturelles…, égrène Marie-Bénédicte Desfontaines. Nous n’avons pas encore quantifié de façon précise le gain des offres connectées en termes de baisse de la sinistralité sur tous ces risques.” Selon elle, les options de prévention sont “davantage dans l’intérêt du client que parce qu’on a quantifié que c’était dans l’intérêt de l’assureur en termes de niveaux de prime”. Pourtant, en Italie, l’offre d’assurance connectée de Cardif (voir encadré) a bel et bien permis de réduire de 20% la fréquence des dommages et a réduit le coût moyen des sinistres liés aux dommages de 15%.

“Très peu d’assureurs aujourd’hui savent comment exploiter les nouvelles données des capteurs pour aller au-delà de la prévention et faire évoluer le tarif”, confirme Julien Maldonato, qui pense que “l’adoption viendra d’abord des assurés, puis l’assureur aura plus de visibilité sur les standards à utiliser et pourra pousser plus fortement les objets connectés”. Une analyse qui semble confirmée par l’initiative d’Allianz, qui permet aux clients de connecter les objets connectés déjà en leur possession.

plus de recul a l’étranger

En Italie, Cardif a lancé en 2014 une offre baptisée Habit@t : une box domotique accompagnée d’un capteur de fumée, de deux capteurs d’inondation et d’un capteur de panne de courant. En cas de sinistre, le dispositif prévient le client et un centre de télésurveillance qui peut intervenir à la demande du client. Le prix de l’assurance est plus élevé que le prix du marché mais “avec la promesse que cela fasse baisser les sinistres et donc que cela ait à terme un impact positif sur le prix de l’assurance”, assure Nathalie Doré, chief digital and acceleration officer chez Cardif.  “A l’avenir, on pourrait imaginer la possibilité de couper l’eau directement depuis son application”, décrit Nathalie Doré. L’offre a permis de réduire de 20% la fréquence des dommages et a réduit le coût moyen des sinistres liés aux dommages de 15%… mais l’assureur ne précise pas le nombre de clients ayant souscrits l’offre. Et aucun projet de répliquer l’offre en France n’est en cours.

Au Royaume-Uni, la start-up Neos propose depuis 2017 une assurance avec un dispositif complet et gratuit de capteurs pour la prévention et l’assistance. De son côté, Luko regarde aussi déjà vers l’étranger. “Nous avons des actuaires en interne pour élaborer nos produits d’assurance et gérer le risque, afin d’être au coeur de la chaîne de valeur, indique le CEO Raphaël Vullierme. Nous voulons travailler avec des réassureurs qui n’ont pas de marque BtoC pour lancer Luko dans d’autres pays”. Le société a d’ailleurs été accélérée par Munich Re. “Nous avons demandé le statut MGA (Managing General Agent) qui permet d’émettre ses polices d’assurance et de faire porter le risque par un assureur”.

Standards

 Selon l’associé de Deloitte, pour que les offres connectées se démocratisent, il manque par ailleurs “des standards de capteurs et d’usage de la donnée”. “Il y a besoin d’une infrastructure de connectivité, qui passera peut-être par les GAFA, et tant que l’on n’a pas de consolidation au sein d’une seule application, il sera compliqué pour les assureurs de lancer une offre de façon autonome.” Pour Julien Maldonato, l’assurance habitation connectée est donc “sur la feuille de route des assureurs à quelques années mais pour l’instant, ils en sont plutôt à réaliser des études d’impact à un niveau macro”.

Pour se démocratiser, l’assurance habitation connectée
a besoin d’une infrastructure de connectivité
Julien Maldonato
Associé chez Deloitte

Nathalie Doré, chief digital and acceleration officer chez BNP Paribas Cardif, confirme. “Le marché de l’IoT est très fragmenté et pas encore mature puisque les gens commencent tout juste à s’équiper. C’est un marché sur lequel il va y avoir une simplification avec des acteurs qui vont permettre d’agréger et gérer les objets connectés et un marché sur lequel les prix vont diminuer.” Reste à savoir si les assureurs vont essayer de jouer le rôle de plateforme ou bien le laisser à d’autres acteurs comme les GAFA.

Luko lance son assurance connectée

Si les assureurs sont encore très frileux, de nouveaux entrants, eux, s’emparent du sujet, à l’image du français Luko. La start-up créée en décembre 2016 veut utiliser l’intelligence artificielle et des “petits objets connectés qui doivent être le moins cher et le plus facile à installer possible” “pour mieux protéger les foyers”, indique Raphaël Vullierme, CEO. Elle recueille les données “centrales de lignes de vie du foyer comme la consommation d’eau et électrique” via un disque collé sur le compteur d’eau et un autre sur le compteur électrique reliés au wifi, vendus initialement 59 euros en BtoC sans assurance. “Au lieu de poser des capteurs en dessous de tous les endroits sensibles, on surveille la consommation d’eau pour détecter des anomalies”, explique le CEO, qui est en train de breveter son capteur. Seul bémol : le disque ne permet pas de couper l’eau (contrairement au produit de Grohe) mais détecte les sinistres pour y remédier rapidement. “Cela nous semble plus logique qu’un capteur à 600 euros sans compter le coût d’installation, pour des assurances habitation dont la prime s’élève en moyenne à 250 euros par an”, résume Raphaël Vullierme.

Luko vise principalement les dégâts des eaux “dont le coût moyen est trois fois plus faible qu’un incendie mais l’occurrence bien supérieure”, mais sur la partie incendie, le capteur sur l’électricité détectera les départs pour raisons électriques, souligne Raphaël Vullierme, et Luko prépare un détecteur de mouvement pour la porte d’entrée même si “son ambition n’est pas de remplacer les solutions d’alarme”.

La société a présenté son projet à la plupart des assureurs de la place afin d’intégrer sa technologie à leurs offres mais “leur vision est de faire de l’upsell ou du cross-sell plutôt que de l’inclusion”, regrette le CEO, qui a finalement décidé en septembre 2017 de lancer sa propre assurance. “Selon moi, peu d’assureurs réussiront à prendre le tournant de l’assurance habitation connectée car ils n’ont pas de culture technologique. Leurs innovations prennent du temps à être construites, avec une armée de sous-traitants, et l’expérience client est souvent mauvaise.” D’autant que les assureurs “n’ont pas la confiance des clients sur les données”, souligne le CEO, qui assure que les technologies même intrusives peuvent être “très bien acceptées tant qu’elles sont optionnelles” et que le scandale Linky découle par exemple du fait que le compteur connecté ait été imposé.

Luko utilise le machine-learning pour détecter les sinistres
et améliorer la gestion des sinistres
Raphaël Vullierme
CEO de Luko

Luko n’utilise pas les données pour le pricing de l’assurance ni pour les revendre. Par contre, grâce à leur analyse, Luko veut détecter l’origine des sinistres. “Le machine learning sera utilisé pour reconnaître les empreintes énergétiques et les habitudes de vie et détecter les anomalies, mais aussi pour améliorer la gestion des sinistres (analyse d’images pour estimer le sinistre, techniques anti-fraude…)”, prévoit le CEO. Luko promet de rembourser 40% des sinistres en moins de deux heures.

Luko a donc lancé en mai son propre produit d’assurance habitation “10% à 15% moins cher que le marché”. D’abord parce que Luko “a une structure beaucoup plus légère, sans agences ni commerciaux” et “des coûts d’acquisition plus faibles” mais aussi parce que la société vise une diminution de la sinistralité de 15% à 30%. La société est agréée comme un courtier et son assurance est portée par La Parisienne Assurances. Le prix des capteurs est inclus dans le prix de l’assurance et coûte à la société “quelques dizaines d’euros”. Luko revendiquait début juin 1 000 foyers équipés de ses capteurs, dont une partie sans assurance vendus avant mai dernier. Une initiative qui poussera peut-être les assureurs traditionnels à accélérer ?

LES ASSUREURS PERSONNELS BOULEVERSERONT LA SOUSCRIPTION D’ASSURANCE

Au-delà de l’assurance habitation, les assistants personnels qui commencent à faire leur entrée dans les maisons pourraient bouleverser le processus de souscriptions de produits d’assurance. “En fonction de ce que l’assistant détecte des habitudes de consommation de son client, il pourra comprendre un besoin d’assurance voyage, d’assurance annulation pour un match de foot ou concert, d’assurance bagage pour un déplacement en bus…”, imagine Ingrid Bocris, responsable du pôle partenariats, entreprises et innovation de Société Générale Insurance, persuadée que ce modèle se développera plus rapidement encore que celui de l’assurance habitation connectée. “L’assistant personnel sera capable de proposer au bon moment une assurance hyper contextualisée et tarifée de manière personnalisée”, ajoute la responsable. Moonshot-Internet, start-up interne de Société Générale Insurance dont Ingrid Bocris est d’ailleurs présidente exécutive, propose déjà de l’assurance contextuelle sur les retards de train ou avion, les dommages aux biens lors de déplacements et des assurance annulations de spectacles et travaille sur le sujet des assistants personnels.

 


Pour télécharger le tableau, cliquez sur l’image (PDF)

 

Aude Fredouelle
  • assurance dommages
  • assurance paramétrique
  • objets connectés

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