Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Dublin séduit les fintech britanniques inquiètes à cause du Brexit Dublin séduit les fintech britanniques inquiètes à cause du Brexit Par Aude Fredouelle. Publié le 07 juin 2017 à 18h30 - Mis à jour le 07 juin 2017 à 18h30 Ressources Les spéculations sont allées bon train, à la suite du Brexit, quant à la fuite des fintech hors de la capitale de la finance européenne. De Londres, les start-up allaient-elles s’installer à Francfort ou plutôt à Paris, deux places financières adaptées pour leur repli ? C’est en fait Dublin qui semble remporter pour le moment les suffrages des candidats au départ. Le CEO de la fintech de transfert d’argent à l’international WorldRemit, Ismail Ahmed, a ainsi expliqué à Business Insider qu’il envisage de créer un nouveau bureau dans l’Union européenne pour prévoir les conséquences du Brexit et que la capitale irlandaise est pour l’instant son premier choix. La raison de cette préférence : l’interprétation irlandaise de la réglementation européenne anti-blanchiment est similaire à celle des britanniques. WorldRemit, qui conduit la plupart de ses contrôles d’identité sur son application, a besoin d’une réglementation souple sur le sujet. En avril, Azimo, concurrent de WorldRemit, a aussi annoncé l’ouverture d’un bureau à Dublin en réponse au Brexit. Des acteurs traditionnels prennent le même chemin : JP Morgan y a acheté un immeuble pour 1 000 collaborateurs et Goldman Sachs envisage d’y transférer des effectifs. Aude Fredouelle application mobilebrexitrégulationtransfert d'argent Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind