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Accueil > Assurance > Assurance numérique & collaborative > Apicil entend adapter FundShop à ses différents canaux de distribution

Apicil entend adapter FundShop à ses différents canaux de distribution

Le groupe protection sociale a injecté 2,2 millions d’euros dans le robo-advisor BtoB en échange d’environ un tiers du capital. L’accord financier se double d’un partenariat industriel.

Par Antoine Duroyon. Publié le 07 juin 2017 à 8h30 - Mis à jour le 07 juin 2017 à 8h30
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Apicil, cinquième groupe de protection sociale en France, a annoncé le 1er juin un investissement en capital de 2,2 millions d’euros dans FundShop, une start-up fondée en 2013 qui conçoit des solutions de robo-advisor en marque blanche pour les institutions financières. Ces dernières années, Apicil a connu une forte croissance au travers d’un développement organique mais aussi d’acquisitions. Le groupe a intégré début 2016 l’activité de Legal & General en France, devenue Gresham (épargne patrimoniale et assurances collectives). En 2014, il avait repris Skandia France, la filiale d’Old Mutual.

Sur des encours de 14 milliards d’euros et un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros, l’épargne (assurance vie et services financiers) représente désormais 10 milliards d’euros d’encours et 1 milliard d’euros de collecte. Sur ce segment, trois marques et canaux cohabitent aujourd’hui : Apicil, le réseau de conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) Intencial et Gresham Banque Privée. “Nous avons diversifié nos canaux de distribution et orienté l’épargne vers les unités de compte (UC). Le taux d’UC s’établit à 40%, alors que la moyenne du marché tourne plutôt autour de 20% à 25%”, souligne Renaud Celié, directeur général adjoint finance et performance d’Apicil.

Devenu plus imposant sur le marché, Apicil entend maintenant anticiper ses transformations et prendre part au mouvement d’innovation. C’est dans ce cadre que des discussions ont été engagées avec FundShop il y a près d’un an. L’accord est à la fois de nature industrielle et financière. Selon nos informations, le groupe paritaire et mutualiste a pris une participation minoritaire, tandis que le fonds AXA Strategic Ventures (entré en seed au capital en 2014) voit sa participation d’un quart du capital être diluée et que les fondateurs et le management restent majoritaires. L’opération valoriserait le robo-advisor, détenu par la société Supportfi, à plus de 7 millions d’euros. La société ne commente pas ces éléments.

Le positionnement BtoB de FundShop a constitué un facteur d’attrait important pour Apicil. “C’est une stratégie plutôt originale sur le marché mais qui est consommatrice de capital puisqu’elle implique un plan de développement nécessitant des moyens”, estime Renaud Célié. Léonard de Tilly, co-fondateur de FundShop, précise d’ailleurs que l’équipe en charge du développement des solutions va être renforcée afin de mieux “capter le momentum sur le marché”. FundShop compte à ce jour huit collaborateurs salariés et douze clients. La start-up vise vingt clients d’ici la fin de l’année et un chiffre d’affaires proche du million d’euros sur l’exercice.

Le volet industriel du rapprochement avec Apicil doit permettre à ce dernier de mener plusieurs chantiers en fonction des canaux de distribution. “Avec Intencial, FundShop peut fournir aux CGPI  (environ 1 300, ndlr) une offre de services, les rendre plus agiles, et leur apporter un soutien en matière de de conformité notamment. C’est une priorité pour nous”, relève Renaud Célié. “En ce qui concerne Gresham, c’est un réseau qui réalise du démarchage et qui peut voir dans FundShop un support au conseil pour la gestion d’une partie du portefeuille”. Enfin, FundShop pourrait également assister les clients en direct d’Apicil, au nombre d’environ 20 000. “Nous pouvons ainsi déployer des approches sur-mesure et adaptables. C’est ce qui rend l’offre de FundShop originale”, conclut Renaud Célié.

AEC Fintech : trois opérations dans les tuyaux
C’est le département fintech d’AEC Partners (conseil de longue date d’Apicil) qui a bouclé cette opération pour le compte du groupe de protection sociale. Pour Stéphane Olmi, managing partner d’AEC Fintech, les équipes d’Apicil vont pouvoir ainsi optimiser leurs offres tout en gagnant en productivité et en accélérant la transition des fonds euros vers les unités de compte. Du côté de la boutique M&A créée en octobre 2016, on s’attend à d’autres opérations sur le marché français des robo-advisors. On devrait voir des acteurs qui ne sont pas encore très présents réaliser de petites levées, glisse Adrien Choquet, associate director chez AEC Fintech. Dans l’immédiat, la structure travaille sur trois dossiers fintech : une plateforme de crowdfunding obligataire, une plateforme SaaS d’affacturage et un acteur des solutions de paiement.

Crédit photo : Hans Porochelt

Antoine Duroyon
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