• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Investissement > Kiln veut aider les institutionnels à s’emparer du staking

Kiln veut aider les institutionnels à s’emparer du staking

La start-up française, qui compte Ledger et Flowdesk parmi ses clients, lève 5 millions de dollars. Elle permet aux développeurs d’intégrer en un jour sa solution de staking.

Par Antoine Duroyon. Publié le 19 mai 2022 à 10h52 - Mis à jour le 20 mai 2022 à 11h44
Kiln
  • Ressources

Alternative au minage pour les blockchains dont le mécanisme de consensus repose sur la preuve d’enjeu (PoS), le staking consiste à “verrouiller” des cryptoactifs pour produire et valider de nouveaux blocs. En contrepartie, les validateurs reçoivent des récompenses dont les conditions sont définies au niveau de chaque protocole. 

Si le staking apparaît pour des investisseurs particuliers comme le moyen idéal de mettre ses cryptoactifs au travail et d’engranger des revenus passifs, la technique peut aussi séduire les institutionnels. C’est le pari que fait Kiln, une start-up basée en France et cofondée en 2018 par Laszlo Szabo (Skill Hunter), Thomas de Phuoc (ex-Circle) et Ernest Oppetit (ex-Improbable, un acteur britannique du métavers). La société a annoncé le 19 mai un tour en amorçage de 5 millions de dollars auprès de Shana Fisher, managing partner de Third Kind Venture Capital et associée au board d’Andreessen Horowitz, SV Angel, Blue Yard, Alven et Kima Ventures. 

“Du point de vue de l’utilisateur, le staking présente un profil de risque assez différent de ce que proposent les produits de prêt en DeFi [finance décentralisée, NDLR], qui impliquent généralement des risques liés au smart contract et de contrepartie. Le staking permet de s’affranchir de ces risques puisque les tokens participent directement à la création de blocs pour le protocole et qu’ils sont simplement mis en enjeu sur une blockchain”, explique Thomas de Phuoc, cofondateur et COO de Kiln.

Staking-as-a-Service

Pourquoi viser les institutionnels ? L’équipe a fait le constat que peu d’utilisateurs particuliers  vont voir en direct des fournisseurs de services de staking et que le marché BtoC est déjà encombré. En revanche, en BtoB, le terrain est encore relativement vierge et implique des contraintes spécifiques, en termes de conformité, de sécurité, etc. Pour adresser ce marché, Kiln propose plusieurs produits. D’abord, une solution de staking à destination des fonds d’investissement et de capital-risque. Ensuite, une offre de Staking-as-a-Service, constituée d’un ensemble d’API (données, performances des nœuds validateurs), de smart contracts et d’une interface pour permettre à une société crypto d’ajouter une fonctionnalité de staking à sa plateforme. 

Le staking répond à deux enjeux business majeurs. Cela permet à des acteurs dont les utilisateurs ont des encours importants, typiquement les fournisseurs de cold wallets, de générer des revenus sur les fonds de leurs clients. L’autre avantage est de pouvoir se démarquer en proposant une offre différenciante et attendue par les utilisateurs dans un délai serré. “Les développeurs peuvent intégrer en un jour notre solution de staking dans leur produit”, souligne Thomas de Phuoc. Sur ce sujet, Kiln travaille par exemple avec Ledger, pour ses produits BtoC Ledger Live et BtoB Ledger Enterprise, Flowdesk (market-making et prop trading), des wallets, des custodians… “Environ 700 millions de dollars sont stakés chez nous aujourd’hui, principalement sur le réseau Ethereum [la solution est opérationnelle sur d’autres blockchains comme Tezos, Solana, les zones Cosmos, NDLR]”, précise Thomas de Phuoc. 

Staking liquide

La société, qui compte 25 personnes dont deux tiers de profils techniques, souhaite continuer à étoffer son portefeuille de produits. Pour ce faire, elle a décidé de postuler à l’enregistrement PSAN auprès de l’AMF pour des services de conservation d’actifs numériques, d’achat et de vente d’actifs numériques en monnaie ayant cours légal, ainsi que d’échange d’actifs numériques contre d’autres actifs numériques. “L’idée, c’est de pouvoir proposer une offre qui soit intégrée et complète”, avance Thomas de Phuoc. 

Comment l’écosystème crypto français s’empare du régime PSAN

Sur la feuille de route figure aussi le lancement d’un produit de “liquid staking” à destination des institutions. Coinbase Cloud, Figment et Alluvial Finance se sont récemment associés pour déployer une offre de ce type. Dans sa version traditionnelle, le staking impose d’immobiliser les actifs pendant une certaine période. L’approche du staking liquide permet sur certains réseaux de recevoir des jetons de représentation de leur collatéral qui peuvent être utilisés sur d’autres applications du Web3. Selon Dune Analytics, sa part de marché avoisine les 36 % sur la chaîne phare d’Ethereum 2 (beacon chain), la nouvelle version d’Ethereum qui adopte le mécanisme de preuve d’enjeu.

Antoine Duroyon
  • cryptoactif
  • DeFi

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025