HSBC lance un robo-advisor et investit dans l’intelligence artificielle

HSBC ne semble pas échaudé par les doutes sur la qualité de sa technologie de reconnaissance vocale et continue d’investir avidement dans des technologies repensant l’expérience client. Jeudi 1er juin, la banque a ainsi annoncé le lancement d’un service de robo-advisor à bas coût d’ici la fin de l’année -sans encore donner beaucoup plus de précisions. HSBC assure qu’il “ouvrira des opportunité de gestion de patrimoine à ceux qui pensaient que ce n’était pas pour eux, grâce à un ticket d’investissement minimum plus faible”. “Bien en-deçà des 15 000 livres”, a précisé Taylan Turan, responsable de l’activité de la banque privée. Le produit est en cours de développement et HSBC est en discussion avec la FCA pour s’assurer de sa conformité. HSBC précise que plus de 90% de ses interactions avec ses clients se font désormais en ligne. “Il est donc naturel de rendre le conseil en investissement disponible en ligne”, ajoute la banque.

Cette annonce intervient un jour après la publication d’une étude menée auprès de 15 000 personnes en Europe, aux Etats-Unis et en Australie par ING et qui révèle que les consommateurs sont encore extrêmement frileux sur le sujet : 91% des européens refuseraient ainsi de laisser les rênes à un robot pour prendre des décisions financières à leur place.

HSBC a également annoncé un partenariat avec la start-up américaine spécialisée dans l’intelligence artificielle Ayasdi. La banque veut ainsi automatiser certains de ses processus de conformité, parmi lesquels les enquêtes de blanchiment d’argent. Un pilote a permis de diminuer le nombre d’enquêtes de 20%.