Les Français prêts à couper dans leurs dépenses d’assurances non obligatoires

Dans un contexte d’inflation et de hausse du coût de la vie, une majorité de Français se disent prêts à réduire leurs dépenses d’assurances non obligatoires, selon une enquête européenne commanditée par Guidewire et consultée en avant-première par mind Fintech. 63 % des Français envisagent cette option, contre 59 % des Espagnols, 56 % des Allemands et 48 % des britanniques. Les produits concernés en priorité seraient les assurances voyage (31 %), alors même que le taux de souscription de ce type de couverture a progressé (13,5 % en 2022 contre 9 % en 2021), les assurances des biens mobiliers (29 %) ou encore les assurances mobilité (26 %). L’attention portée au prix constitue un élément crucial. 73 % des assurés français jugeraient anormale une augmentation des tarifs, une proportion supérieur à celle des autres assurés européens. 24 % d’entre eux se disent toutefois prêts à contacter leur assureur afin de négocier une réduction ou un maintien du tarif initial.

À noter : Alors que l’assurance embarquée est un concept en vogue qui redéfinit le positionnement des assureurs, près de la moitié (45 %) des répondants français se disent à l’aise avec l’idée que des entreprises proposent désormais leurs propres polices afin de couvrir les produits vendus, à l’image de Tesla, IKEA ou Amazon. Seuls 23 % y sont réticents.