• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Investissement > Cyril Bertrand (XAnge) : “Un tiers de notre futur fonds Web3 devrait être investi en tokens”

Cyril Bertrand (XAnge) : “Un tiers de notre futur fonds Web3 devrait être investi en tokens”

Début juillet, le fonds de capital-risque XAnge a annoncé la clôture d’un quatrième fonds de 220 millions d’euros, ainsi que l’élaboration d’un fonds de 80 millions d’euros dédié au Web3 et à l’investissement dans des tokens. Son managing partner Cyril Bertrand, présent à l’événement Surfin’ Bitcoin, indique à mind Fintech le mécanisme par lequel l’entité pourra acheter, conserver et vendre des cryptoactifs, mais aussi sa stratégie d’investissement.

Par Caroline Soutarson. Publié le 20 septembre 2022 à 7h55 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h50
Cyril Bertrand
  • Ressources

Quand XAnge a fait son entrée dans le secteur crypto ?

Nous investissons dans les fintech depuis une dizaine d’années et dans la crypto depuis 2014, avec un investissement en amorçage dans Ledger. L’évolution positive de l’acteur a fait que nous nous sommes davantage intéressés aux considérations crypto. Depuis, nous avons investi dans [le courtier crypto, Ndlr] Coinhouse,[la plateforme de paiement en crypto, Ndlr] Request Finance, [le protocole DeFi, Ndlr] Morpho et Dogami, dans le domaine du gaming.

Vous semblez même y avoir trouvé un grand intérêt puisque vous avez annoncé en juin 2022 la préparation du fonds Digital Ownership Fund, composé à la fois d’investissements dans des entreprises crypto et dans des tokens…

Tous nos investisseurs habituels ne sont pas convaincus mais certains en sont ravis, parmi lesquels des retailers français, des leaders mondiaux dans le domaine du luxe, de l’art, du gaming… D’où l’élaboration d’un fonds à part. Toutefois, ce dernier n’est pour le moment pas agréé.

Tentez-vous d’obtenir l’enregistrement de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’AMF ?

Non, nous ne serons pas PSAN. Nous déléguerons le statut à notre dépositaire – nous travaillons avec l’une des principales banques françaises -, qui disposera lui-même d’un partenaire start-up en charge de la partie crypto.

La vraie difficulté est qu’il n’y a pas encore de dépositaire français qui sache conserver, contrôler et valoriser des tokens. Tout le monde s’y met mais nous n’avons pas encore de solution.

Le projet semble toutefois sur la bonne voie étant donné que vous en avez fait la promotion. Quand prévoyez-vous son lancement ?

Nous espérons pouvoir le lancer d’ici la fin de l’année 2022.

Avec le “bear-market” à l’œuvre dans le secteur crypto, est-ce le bon moment pour lancer un fonds dédié ?

La crise actuelle ne ralentit pas nos plans. Nous savons que les cycles durent trois ou quatre ans. Nous investirons donc le fonds en bas de cycle.

Chute des valorisations tech : fintech et investisseurs adaptent leur stratégie

Quelle stratégie d’investissement comptez-vous appliquer pour ce fonds ?

Nous poursuivrons quatre axes, à commencer par l’investissement dans l’infrastructure du Web3. Concrètement, il s’agit de sociétés en charge de la sécurité, qui développent des wallets et les briques nécessaires à la croissance du secteur, qui cherchent à le démocratiser. La finance arrive en seconde position avec la comptabilité en double commande, le prêt, ou encore les “yield aggregators” qui permettent de générer du retour sur investissement [grâce à une mise en commun des ressources – des “aggrégateurs de rendement” en français, Ndlr]. Ce sont les blocs constitutifs de la finance décentralisée (DeFi).

Viendront en troisième lieu les services applicatifs dans le domaine du gaming, du luxe, de l’artistique, de l’immobilier et des NFT. Et enfin, nous voyons poindre à l’horizon les services de gouvernance (pour organiser le travail des communautés, voter, prendre des décisions dans des DAO, etc). Ce dernier volet est peu développé pour l’instant, c’est pourquoi il arrive tard dans la stratégie que nous mettrons en place. 

Bartosz Jakubowski (Alven) : “Nous investissons davantage en infrastructure et DeFi que dans les NFT”

Nous imaginons ce fonds sur un temps long, environ sept ans à dix ans. Nous essaierons de trouver dans le Web3 des acteurs à succès, comme nous l’avons fait dans le Web2. XAnge a investi dans Lydia, KissKissBankBank, Shine, le Britannique CurrencyCloud et Silvr. Nous pensons que Request Finance peut être le Pennylane du Web3, nous voulons trouver les October et Silvr du Web3 dans le domaine du prêt…

Voyez-vous les entités du Web3 comme des concurrents du Web2 ? Doivent-ils s’adapter ?

Les solutions du Web2 peuvent intégrer des briques du Web3. Elles ne seront pas forcément en concurrence car les entités du Web3 seront plus internationales, plus petites, plus décentralisées, avec des cycles de décisions rapides. Il y aura une segmentation par niveau de richesse. Le revenue-based financing (RBF) par exemple continuera à faire croître des entreprises solides du e-commerce et du SaaS tandis que les acteurs du Web3 prêteront à des acteurs plus petits et encore plus technologiques.

De par la caractéristique internationale que vous évoquez, le Digital Ownership Fund financera-t-il des géographies plus éparses que celles auxquelles vous vous cantonnez dans vos fonds plus généralistes, à savoir l’Allemagne et la France ?

Effectivement, la nature décentralisée des acteurs du Web 3 impliquera une répartition plus diluée. Nous prévoyons d’investir environ 40 % du fonds en France, 40 % dans le reste de l’Europe et 20 % dans le reste du monde.

Qu’en est-il de la partie tokens ?

Un tiers du fonds devrait être investi en tokens. Le comportement d’un token est assez différent de l’investissement classique dans une start-up. Il ressemble davantage à une société cotée sur un marché public avec des problématiques concernant l’entrée, la sortie, la garde… La partie de ce fonds plus liquide que la partie equity.

Qui sera à la tête du Digital Ownership Fund ?

Nous serons trois. Luc Jodet, cofondateur de [la plateforme de NFT pour la relation client, Ndlr] Arianee, dirigera le fonds, apportant sa fibre entrepreneuriale et son expertise du Web3. Avec Alexis du Peloux, associé chez XAnge qui a initié les opérations de Request Finance, Dogami et Coinhouse, nous l’accompagnerons.

Caroline Soutarson
  • capital-risque
  • cryptoactif

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Stock Market

Chute des valorisations tech : fintech et investisseurs adaptent leur stratégie

Bartosz Jakubowski
Entretien

Bartosz Jakubowski (Alven) : “Nous investissons davantage en infrastructure et DeFi que dans les NFT”

Coinhouse lève 40 millions d’euros pour s’étendre en Europe

Silvr

Silvr lève 18 millions d'euros pour développer le modèle du RBF

Lydia

Lydia étend sa série B de 72 millions d’euros supplémentaires

Shine boucle un tour de table de 8 millions d’euros mené par XAnge

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025