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Accueil > Services bancaires > Comment LaFinBox développe ses leviers de monétisation

Comment LaFinBox développe ses leviers de monétisation

La monétisation des services d’agrégation est un casse-tête. LaFinBox, agrégateur patrimonial financé par Swiss Life, explore plusieurs pistes en BtoB, en ciblant les conseillers en gestion de patrimoine. mind Fintech dresse un point d’étape de la start-up. 

Par Aude Fredouelle. Publié le 28 avril 2020 à 12h14 - Mis à jour le 25 novembre 2020 à 11h19
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Qui se cache derrière LaFinBox ?

LaFinBox est éditée par la société CrossQuantum, qui a été créée en 2015 par Agami, filiale de Swiss Life, et Budget Insight (qui apportait sa technologie d’agrégation de comptes). En 2017, la société a effectué un “coup d’accordéon” pour épurer les pertes des deux premiers exercices et faire sortir Agami (70% du capital) et Budget insight (30%), afin que le capital soit détenu à 100% par Swiss Life Assurance et Patrimoine (SLAP). “Le métier de La FinBox était très différent de celui de Budget Insight, ils sont donc sortis de la structure”, raconte Antoine d’Hébrail, directeur marketing. De nouveau, CrossQuantum a procédé à un “coup d’accordéon”, financé par SLAP, pour épurer les pertes prévisionnelles de l’exercice 2018. En tout, Swiss Life a injecté 12 millions d’euros dans la structure. La société pourrait à terme s’ouvrir à de nouveaux investisseurs. 

BtoC : 8 milliards d’encours agrégés 

L’application gratuite BtoC, qui se targue de couvrir tous les types de comptes et pas uniquement ceux de paiement, agrège 8 milliards d’euros d’encours, dont environ 20% d’actifs immobiliers. Cela se compare à 1,6 milliard d’euros agrégés en avril 2018. Les fondateurs ne précisent pas le nombre d’utilisateurs inscrits. LaFinBox utilise pour partie les connecteurs de Budget Insight, en a développé en interne et passe aussi par d’autres fournisseurs à l’étranger, comme Finology. La société couvre ainsi la France de manière très complète, puis la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne et le Royaume-Uni sur un nombre de banques plus réduit. 

LaFinBox compte une équipe de trois data scientists qui travaillent à l’enrichissement de la donnée récoltée. Au-delà de l’agrégation et du suivi des comptes, la société a développé une technologie d’analyse des produits et de leur valorisation, en tenant compte de leur volatilité, de leur sécurité, etc. “Une première version a été déployée et la seconde est en cours d’élaboration”, explique Antoine d’Hébrail. 

Une nouvelle version de l’application devrait par ailleurs sortir dans les prochaines semaines. “Elle était auparavant en Cordova (un framework de développement mobile open-source, ndlr), et la version était commune pour iOS et Android, expose le directeur marketing. Nous nous sommes cette fois-ci basés sur du natif et du JavaScript. D’abord, parce que l’application n’était pas du tout adaptée aux nouvelles technologies et codes des développeurs. Ensuite, parce que nous avions besoin d’une plus grande flexibilité et agilité, pour faire évoluer l’application plus rapidement et développer de nouvelles fonctionnalités dans les prochains mois. Cela a représenté un gros travail, il a fallu reprendre de zéro le front de l’application.”

Parmi les nouvelles fonctionnalités figure notamment l’immobilier dynamique. Le client peut ajouter son bien et y rattacher des comptes bancaires mais il pourra, à partir du second semestre et grâce à un partenariat avec un leader européen de l’immobilier, estimer combien son bien lui coûte ou rapporte, les impôts associés, etc. À plus long terme, la société prévoit d’intégrer les virements multicompte. “Nous le ferons quand toutes les banques seront prêtes sur les API DSP2, l’année prochaine a priori”, prévoit le directeur marketing.

Problème : comme chez la plupart des agrégateurs et PFM, cette activité BtoC, pour l’instant, n’est pas monétisée. “Elle va prendre de plus en plus de valeur ajoutée au fil des développements et il faudra donc créer un modèle économique avec des services haut de gamme”, indique le directeur marketing, qui précise que la roadmap n’est pas encore arrêtée. Un service permettant aux utilisateurs d’être orientés vers des cabinets de gestion en patrimoine a par ailleurs été testé et pourrait mener à rémunération à terme. 

BtoB : plusieurs pistes creusées

En BtoB, LaFinBox a développé plusieurs utilisations. D’abord, l’intégration de sa solution en BtoBtoC. Swiss Life, par exemple, a intégré LaFinBox au sein de son espace client. “Des tests sont également en cours avec deux établissements financiers, qui utiliseront la Finbox pour leurs clients finaux”, assure Sébastien Wileczek, directeur de la stratégie et du développement BtoB.

Ensuite, la société a développé LaFinBox Pro, solution de gestion patrimoniale destinée aux professionnels et outil d’aide à la prise de décision. La solution leur permet de proposer à leurs clients d’agréger directement leurs produits financiers dans l’application afin d’avoir une vision globale de leur patrimoine. La start-up la commercialise auprès de conseillers en gestion de patrimoine (CGP) et de courtiers. “Chacun paye selon la consommation du service par ses clients”, indique Sébastien Wileczek, qui assure qu’“entre 30 et 40 cabinets sont en train de tester la solution” et “ que quelques-uns sont déjà des clients payants”. 

LaFinBox a aussi noué en 2018 un partenariat avec Manymore, éditeur de logiciels à destination des CGP, pour coupler sa propre solution d’agrégation BtoC au logiciel Manymore Prisme d’agrégation de données. “En moyenne, le CGP se voit confier 20% du patrimoine de ses clients, indique Antoine d’Hébrail. Grâce à ce partenariat, les CGP peuvent accéder à une vision complète du patrimoine de leurs clients, y compris de ce qu’ils n’ont pas sous gestion.” Le client final remplit ses information sur l’application LaFinBox et donne son accord au CGP pour qu’il puisse les consulter depuis son espace professionnel. “Nous simplifions l’expérience pour que le professionnel ait la totalité des informations sur son outil”, ajoute le directeur de la stratégie BtoB. L’offre packagée est proposée aux banques privées et cabinets en gestion de patrimoine, avec un partage de revenus entre les deux partenaires.

Moment charnière

LaFinBox compte une quinzaine de collaborateurs. La société a enregistré un chiffre d’affaires de 434 300 euros en 2018, contre 361 700 euros en 2017 et 63 100 euros en 2016.  Ses pertes nettes se sont creusées à 3,176 millions en 2018, contre 2,359 millions en 2017 et 1,488 million d’euros en 2016.

“Nous nous trouvons dans un contexte difficile pour tous les outils d’agrégation, car la monétisation est compliquée ; sans compter que des agrégateurs étrangers comme Plaid et Tink arrivent sur le marché avec des financements importants, reconnaît Antoine Wileczek. Tous les agrégateurs français ont été obligés de se diversifier : Linxo en amorçant un pivot vers des services bancaires et en lançant une carte, Bankin’ en développant des solutions liées à l’épargne et une activité BtoB, et en se finançant auprès de Banque Casino… De notre côté, nous misons sur notre application BtoC et la puissance que nous avons sur le marché professionnel.”

Comme les autres agrégateurs du marché avant elle, LaFinBox se situe à un moment charnière dans ses décisions stratégiques. Il faut dire que, reconnaît Antoine d’Hébrail, ”notre service de partage de comptes nous fait gagner de l’argent, mais pas encore assez pour atteindre la rentabilité”. Les dirigeants sont en train d’élaborer la future stratégie de développement et de décider quels leviers de monétisation seront privilégiés pour, enfin, atteindre la rentabilité.

Éléments clés de la société CrossQuantum, qui édite LaFinBoX

Création : 2015

Actionnaire : SLAP (Swiss Life)

Effectifs : 15

Chiffre d’affaires 2018 : 434 300 euros

Perte nette 2018 : 3,176 millions d’euros en 2018

Activités : application BtoC, activité BtoBtoC avec l’intégration de l’application chez des acteurs comme Swiss Life, et activité BtoB à destination des CGP.

Aude Fredouelle
  • agrégateur
  • DSP2
  • PFM

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