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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Lydia va s’affranchir de Treezor et Okali

Lydia va s’affranchir de Treezor et Okali

La néobanque Lydia a décroché auprès de l’ACPR les agréments de société de financement et établissement de monnaie électronique. La société va s’affranchir des plateformes de Banking-as-a-Service Treezor et Okali (ex-SFPMEI) dans les mois à venir.

Par Aude Fredouelle. Publié le 06 mars 2023 à 16h41 - Mis à jour le 08 mars 2023 à 17h36
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Lydia franchit une nouvelle étape dans son développement. La société a annoncé le 3 mars avoir décroché auprès de l’ACPR les agréments de société de financement et établissement de monnaie électronique. Jusqu’ici, elle était uniquement agent prestataire de services de paiement. Elle passe actuellement à la fois par Okali (ex-SFPMEI, rachetée l’année dernière par le groupe Crédit Agricole), pour la gestion des comptes, l’exécution des opérations de paiement et la fourniture des cartes, et par la plateforme de Banking-as-a-Service Treezor (groupe Société Générale), pour la fourniture d’IBAN et les opérations de gestion de compte et de paiement associées.

D’ici la fin du mois de juillet 2023, Lydia s’affranchira de ces prestataires. “Nous allons migrer nos clients sur notre propre plateforme. La seule chose qui changera pour eux sera qu’ils se verront attribuer un nouvel IBAN, mais nous allons faire en sorte que cela soit le plus indolore possible”, explique Cyril Chiche, fondateur et CEO, à mind Fintech. Selon lui, la société se prépare depuis longtemps à cette évolution. 

Sujet économique, compétitif et sécuritaire

Avec ces nouveaux agréments, Lydia souhaite “devenir indépendante et autonome pour sa roadmap produit, afin de ne pas dépendre de ses mandants pour sortir une nouveauté produit et de conserver un avantage compétitif”, ajoute le CEO. Car quand une plateforme de BaaS déploie une nouveauté, tous ses clients sont capables de la sortir en même temps. Deuxième objectif : “diminuer nos coûts en supprimant les intermédiaires. Vu nos volumes, cela représente de grosses sommes”. 

Par ailleurs, en reprenant son autonomie, Lydia entend éviter des problèmes de qualité et de sécurité liés à l’utilisation de plusieurs services tiers. “Plus on ajoute de couches et plus on augmente les risques de problèmes de mises à jour, d’incompatibilités entre services, décrit Cyril Chiche. C’est d’une grande complexité à gérer, cela coûte cher et cela crée des risques.” Surtout, cette nouvelle étape répond aussi à une demande explicite de l’ACPR. “Nous étions devenus trop gros pour demeurer agent”, reconnaît le CEO. Lydia revendique plus de 7,1 millions d’inscrits et plus de 5 millions d’utilisateurs actifs ces 12 derniers mois.

Comme Lydia, des néobanques pour les pros se sont déjà affranchis de leur plateforme de BaaS : ça a été le cas de Qonto, devenu établissement de paiement en 2018, puis de Shine, en 2021. Du côté des néobanques BtoC, à l’étranger, N26 s’est lancé en passant par Wirecard avant d’obtenir son agrément d’établissement de crédit, en 2016. Même chose pour Revolut, qui passe actuellement par Modulr Finance outre-Manche dans l’attente de l’obtention de l’agrément bancaire. Dans l’Union européenne, le challenger s’est lancé en 2015 en s’appuyant sur des partenaires puis a décroché en 2018 l’agrément d’institution de monnaie électronique. La société a ensuite obtenu une licence bancaire fin 2021, mais a mis du temps avant de la déployer, début 2022.

Agréments DSP2

Lydia a également remporté, dans le même temps, les agréments DSP2 d’agrégation de compte et d’initiation de paiement. Sur ce segment, elle ne prévoit cependant pas de s’affranchir de Tink, plateforme d’open banking par laquelle elle passe actuellement. “Nous avons demandé les agréments “au cas où”, mais nous ne prévoyons pas de gérer cet aspect nous-mêmes pour l’instant, car c’est encore trop complexe. Si à l’avenir cela devenait une commodité plus simple à développer, pourquoi pas…”, conclut Cyril Chiche.

Notre analyse des données du registre des agréments DSP2 de l’Autorité bancaire européenne, DSP2 : le passeport européen utilisé par près d’un acteur sur deux

Fin février 2023, Lydia a discrètement annoncé à ses clients une refonte de ses offres. À partir du mois d’avril, son offre standard gratuite inclura une carte physique avec des conditions d’utilisation assouplies, mais toutes les fonctionnalités avancées seront désormais réservées aux versions payantes.

Lydia refond son offre gratuite pour accroître l’usage de ses cartes bancaires
Aude Fredouelle
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