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Accueil > Investissement > Cryptoactifs > Steve Rosenblum : “Libertify réduit la volatilité des portefeuilles de cryptoactifs”

Steve Rosenblum : “Libertify réduit la volatilité des portefeuilles de cryptoactifs”

Steve Rosenblum, cofondateur de Pixmania, lance Libertify, une plateforme de gestion des risques des portefeuilles de cryptoactifs. Libertify veut proposer sa technologie en marque blanche à des plateformes d’échanges, des wallets et des banques. La promesse : apporter un service à valeur ajoutée aux clients finaux, mais aussi accroître le revenu moyen par client en augmentant la fréquence des ordres.

Par Aude Fredouelle. Publié le 28 mars 2023 à 9h44 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h49
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Que propose Libertify ?

Nous avons baptisé notre produit “Crypto Seatbelt”, la ceinture de sécurité pour la crypto. Le marché de la crypto étant extrêmement volatil, Libertify surveille tous les jours les actifs. Concrètement, lors de l’inscription, nous posons six questions pour déterminer le profil de risque parmi 100 profils. Notre technologie basée sur l’intelligence artificielle analyse ensuite tous les comportements et toutes les actions de l’utilisateur pour déterminer s’ ils sont cohérents avec le profil de risque. Si besoin, la solution adapte ce profil.

Après l’analyse du risque, l’utilisateur est incité à connecter les plateformes sur lesquelles il détient des cryptoactifs : soit des plateformes centralisées, comme Binance ou Coinbase, sur lesquelles il crée une clé API à rentrer sur notre application, soit des wallets décentralisés comme Metamask ou Ledger. Dans ce cas, nous récupérons sur les blockchains le solde de chacun des tokens. Cela nous permet d’afficher sur un tableau de bord une vue consolidée des actifs de l’utilisateur.

C’est là que nous installons la “ceinture de sécurité”. En quelques minutes, nous analysons chacun des tokens et nous générons une recommandation pour chacun des actifs. Pour protéger de la volatilité, nous conseillons à l’utilisateur de convertir une proportion de son token en cash (en stablecoins de la plateforme) pour se protéger selon le risque et son profil. Par exemple, sur le bitcoin, nous pourrions proposer d’en convertir 20 % en stablecoins, puis suggérer plus tard d’utiliser ces liquidités pour en racheter au moment opportun. Nous calculons tous les jours l’exposition au risque maximal par token selon le profil de risque. Nous ne nous prononçons pas sur le cryptoactif en lui-même, nous optimisons les tokens détenus par l’utilisateur. L’idée est ensuite d’agir très facilement. En un clic, l’utilisateur peut accepter de réaliser l’exécution d’un ordre pour se protéger. Pour chaque token, l’utilisateur peut demander à protéger 100 % ou une partie seulement des cryptoactifs détenus. 

Comment exécutez-vous les ordres ?

Lorsque l’utilisateur crée la clé API sur la plateforme, nous lui demandons de nous accorder un droit de lecture et le droit d’exécuter un ordre – mais pas le droit de retrait.

Quels sont vos KPIs ?

En moyenne, nous abaissons la volatilité de tous les actifs crypto de plus de 30 %. Nous évitons à l’investisseur de prendre peur quand le marché part à la baisse et de se résoudre à des décisions économiquement irrationnelles : capituler, vendre trop tôt ou pas assez tôt. Nous le poussons plutôt à ralentir un peu et à adapter l’exposition au risque au fur et à mesure des jours qui passent.

Nous affichons nos performances sur notre site et lorsque l’on compare le “buy and hold”, qui consiste à ne rien faire, et l’utilisation de Libertify, sur l’année passée par exemple qui a été très difficile, les baisses sont deux fois moins importantes en coupant la volatilité.

Nous publions sur notre Discord toutes les informations, période par période, cryptoactif par cryptoactif, avec les performances, les “chart ratios”, en comparant le buy and hold et Libertify, les volatilités, etc.

À quelle fréquence envoyez-vous des recommandations ?

Au maximum toutes les 24 heures, mais en réalité c’est moins fréquent que ça. L’utilisateur peut paramétrer l’horaire et la fréquence à laquelle il veut recevoir des notifications. Il peut aussi conserver le mode manuel, qui lui envoie les recommandations et lui demande s’il souhaite ou non les valider, ou passer en auto-pilote pour les accepter automatiquement. 

En parallèle, nous proposons constamment à l’utilisateur de consulter sous forme de “stories” sur l’application des informations de marché et des analyses sur son portefeuille.

Vos algorithmes tiennent-ils compte du sentiment de marché, au-delà de l’analyse des cours ?

Non, nous n’analysons pas le sentiment de marché car on considère que le prix de l’actif le reflète. Notre algorithme destiné à couper la volatilité et ajuster le risque est composé de trois éléments : le “trend following” (est ce que ça monte ou ça descend ?), le stochastic momentum (est-ce que le marché est plutôt en train d’accélérer ou de ralentir ?), et le mean reversing (l’écart à la moyenne, sachant que la tendance de l’actif est de converger vers la moyenne au fil du temps). Et nous ajoutons à ces éléments le profil de risque.

Avez-vous prévu d’autres produits ?

Oui, l’objectif est de créer une suite d’outils de gestion du risque pour le portefeuille. Par exemple, nous allons lancer d’ici trois semaines un produit sur la diversification qui guidera les utilisateurs qui souhaitent investir dans de nouveaux tokens. Ceux-ci seront présentés par thématique, comme la Defi, le gaming, le metaverse… Et dans chaque thème, nous ferons des propositions d’allocations dans des tokens correspondant au profil de risque et disponible sur les plateformes où l’utilisateur possède déjà des actifs. Nous proposerons des fonctionnalités comme le trading “stop loss”, pour sortir à temps si le marché s’écroule, un profil pour sortir automatiquement lorsque l’on atteint 30 % de gain, une solution de DCA (Dollar cost averaging) pour investir en plusieurs fois à des dates programmées… Nous gérons aussi la “value at risk” (valeur à risque) du portefeuille, calcul statistique pour déterminer le risque maximum de pertes. C’est un indice qu’on calcule tous les jours et s’il augmente et se détache du profil de risque, nous proposerons d’adapter le portefeuille. 

Toutes ces briques existent déjà dans le secteur financier traditionnel. Dans l’univers de la blockchain, nous sommes notre propre banque. Nous avons donc besoin des outils de gestion du risque de la banque. 

Disposez-vous d’un agrément ?

Nous n’avons pas besoin d’un agrément, car nous faisons du conseil sur les actifs digitaux, pas de conservation (pour laquelle nous devrions nous enregistrer en tant que PSAN). Nous serons concernés par la réglementation Mica, mais cela ne sera pas le cas avant deux ans et demi environ.

Nous avons déposé un dossier auprès de la SEC, aux États-Unis, pour devenir “advisor” sur les actifs digitaux et “securities” (actions). Nous devrions l’obtenir d’ici fin mai, pour se lancer là-bas officiellement.

Vous allez donc vous lancer dans les actions ?

Oui, nous proposerons le même service pour les actions. En septembre 2023, nous ajouterons un onglet “brokerage” aux côtés des plateformes crypto, avec des acteurs comme Robinhood, Fidelity, Interactive Brokers, Wealthsimple, Alpaca, TradeStation, Ameritrade, Saxo Bank, Webull… Nous avons identifié une douzaine d’acteurs à intégrer. Le problème de la plupart des banques, c’est qu’elles ne proposent pas encore d’API, donc cela va nécessiter des discussions en direct.

S’élargir aux actions est en tout cas d’autant plus important que nous avons développé des API et SDK pour que les exchanges, mais aussi les banques et néobanques, puissent aussi nous intégrer en marque blanche ou grise. 

Qu’allez-vous leur proposer ?

En nous intégrant à leurs plateformes et en proposant à leurs clients les modules de gestion du risque, nous leur permettrons d’augmenter l’ARPU [revenu moyen par client, Ndlr] des clients et donc leur croissance. Car le corollaire de la protection d’un portefeuille, c’est que plus d’ordres doivent être exécutés, donc les acteurs toucheront davantage de commissions tandis que les clients enregistreront de meilleures performances (qui absorberont d’ailleurs les frais de commissions). En moyenne, pour bien protéger le client et faire tourner le portefeuille, nous proposons 30 à 40 opérations par an – et c’est parfois plus selon les actifs et la volatilité. Et puis, si les clients perdent moins d’argent et sont plus à l’aise, ils auront tendance à augmenter leurs investissements. 

Pour le module dédié à la diversification, les clients de Libertify pourront brancher leur propre catalogue financier. 

Le BtoC est-il une vitrine ou avez-vous des ambitions fortes en la matière ?

C’est une vitrine, et un moyen de recueillir des retours client pour améliorer le produit.

Quel est votre business model ?

Les utilisateurs en BtoC paieront un abonnement en fonction du montant surveillé, par tranches : 1,99 euros par mois pour moins de 1 000 euros, 9,99 euros par mois jusqu’à 5 000 euros, 19,99 euros jusqu’à 10 000 euros…

En BtoBtoC, nous conseillons à nos partenaires d’offrir le service à leurs clients. Et nous les facturons à l’usager ou à l’appel d’API, selon un modèle traditionnel SaaS. Nous prendrons en compte le fait que cela nous évite les coûts d’acquisition et la tarification sera dégressive en fonction des volumes. Nous souhaitons aussi proposer de partager l’incrément de l’ARPU : si nous permettons d’apporter X euros supplémentaires par client, alors nous nous rémunérons dessus, comme ça la banque ne prend aucun risque. 

Avez-vous déjà signé des partenaires ?

Nous commençons à discuter avec des exchanges, wallets et néobanques, mais rien n’est encore signé. En BtoC, nous avons ouvert l’application aux bêta testeurs le 15 janvier puis au public le 20 mars.

Allez-vous faire de l’acquisition directe en BtoC ?

Oui, un peu. Nous nous lançons en France et nous allons aussi faire des tests au Nigeria, où la crypto est très répandue, avec des influenceurs crypto locaux. Cet été, nous nous lancerons en Amérique latine avec un focus sur l’Argentine, et nous irons aussi au Vietnam, car une partie de l’équipe est basée là-bas. 

Comment êtes-vous financés ?

Nous avons levé 3,5 millions d’euros en juillet 2022 auprès de trois fonds : Laurion Capital Management, Kima Ventures et Klub, et de business angels comme Didier Vallet (ex-Société Générale). Nous avons aussi souscrit un prêt d’accompagnement de 500 000 euros auprès de Bpifrance.

Nous allons relancer un tour de table en avril, avec un objectif de closing en juillet. Cela nous permettra d’avancer sur la roadmap, notamment sur la partie IA conversationnelle. Notre objectif est de créer une interface qui pourra conseiller le client de manière personnalisée en évoquant les données de son portefeuille. En BtoBtoC, cette IA pourra accompagner le banquier privé. 

Combien de personnes travaillent chez Libertify ?

15 personnes et 5 externes (parmi lesquels un partenaire spécialisé sur l’IA).

Quelles sont vos ambitions ?

Dans les deux mois, nous souhaitons signer plusieurs partenaires BtoB. Parfois, il s’agira simplement d’affiliation : le partenaire orientera ses clients vers notre plateforme, et puisque nous avons des connecteurs vers sa plateforme, cela lui ramènera des ordres. Et nous voulons aussi signer des partenariats plus poussés d’intégration de notre technologie chez les partenaires en marque blanche. 

Aude Fredouelle
  • cryptoactif
  • gestion du risque

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