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Accueil > Financement > Finance alternative > Le fournisseur de solutions de dons Heoh déploie sa stratégie multicanale

Le fournisseur de solutions de dons Heoh déploie sa stratégie multicanale

La fintech lancera au mois de mars une carte bancaire solidaire et prépare un mécanisme de dons via Twitter.

Par Antoine Duroyon. Publié le 05 janvier 2017 à 18h37 - Mis à jour le 05 janvier 2017 à 18h37
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Heoh étoffe son portefeuille de solutions de collecte de dons pour les associations. La fintech, qui attend de l’ACPR son agrément d’établissement de paiement, prévoit de lancer en mars une carte bancaire solidaire. La “GoodCard” est une carte bancaire Visa sans contact (à débit immédiat ou différé) qui sera distribuée dans un premier temps par Heoh à des tarifs similaires à ceux pratiqués par les réseaux bancaires traditionnels (cotisation annuelle de 45 euros pour le version Classic et 130 euros pour la Premier). Le modèle est similaire à celui de la carte Amex co-brandée Air France-KLM qui compte 700 000 unités en France. Le Compte Nickel a par ailleurs écoulé plus de 465 000 cartes Mastercard en trois ans, relève Ghislain d’Alençon, PDG de Heoh. “Il y a donc de la place sur le marché”.

La fabrication de la carte est assurée par Gemalto et Oberthur Technologies et l’ensemble du middle office est couvert par la BRED, un établissement coopératif dans le giron du groupe BPCE. “Il s’agit d’une charge card qui fonctionne sur l’IBAN existant du client, ce qui signifie que le client n’est pas contraint de changer de banque pour pouvoir la souscrire. Cela la différencie des offres actuelles sur le marché, qui sont des cartes prépayées, des cartes alimentées par un compte prépayé ou des cartes adossées à des compte sur autorisation systématique”, souligne Ghislain d’Alençon. Depuis une interface web, le client peut paramétrer l’ensemble de ses critères de don (montant fixe ou en pourcentage de la transaction, bénéficiaire, durée…).

Une logique de co-branding

Cette version “Heoh-only” étant logiquement coûteuse en termes d’acquisition client, la fintech entend pousser par la suite des offres co-brandées avec associations ou des marques commerciales. Dans le premier cas, l’ONG distribuera la carte auprès de ses bénévoles et de ses donateurs, la cotisation revenant à Heoh. Dans le deuxième cas, elle aura vocation à remplacer la carte de fidélité. D’autres partenariats sont envisageables. “On peut imaginer que le service de don soit embarqué dans les cartes comme un service affinitaire mais ce n’est pas encore la politique des banques à l’heure actuelle”, estime Ghislain d’Alençon qui évalue à au moins 250 euros par an le volume de dons qui peut être collecté grâce à une carte bancaire.

“La carte est complémentaire de notre solution de don sur le terminal de paiement du commerçant (GoodTransaction, ndlr) car elle fonctionne avec n’importe quel terminal de paiement alors que la GoodTransaction requiert un terminal de paiement équipé d’une application téléchargée qui accepte n’importe quelle carte bancaire », ajoute ce dernier. Quelque 200 terminaux sont désormais équipés de cette fonction auprès de 130 commerçants différents (dont les hôtels Barrière, le Drugstore, le Matignon…). La stratégie multicanale de Heoh passe aussi par le déploiement de bornes de don sans contact dans des lieux culturels ou historiques – au nombre de 30 à ce jour – et bientôt par le don via Twitter.

 

Une levée de fonds pour le début de l’année
Heoh a levé 2,3 millions d’euros (Series B) auprès du fonds NewAlpha Asset Management (également actionnaire d’Unilend et Lydia) en mars 2016 et quelque 4 millions d’euros depuis sa création en 2012. La société va boucler en ce début d’année une nouvelle levée de fonds de “plusieurs millions d’euros”, annonce son PDG Ghislain d’Alençon. Un tour de table réalisé auprès des actionnaires existants (parmi lesquels figurent notamment de grandes familles, dont la famille Michelin) et de nouveaux investisseurs.

 

Antoine Duroyon

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