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Accueil > Services bancaires > Société Générale introduit l’identification par vidéo pour l’ouverture de compte

Société Générale introduit l’identification par vidéo pour l’ouverture de compte

Le groupe a présenté un parcours permettant à des prospects d’ouvrir un compte bancaire en ligne sans avoir besoin d’effectuer un virement depuis un autre compte existant, grâce à la reconnaissance faciale. Une première en France.

Par Aude Fredouelle. Publié le 15 février 2018 à 15h54 - Mis à jour le 18 janvier 2021 à 14h41
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Société Générale a présenté le 15 février lors d’une conférence de presse un nouveau parcours client d’ouverture de compte bancaire. Les prospects de la banque pourront désormais ouvrir depuis l’application un compte bancaire sans avoir à effectuer un virement depuis un autre compte existant afin de prouver leur identité. La banque remplace cette mesure de sécurité par la reconnaissance faciale via la vidéo. 

Pour autoriser une ouverture de compte en ligne, le régulateur français demande aux banques deux mesures complémentaires d’identification par rapport à l’ouverture en agence. Il s’agit souvent de deux pièces d’identité au lieu d’une ainsi que d’un virement bancaire provenant d’un compte pour lequel le processus d’identification a déjà été effectué. “Le problème, analyse Laurent Goutard, directeur de la banque de détail en France, c’est que depuis que nous avons lancé un processus d’ouverture de compte en ligne il y a environ un an, 50% des opérations n’aboutissent pas parce que l’utilisateur n’a pas de premier compte pour effectuer le virement.” En introduisant la technologie d’identification vidéo, Société Générale est le premier acteur français à se passer du virement initial.

Selfie dynamique et vidéo-chat

Concrètement, l’utilisateur commence par renseigner ses informations sur l’application et sélectionne l’offre qu’il veut souscrire. Il prend en photo ses justificatifs : deux documents d’identité (dont l’authenticité est vérifiée en temps réel par Idemia, partenaire technique de SocGen issu de la fusion d’Oberthur et Morpho) et des justificatifs de domicile et de revenus. Il réalise ensuite un selfie “dynamique” en vidéo, qu’Idemia compare à la photo des pièces d’identité pour produire un score de compatibilité. Ces trois premières étapes durent une dizaines de minutes.

Ensuite, l’utilisateur doit encore échanger en vidéo-chat avec un conseiller, quand il le souhaite. Le conseiller vérifie alors son identité – phase au cours de laquelle Idemia réalise une nouvelle vérification biométrique – et peut répondre à d’éventuelles questions sur l’offre souscrite. SocGen met en avant cette étape qu’elle juge différenciante par rapport aux nouveaux entrants qui font appel à des prestataires se contentant de vérifier l’identité, comme N26. Enfin, le client reçoit un contrat à signer électroniquement dans son espace sécurisé.

Société Générale a travaillé avec la CNIL pour valider le parcours. “Seuls des scores de compatibilité entre les documents d’identité et le selfie ou la vidéo sont générés, on ne stocke pas les données des selfies en tant que telles”, explique Mehdi Elhaoussine, senior VP digital institutions financières chez Idemia. La solution a aussi été homologuée par l’ACPR. Le groupe a choisi d’alourdir le processus de deux identifications biométriques (une première lors du selfie, puis une deuxième en vidéo-chat avec le conseiller) quand une seule aurait pu suffire. Selon Laurent Goutard, la banque a décidé d’office de présenter ce modèle au régulateur pour des raisons de sécurité et pour s’assurer d’obtenir les agréments. “C’est une première en France et nous sommes en train de créer de nouveaux standards.” Le régulateur a attribué un niveau de sécurité “élevé” (défini selon la réglemention eIDAS) au nouveau parcours, indique le directeur.

N26 : pas de biométrie et toujours un virement

Si Société Générale est bien la première banque française à réussir à se passer du virement pour une ouverture de compte en ligne, la néo-banque N26 a déjà introduit dans l’Hexagone la technique du vidéo-chat avec un conseiller (sans biométrie toutefois) pour effectuer le KYC. En passant par la fintech allemande spécialisée dans le KYC vidéo IDnow, N26 répond ainsi aux exigences du régulateur en termes de mesures complémentaires. Mais en France, le challenger demande toujours un virement en complément, car si la conformité des vidéos est intégralement reconnue depuis octobre 2015 par la BaFin (Agence fédérale de surveillance financière allemande), la situation n’est pas encore aussi claire en France. IDnow nous indiquait fin janvier être en cours d’homologation par l’ACPR. N26 pourra alors normalement abandonner le virement obligatoire. Une grande banque française s’apprêterait aussi à annoncer un partenariat avec IDnow et un nouveau parcours d’onboarding.

Donner une alternative 100% en ligne aux jeunes

Le parcours de Société Générale commence à être déployé et sera largement ouvert au public d’ici trois semaines, a indiqué Bertrand Cozzarolo, directeur adjoint clients, distribution et marketing. Aucun déploiement n’est encore prévu pour la filiale Boursorama. “Il leur revient de prendre la décision de lancer le produit s’ils le souhaitent, commente Laurent Goutard. S’ils le désirent, alors on sera prêt à les accompagner.”

Pour le groupe, l’enjeu est de proposer une alternative en ligne à ceux qui le veulent et surtout aux jeunes qui ne possèdent pas encore de compte bancaire et ne peuvent s’identifier grâce à un virement. Selon une étude réalisée en février par Ipsos pour Société Générale, si 52% des français préfèrent ouvrir un compte bancaire avec un interlocuteur, 22% souhaitent le faire en ligne et 26% veulent avoir les deux possibilités (voir ci-dessous). “Actuellement, 10% des clients nous rejoignent en ouvrant un compte en ligne, note Laurent Goutard. Nous pensons que la proportion pourrait atteindre les 30% d’ici 2020.”

Aude Fredouelle
  • application mobile
  • banque de détail
  • innovation
  • transformation digitale

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